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Frédéric Valandré sur les affaires Emile Louis, Francis Heaulme et Outreau

Frédéric Valandré est docteur en histoire, et spécialiste des questions juridico-médiatiques. Il est l'auteur de plusieurs livres sur le sujet, dont Justice mise en examen aux éditions Underbahn. Il revient pour Enquête & Débat sur trois histoires récentes qui ont marqué l'opinion publique : Emile Louis, Francis Heaulme et Outreau.

 

Tags : Justice




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21 réactions à cet article    


  • 3 votes
    franor 30 octobre 2013 10:29

    Commentaires nuancés de Frédéric Valandré pas mal.


    • 6 votes
      Piloun Piloun 30 octobre 2013 12:02

      Pas un mot sur Marecaud le notaire qui a avoué avoir violé son fils lors d’une audition et qui s’est fait des couilles en or avec un livre et ensuite un film qui ne parle que de lui, de lui et encore de lui, sans un seul mot pour les petites victimes.


      • 8 votes
        Nigari nigari 30 octobre 2013 12:19

        Oui, pas un mot sur beaucoup de choses.... Très léger cet entretien. C’est quoi le but ?


      • 1 vote
        Frédéric Valandré 30 octobre 2013 14:42


        Piloun,

        Pour info, j’ai consacré au moins trois billets au cas Marécaux sur mon blog :
        http://blogs.mediapart.fr/blog/valandre78
        Par ailleurs, Alain Marécaux est huissier (pas notaire), il n’a jamais été accusé de viols sur son fils cadet mais d’attouchements sexuels. C’est à l’audience à huis-clos du 3 juin 2004 (procès de Saint-Omer) qu’il s’est accusé, suite au témoignage de son fils.


      • 1 vote
        Piloun Piloun 31 octobre 2013 06:28

        Pour moi, un père qui s’adonne à des attouchements sexuels sur son enfant, c’est un viol.

        En revanche mea culpa pour le notaire à la place d’Huissier de justice ^^


      • vote
        Piloun Piloun 31 octobre 2013 06:30

        Et sinon sur Dominique Baudis et l’ancien des RG chargé de sa sécurité, c’était de l’ironie ou pas ?


      • 6 votes
        Nigari nigari 30 octobre 2013 12:17

        Jean Robin a eu peur de publier le bouquin de Jacques Thomet..... C’est pas plus mal.
        Pour info, le livre n’a fait l’objet d’aucune attaque et ne peut plus être attaqué !
        .
        C’est qui ce Frédéric Valandré ? Pas très crédible. Il faudrait qu’il creuse un peu son sujet où alors il est juste là pour adoucir tout angle aigu qui pointe vers ce qui dérange réellement. (comme à l’habitude, les mots complots, théorie complotiste etc... reviennent régulièrement. Prenant encore une fois les gens pour des idiots naïfs....)
        .
        Enfin bon, E&D et le sujet de la pédocriminalité, ça fait deux.... Et ce n’est pas cet entretien qui apportera de l’eau au moulin.... C’est un peu circulez, y’a rien à voir, tout va bien !
        Gilbert Abas a été interviewé chez E&D parce qu’il est édité par Robin et que ce dernier prend soin de faire sa promo ! Si Abas avait été édité chez un concurrent E&D l’aurait interviewé ? J’en doute fort...
        .
        Quelques liens pour compléter :
        .
        Auxerre : La justice bafouée (Claude Dunand)
        .
        Qui a tué le gendarme Jambert ?
        .
        Affaire des disparues de l’Yonne
        .
        Affaire Allègre - Baudis
        .
        Retour à Outreau - Synthèse des conférences de Jacques Thomet
        .
        Affaire Outreau
        _______________________________


        • 1 vote
          Frédéric Valandré 30 octobre 2013 15:07


          Nigari,

          "ce" Frédéric Valandré, comme vous dites, est titulaire d’un doctorat en histoire, conseiller littéraire et auteur de deux livres, dont un, "Justice : mise en examen", est paru en mars 2009 aux éditions Underbahn.
          Libre à vous de ne pas partager mes opinions, de considérer que je ne suis pas crédible, et que je ressemble à "SuperDupond" (ce genre de comparaison vaut ce qu’elle vaut, à savoir pas grand-chose). Ceci dit, pour votre information :
          * je connais bien le livre de Jacques Thomet (j’ai même été un des premiers acheteurs) tout comme le dossier d’instruction "Delay et autres"... si ledit livre a d’incontestables qualités, il a aussi ses défauts, et c’est mon droit le plus strict de ne pas considérer ce livre comme une Bible.
          * contrairement à ce que vous pensez, je ne crois pas que les conspirations et réseaux relèvent systématiquement du serpent de mer (j’ai moi-même été qualifié de "friand de complots cachés" dans un article du "Nouvel Observateur" naguère), seulement je sais aussi que dans certaines affaires, il n’est pas évident d’apporter des preuves d’une machination, de l’existence de complices, etc. 


        • vote
          Marc Marc 30 octobre 2013 15:44

          Frédéric, quels sont les défauts du livre de Jacques Thomet ?


        • 2 votes
          Nigari nigari 30 octobre 2013 16:28

          Je m’incline alors devant le Docteur en Histoire.
          Peut-être devriez-vous étudier de beaucoup plus près la pédocriminalité et surtout comment elle est systématiquement couverte par nos institutions, étonnant que vous ne l’ayez pas encore remarqué car cela est de plus en plus évident.
          .
          Libre à vous en effet d’avoir des critiques négatives sur le livre de Jacques Thomet.
          "Le procès de Legrand-fils risque de tourner à la foire d’empoigne".... tout à fait, serait-ce même le but afin de clore définitivement le dossier Outreau (avec un nouveau fiasco) suite à l’agitation (film et bouquin) qu’il y a eu cette année ? C’est possible.
          .
          Vous dites que dans certaines affaires il n’est-il pas évident d’apporter des preuves ? Parce qu’elles disparaissent par exemple... Je pense au carnet de Claude Dunand contenant une liste de clients de luxe qui disparaît au cour de l’enquête, sans que le procureur ni le préfet ne s’en inquiètent..... et quand ce n’est pas directement les enquêteurs ou témoins qui sont supprimés ! Comme le cas du gendarme Jambert. Encore plus troublant en ce qui concerne l’affaire Dutroux et ses dizaines de témoins morts mystérieusement :
          .
          30 témoins morts (Douglas Coninck)
          Liste des morts suspectent dans l’affaire Dutroux
          Brigitte Jenard : Un curieux suicide
          .
          Sans compter les enquêteurs écartés... bref, l’affaire Dutroux est un cas d’école pour exposer un sabotage d’enquête. Vous devriez vous y coller, ou plancher...
          Un autre cas d’école de preuves ignorées : Les CDRom de Zandvoort. Je suppose que vous connaissez. Madame Guigou, ministre de la justice à l’époque, les a eu entre les mains, n’a rien fait et a même prétendu publiquement ne jamais les avoir eu en sa possession. Enfin, on ne place pas quelqu’un d’intègre à ce poste, surtout pas..... dans aucun siège ministériel d’ailleurs ^^

          .
          Pour l’affaire Allègre de Toulouse, voir le troublant témoignage des enfants du juge Roche (bien connu pour être de grand conspirationnistes)
          .
          Que pensez-vous encore de ce témoignage passé sur TFI : Véronique Liaigre : satanisme à Agen , viols en réunion, tortures et homicides....
          Témoignage lié à l’affaire d’Angers (ressemblant beaucoup à celle d’Outreau).
          .
          Vous n’êtes pas naïf....



          • 5 votes
            Piloun Piloun 30 octobre 2013 12:34

            Quand Valandré dit"

            "Dominique Baudis n’y est pour rien puisqu’un ancien membre des renseignements généraux, chargé de sa sécurité, l’a certifié..."

            Je n’arrive pas à voir si c’est de l’ironie ou s’il est vraiment sérieux ?

            Vu la tête qu’il fait, au début je croyais que c’était de l’ironie, mais à entendre la suite de son propos je n’en suis plus certain.

            Qu’en pensez-vous ?


            • 5 votes
              Nigari nigari 30 octobre 2013 12:44

              Ça m’a bien fait rire aussi !
              Sa tête me rappelle un peu celle de Dupond-Morreti... Doivent-être frangins : .
              Mouarfff....


            • 10 votes
              Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 30 octobre 2013 13:50

              Je trouve insultant pour les victimes de criminels sadiques de parler de "sado-masochisme", parce que ça laisse entendre que les victimes auraient tiré du plaisir (masochiste) de la situation. Le sado-masochisme, c’est par définition la relation entre un sadique qui prend plaisir à faire souffrir et un masochiste qui se réjouit de souffrir. Quand quelqu’un est torturé contre son gré, il n’est pas masochiste ! C’est comme si on appelait un viol en réunion une "partouze", ça donnerait l’impression que la personne violée était consentante.


              • 2 votes
                Frédéric Valandré 30 octobre 2013 14:48


                Cher Gaspard,
                désolé si mon propos était maladroit, mais je n’ai jamais voulu laisser entendre que les victimes de Claude Dunand étaient consentantes. Pour moi, cet homme a bien mérité le surnom de "tortionnaire d’Appoigny", et on peut regretter que la "perpète" s’est limitée pour lui à seize années de prison.


              • 3 votes
                Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 30 octobre 2013 18:52

                Je ne vous visais pas spécialement. Mais c’est vraiment une mauvaise habitude qui vient des médias que de qualifier de "sadomasochisme" des actes de brutalités effectivement sadiques mais où aucun consentement masochiste de la victime n’est présent. 


              • vote
                Marc Marc 30 octobre 2013 15:47

                Bin pour une fois je trouve que ce n’est pas assez long...


                • 2 votes
                  Hijack ... Hijack 30 octobre 2013 23:22

                  Heu ... intéressé par toutes ses affaires, mais par par E&D .
                  Je ne fais donc que passer !


                  • 1 vote
                    Hijack ... Hijack 30 octobre 2013 23:30

                    Toutes ces affaires ...


                    • 2 votes
                      Latigeur Latigeur 31 octobre 2013 12:46
                      M. Maxime Gremetz interroge M. le garde des sceaux, ministre de la justice, au sujet des circonstances entourant le décès du magistrat Pierre Roche. À l’heure où la France met en péril ses relations avec Djibouti et cela à cause des conditions qui ont présidé à la mort d’un magistrat français, le juge Borrel, une comparaison plus qu’édifiante avec la disparition du magistrat Pierre Roche semble s’imposer. En effet, dans le premier cas, celui du juge Borrel, nous avons affaire à un simple magistrat coopérant, dont une première enquête, diligentée par les autorités françaises, a déterminé que son décès était dû à un suicide. Alors que dans le second cas, nous avons un président de chambre de cour d’appel en exercice, subitement décédé, et cela dans des circonstances qui ne sont pas sans poser un certain nombre de questions autour de l’inaction des services de la chancellerie quant au traitement de ce dossier. Pour ne citer que quelques éléments curieux en rapport avec cette disparition, il faut, par exemple, savoir que deux ans après le décès, les deux enfants du défunt semblent toujours tenus dans la plus grande ignorance concernant à la fois le décès lui-même, ses causes, et les circonstances qui y ont présidé. C’est ainsi que l’acte de décès intégral en leur possession ne fait, semble-t-il, apparaître aucune cause de décès, ni l’intervention d’aucun médecin - la cause du décès et l’éventuelle intervention d’un médecin restant indéterminées et semble-t-il indéterminables, malgré une sommation interpellative à la dernière femme du magistrat Roche. De plus, les enfants Roche n’auraient appris le décès de leur père que fortuitement, et une fois qu’il était trop tard pour assister aux obsèques et demander une autopsie - le corps ayant été incinéré sans les prévenir et donc sans leur consentement, et donc sans que les conditions les plus élémentaires légales et réglementaires qui doivent présider à la crémation d’un corps aient été un tant soit peu respectées. Nul besoin de s’étendre davantage : il y a beaucoup d’interrogations qui pèsent sur cette disparition pour le moins singulière d’un magistrat en exercice, et non des moindres. Or, force est de constater qu’alors que les deux enfants du magistrat disparu ont personnellement saisi la chancellerie par lettre ouverte voilà deux ans au sujet de la mort de leur père, aucune réponse ne leur a toujours été faite. Et sans même parler d’élucider cette disparition, aucune enquête n’aurait été diligentée selon les enfants Roche par les services compétents. Par conséquent, il souhaite savoir s’il compte enfin faire diligenter l’enquête qui semble s’imposer en pareil cas, au vu de la demande de la famille, ainsi que faire connaître les raisons pour lesquelles il n’a pas été procédé plus tôt à ladite enquête, qui semblait naturelle en regard de cette situation.Texte de la REPONSE :Le garde des sceaux, ministre de la justice, fait savoir à l’honorable parlementaire que Pierre Roche est décédé à la suite d’une crise cardiaque le 21 février 2003 à son domicile. Ce décès n’a donné lieu à aucune investigation policière. En effet, le cadre juridique pour mener une telle enquête est l’article 74 du code de procédure pénale. Cet article exige que la cause du décès est soit suspecte, soit inconnue. Enfin, le garde des sceaux indique que, par un courrier en date du 20 octobre 2004, il avait fait apporter à l’honorable parlementaire les précisions sollicitées sur une demande d’enquête.

                      • 2 votes
                        Latigeur Latigeur 31 octobre 2013 12:48
                        Le post ci dessus pour revenir sur les accusations portées par les enfants du juge Roche.

                        http://questions.assemblee-nationale.fr/q12/12-58491QE.htm


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