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Accueil du site > Tribune Libre > 3345 Milliards de Dette - La Sombre Vérité sur un État en Faillite
#2 des Tendances

3345 Milliards de Dette - La Sombre Vérité sur un État en Faillite

"3.348 milliards d'euros de dette française : où est parti tout cet argent ?
Le plus grand gaspillage de l'histoire française : 57% du PIB englouti chaque année par l'État, 620.000 élus (record mondial), des parasols à 300.000€, des logiciels à 400 millions... Découvrez comment la France dépense 1.500 milliards par an tout en dégradant ses services publics.
Pourquoi 25 ans de promesses de réformes n'ont rien changé ? Comment 54% de vos revenus partent à l'État contre 40% en Europe ? Quels sont les 4 scénarios d'avenir, du retour à l'équilibre au crash à la grecque ?"

Tags : France Economie




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3 réactions à cet article    


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    Octave Lebel 29 juin 10:28

    La dette pour nous faire peur et nous culpabiliser, d’où vient-elle et outre l’argument pour nous culpabiliser et nous faire payer l’addition, qui en est à l’origine et qui en profite ?

    - La devise des libertariens enfants turbulents des néo-libéraux (pas si originale en fait).

    « Socialiser toutes les pertes et tous les emmerdements qui me concernent en le faisant et disant que ce n’est pas vrai et privatiser tous les bénéfices et ce qui m’arrangent. Vive ma liberté et je vous em... »

    - J’allais oublier

     « Une liberté fondamentale, la liberté de dire n’importe quoi quoiqu’il arrive »

    - Comment contrarier un libertarien et quelques autres mais un petit monde quand même qui a tendance à penser que nous sommes nés pour être leurs domestiques. Ils aiment bien les formules comme « choc de simplification ».En voilà un petit pour ceux pour à qui on demande de rééquilibrer leur participation fiscale mais qui rapporte gros pour toute la collectivité qui n’a que son travail pour vivre.

    La taxe Zucman

    La "taxe Zucman" désigne un impôt plancher sur le patrimoine des ultra-riches, inspiré par les travaux de l’économiste français Gabriel Zucman. Elle vise à instaurer un minimum de 2% d’imposition sur la fortune des contribuables détenant plus de 100 millions d’euros, afin de garantir qu’ils paient au moins cette somme en impôts, en évitant la double taxation avec d’autres contributions existantes (impôt sur le revenu, CSG, CRDS, IFI, etc.).

    Objectifs et contexte
    • Réduire l’injustice fiscale : les ultra-riches paient proportionnellement moins d’impôts que la moyenne des Français, notamment parce qu’ils structurent leur fortune pour ne pas toucher de revenus mais augmenter leur patrimoine.
    • Recueillir des recettes : cette taxe pourrait rapporter entre 15 et 25 milliards d’euros par an en France.
    • S’inscrire dans une démarche mondiale : Gabriel Zucman milite pour un impôt minimum mondial de 2% sur la fortune des milliardaires, afin de lutter contre l’évasion fiscale et la délocalisation des patrimoines.
    Adoption en France
    • La proposition a été adoptée par l’Assemblée nationale le 12 février 2025, avec le soutien de la gauche et des écologistes.
    • Elle concerne environ 1 800 foyers fiscaux en France, représentant 0,01% des contribuables.
    • Son avenir reste incertain, notamment en raison de l’opposition du Sénat et du risque d’annulation par le Conseil constitutionnel, ainsi que des critiques sur son efficacité et ses risques d’exil fiscal.
    Origines et inspiration
    • La proposition s’appuie sur les travaux de Gabriel Zucman, qui a convaincu lors du sommet du G20 en 2024 de la nécessité de taxer les ultra-riches à l’échelle mondiale.
    • Selon Zucman, le taux d’imposition mondial sur le patrimoine des milliardaires est actuellement d’environ 0,3%, bien en dessous du taux minimum proposé.

    En résumé, la taxe Zucman cherche à instaurer un impôt minimum sur la fortune des ultra-riches pour renforcer la justice fiscale, réduire l’évasion fiscale et financer les services publics et la transition écologique.

     

    → Sinon les libertariens aussi ont de vrais soucis de fin de mois.

    https://rigolotes.fr/27393/avec-toutes-ces-taxes-j-ai-fait

     

     


    • 1 vote
      Étirév 29 juin 10:52

      Un « Gang » de faux-monnayeurs
      Les banques centrales, c’est-à-dire leurs actionnaires cachés derrière l’anonymat, « fabriquent » autant qu’ils veulent, des dollars des €uros, etc. Cet argent est prêté aux différents gouvernements en échange d’obligations qui servent de sécurité à ces banques. Ces obligations sont entre les mains des banquiers privés qui en touchent annuellement des intérêts.
      Rappelons qu’en 1982, le fisc des États-Unis accusait une dette d’environ 1.070.241 millions de $. La Réserve Fédérale américaine, la « FED », récolta environ 115.800 millions de $ d’intérêts sur une seule année, payés par les contribuables américains. Le capital de ces intérêts va tout droit dans les poches de la « FED », donc dans celles des banquiers privés internationaux. En 1992, les obligations possédées par la « FED » étaient d’une valeur d’environ 5.000.000 millions de $ et les intérêts à payer par les contribuables montent constamment (en 2024, la dette des USA dépasse la somme de 35.000 milliards de dollars). C’est la « FED » qui a créé tout ce capital en prêtant de l’argent au gouvernement américain et en touchant des intérêts élevés, elle n’a eu qu’à payer les frais d’impression d’une « monnaie de singe » qui rapporte néanmoins de très gros intérêts. Eustace Mullins disait de la FED qu’elle n’était ni « Fédérale », ni une « Réserve », mais simplement un « Syndicat du crime ».
      « Cœur nucléaire » du dispositif monétaire international, le système des banques centrales est une escroquerie institutionnelle ; il est une véritable association de malfaiteurs, « faux-monnayeurs », et la plus grande duperie de l’histoire financière des temps modernes.
      Ces institutions sont nées sous le signe de l’imposture : présentées comme des banques d’État, elles disposaient à ce titre de la garantie de l’État (c’est-à-dire des contribuables de l’État) alors que ses capitaux restaient dans des mains privées. L’appropriation par des intérêts privés est le vice initial du concept de banques centrales. C’est ainsi que la banque d’Angleterre (1694), la Banque de France (1800), la Réserve Fédérale américaine (FED, 1913) la Gosbank de l’Union Soviétique (1923) qui est devenue la Banque centrale de la fédération de Russie (1991), la Banque des Règlements Internationaux (B.R.I., 1930), le Système Européen de Banques Centrales (dit SEBC, décidé par le traité de Maastricht en 1992 et entré en vigueur en 1999) reflètent, toutes, un désengagement des instances politique de l’État dans la gestion centralisée des masses monétaires en circulation.
      Les banques centrales sont aujourd’hui l’élément pivot, fondamental, du système monétaire mondial. En prenant le contrôle des monnaies, ces « puissances d’argent » ont pris le contrôle des économies puisqu’elles étaient en mesure de décider, en toute autonomie et de façon discrétionnaire, de l’affectation des ressources monétaires ; le petit nombre d’hommes, de « Familles », « maîtres » absolus de l’argent et détenteurs de cet énorme pouvoir économique discrétionnaire, distribuent en quelque sorte le sang à l’organisme économique dont ils tiennent la vie entre leurs mains, si bien que, sans leur consentement, nul ne peut survivre.
      Pour ceux qui l’auraient oublié, cette vérité a été directement précisée par l’un des fondateurs de l’oligarchie financière : « Donnez-moi le contrôle de la monnaie d’une nation et je n’aurai pas à m’occuper de ceux qui font les lois ».
      NB : En 1967 toute la stabilité du Système Monétaire International basé sur les accords de Bretton Woods allait être vivement secouée en raison, en grande partie, de l’importante dévaluation de la Livre Sterling qui faisait suite à l’effondrement de l’économie britannique lié à « l’histoire secrète du pétrole ».
      Rappelons qu’en 1967, le président de la République Française déclarait : « La guerre du Vietnam et celle du Proche-Orient sont étroitement liées ». On sait aujourd’hui que la guerre des Six Jours fut largement une guerre du pétrole. On sait moins que la guerre du Viêt-Nam en est une autre.
      Dans la foulée de l’effondrement de l’économie britannique à la fin des années 60, allait également commencer la lente agonie du Dollar avec la désastreuse guerre du Vietnam.
      En 1971, les USA n’ayant plus suffisamment d’or pour garantir l’intégralité des dollars en or, survient la fin de sa convertibilité dans ce métal précieux. Aussi, à partir de cette date, le dollar américain, en tant que monnaie mondiale sera désormais adossé au pétrole ainsi qu’à la seule force de l’économie américaine (via son dynamisme économique intérieure). Concrètement, à partir de ce moment-là, la valeur du dollar ne repose quasiment plus que sur la force brute des USA, c’est-à-dire leur capacité à faire militairement et monétairement respecter leur hégémonie dans les pays tiers.
      Au niveau international, il résulte de cette situation la substitution de la notion d’« ordre juridique » par un retour à la « loi du plus fort ».
      Le début des années 1970 sera aussi le début d’une grande dérégulation financière. Alors surviendra la « fabrication artificielle des actifs », ainsi que la captation des réserves monétaires des pays tiers, c’est-à-dire les pays dits « alliés », les membres de l’U.E., etc., véritables « colonies » financières. On comprend alors, en partie, le pourquoi de la mise en place, en France, de la loi du 3 janvier 1973, dite « loi Pompidou-Giscard-Rothschild » (et aggravée depuis par l’article 123 du TFUE, Traité sur le Fonctionnement de l’Union Européenne de 2009), qui modifie les statuts de la Banque de France et donne le coup d’envoi d’une dette qui augmentera incessamment et vampirisera toutes les richesses nationales produites.
      Avant cette loi, quand l’État empruntait de l’argent, il le faisait auprès de la banque de France, qui, lui appartenant, lui prêtait sans intérêt. La loi de 1973, en interdisant à la Banque de France de faire crédit à l’État, condamnait la Nation à se tourner vers des banques privées et à leur payer des intérêts. Ainsi naquit la dette perpétuelle. Aussi, depuis 1974, plus aucun budget de l’état n’a été à l’équilibre.
      Aline de Diéguez, dans son ouvrage « Aux sources du chaos mondial actuel », nous rappelle que « Chaque seconde qui passe augmente les intérêts de la dette publique de la France de 2490 € ». Selon les chiffres fournis par Maurice Allais, (1911-2010), prix Nobel d’économie français, 93% de la dette française est attribuable aux intérêts compensés. En septembre 2011, la dette publique s’élevait à 1 789 milliards d’€ et les intérêts de la dette à plus de 43 milliards d’€.
      En 2023, le montant de la dette est passé à 3 047 milliards d’€, et c’est 55 milliards d’€ que les contribuables français auront versé aux banquiers privés au titre des seuls intérêts de la dette.
      Mais la France n’est nullement un cas isolé. Les dettes de tous les Etats, aidées par la conjuration de toutes les élites économiques (« sous influence ») des différentes nations, sont devenues des océans impossibles à écluser et les nations sont ficelées au bon vouloir d’institutions financières privées, de plus en plus arrogantes et gourmandes.
      Lien


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        jjwaDal 30 juin 19:02

        @Étirév
        Oui... Tout le monde a depuis longtemps oublié que le prétexte pour privatiser la création monétaire était qu’en laissant la planche à billets aux Etats ils allaient s’endetter à mort et seraient bien plus circonspect si l’emprunt leur coûtait des intérêts , les incitant à la modération.
        50 ans plus tard quasiment tout le monde est couvert de dettes qui objectivement seraient très diminuées s’il n’y avait jamais eu d’intérêts à payer, à capitaux empruntés identiques.
        Cette spirale de l’endettement était prévisible par ceux ayant proposé ce système car le taux de croissance d’une économie ne peut que diminuer au cours du temps (long) pour des raisons évidentes et que le libre échangisme débridé à casser le moteur de production/cotisation qui assurait les revenus de l’Etat, la libre circulation des capitaux y contribuant puisque l’argent se vend au plus offrant et tous les pays courant au moins disant social pour s’assurer les parts de marché.
        Absolument tout contribuait à nous endetter mortellement et donc la gabegie publique n’est que la cerise sur un gâteau qu’elle n’est pas, puisqu’une bonne part des prélèvements sont restitués sous forme d’avantages en nature qu’on n’a pas à payer comme aux USA par ex.



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phan

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