L'existence du génocide arménien et sa reconnaissance par la communauté internationale ne laissent place à aucun doute (anecdotiquement, j'ai bien connu Nazareth, l'amnésique marseillais dont parle Verneuil dans ses romans, au camp incertain, d'ailleurs : martyr au sens premier dans tous les cas, portant la trace du sabre et de la honte des tueurs).
De là à rechercher un effet électoraliste en faisant voter une loi mémorielle de plus, dont le Conseil constitutionnel aura forcément à connaître, il y a une marge. Même les plus ardents sarkozistes de la communauté arménienne trouveront la ficelle un peu grosse, voire quasiment insultante à leur intelligence et à leur discernement.
Ne reconduisons pas le petit Mamamouchi Sarkozy par haine du Turc.