Fukushima – La catastrophe en cours – Areva préparant la suivante
Dr. Koide, si la piscine de l'unité 4 fuit, c'est LA FIN
Fukushima : Fissures dans le bassin = 5000 fois Hiroshima
Mais tout est prêt pour amener la catastrophe suivante .
Vidéo publiée le 19 mars 2012 , par Pierre-Louis Goirand
Extrait d’un programme TV en direct d’informations matinales intitulé "Morning Bird" de TV Asahi, diffusé le 8 Mars 2012.
Le journaliste est M. Toru Tamakawa. L’expert est le Dr Hiroaki Koide, chercheur associé à l’Institut de Recherche du Réacteur de l’Université de Kyoto.
Fukushima : Fissures dans le bassin = 5000 fois Hiroshima
L’info est parue entre 2 nouvelles insignifiantes dans le JT de Canal plus le dimanche 2 Septembre, elle n’a pas été reprise par les autres médias.
Une inquiétante fissure serait apparue sur l’un des bassins de refroidissement, ce qui laisse craindre le pire en cas de séisme ou de typhon. La radioactivité dégagée en cas de rupture serait l’équivalent de 5000 fois celle de la bombe d’Hiroshima. Voir la vidéo sur le site "Les Chroniques de Rorshash" également auteur de l’article.
La piscine de Fukushima fait trembler le monde
« Si le bassin du réacteur numéro quatre devait s’effondrer, les émissions de matière radioactive seraient énormes : une estimation prudente donne une radioactivité équivalente à 5000 fois la bombe nucléaire de Hiroshima. »
Ces propos d’un spécialiste japonais font froid dans le dos. Rapportés par Le Nouvel Observateur, ils font écho à plusieurs articles parus ces derniers jours après le cri d’alarme lancé par des scientifiques.
Cette piscine couverte d’une simple bâche plastique contient 1500 barres de combustible nucléaire. Soit 264 tonnes. Le « pire legs de la catastrophe du 11 mars 2011 », assure Le Figaro, citant des experts.
Le bassin en question fait onze mètres de profond. Juché à trente mètre du sol sur le bâtiment très abîmé du réacteur 4, il sert à refroidir le combustible issu de la fission nucléaire avant son retraitement.
Tepco, l’opérateur de la centrale, assure avoir renforcé le bâtiment qui le supporte. Et ne prévoit pas de commencer à retirer les barres avant l’an prochain.
Tchernobyl fois dix
A ce stade, la piscine reste pleine d’eau. Environ un million de litres. Mais un nouveau séisme, un second tsunami, une violente tornade changeraient la donne.
A l’air libre, les barres chaufferaient sans pouvoir être freinées. Elles dégageraient dans l’atmosphère au moins dix fois plus de radioactivité qu’après Tchernobyl, selon les scientifiques.
D’autant plus inquiétant que cet été, les choses ont failli mal tourner. Le système de refroidissement tombé en panne, l’eau a commencé à chauffer, indiqueLa Libre Belgique. Elle aurait pu bouillir et disparaître. Heureusement, la situation a pu être rétablie.
Gravement et durablement
Mais en Extrême-Orient, la saison des typhons commence. « Je prie pour que, dans les semaines à venir, une violente tornade saisonnière ne s’abatte pas sur la centrale », confie auNouvel Obsl’ancien patron de l’Agence japonaise pour les sciences et la technologie.
Une nouvelle catastrophe pourrait signifier « la fin du Japon moderne et, en tout cas, une calamité pour l’ensemble de l’hémisphère Nord qui deviendrait gravement et durablement contaminé », assure l’envoyé spécial de l’hebdomadaire.(Newsnet)
Source :
http://blogdejocelyne.canalblog.com/archives/2012/09/03/25022128.html
Mais tout est prêt pour amener la catastrophe suivante :
Source ? : Les Echos.fr
04/03/2013
Deux tiers des réacteurs japonais pourraient redémarrer à terme-OurselAreva veut être une référence en matière de sûreté . Carnet de E172 mlns lié à la sûreté à fin 2012 E200 mlns de commandes visées pour 2013
Six réacteurs nucléaires pourraient redémarrer au Japon cette année, a estimé lundi le président d’Areva Luc Oursel, près de deux ans après la catastrophe de Fukushima.
Le patron du spécialiste public du nucléaire a également jugé lors d’une réunion avec la presse que près des deux tiers des 48 réacteurs japonais aujourd’hui à l’arrêt - sur un parc de 50 unités - pourraient être remis en service à long terme.
"On est dans un point bas (d’activité), mais si les centrales redémarrent, le Japon reprendra une place tout à fait significative", a souligné Luc Oursel.
La part du Japon dans le chiffre d’affaires d’Areva est tombée à 5% en 2012, contre 8% en 2011, et Fukushima a entraîné environ 940 millions d’euros d’annulations de commandes pour le groupe.
Areva est intervenu à Fukushima pour traiter les eaux du site, exploité par le japonais Tecpo, fournir des emballages de combustibles, décontaminer les sols et cartographier les pollutions par hélicoptère.
"On pense qu’il pourrait y avoir une demi-douzaine de réacteurs qui redémarrent d’ici à la fin de l’année 2013", a dit Luc Oursel. "A titre personnel, je reste dans l’idée qu’il y aura à peu près deux tiers des réacteurs qui redémarreront."
"Je reste confiant dans la possibilité que les populations puissent revenir habiter dans leur maison à un horizon à déterminer (...) sous réserve que les infrastructures économiques redémarrent. Si tel est le cas, la perception de cet accident majeur sera totalement différente et il y aura une très forte différenciation par rapport à Tchernobyl."
"UN INTERLOCUTEUR DE RÉFÉRENCE"
Areva, dont l’Etat français contrôle directement ou indirectement près de 87% du capital, souhaite développer auprès des électriciens son offre liée au renforcement de la sûreté nucléaire et se positionner comme une référence mondiale en la matière.
Le groupe a lancé depuis Fukushima un programme "Safety alliance" qui propose aux électriciens des analyses de sûreté, un renforcement de leurs équipements et une mise à jour de leurs procédures.
Ce programme représentait un carnet de 172 millions d’euros à fin 2012, le groupe prévoyant environ 200 millions de commandes supplémentaires en 2013.
Areva a jusqu’ici mis en place 85 projets auprès de 42 électriciens qui concernent plus de 200 réacteurs dans 16 pays, soit environ la moitié du parc mondial.
"Nous avons la volonté de positionner Areva comme un interlocuteur de référence dans le domaine de la sûreté des installations nucléaires, et ce sur l’ensemble des réacteurs, que nous les ayons construits ou pas", a déclaré Luc Oursel.
Pour ses propres installations françaises, Areva prévoit d’investir près de 200 millions d’euros d’ici à la fin de 2016 dans quatre bâtiments de gestion de crise à La Hague (Manche), au Tricastin (Drôme), Romans (Drôme) et à Marcoule (Gard).
La société va en outre lancer une offre destinée à faciliter l’allongement de la durée de vie des centrales, le groupe estimant que 150 réacteurs environ devraient bénéficier d’une extension de leur licence durant la prochaine décennie.
Luc Oursel a réaffirmé que l’accident de Fukushima n’aurait que peu d’impact sur la croissance du marché nucléaire mondial et qu’il inciterait probablement les Etats à se tourner vers des réacteurs de troisième génération tels que l’EPR, développé par le groupe français.
Tags : Santé Nucléaire International Japon Fukushima
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