Interview de Sylvain Baron, militant anti-UE qui créé l’association Les décrocheurs

@Didier29

Sylvain Baron a été exclu de l’UPR pour avoir harcelé une membre du CSA, à laquelle il demandait d’agir afin d’assurer un meilleur accès aux médias de François Asselineau.

Ce que veut Sylvain Baron est très nébuleux. C’est un europhobe convaincu auteur d’un manifeste très confus qu’on peut retrouver ici et qui expose son rêve. http://www.cercledesvolontaires.fr/2014/08/16/cinq-partis-politiques-se-federent-pour-sortir-la-france-de-lunion-europeenne-de-leuro-et-de-lotan/

Or, il se trouve que lors de ses années au sein de l’UPR, Sylvain Baron était l’un des militants les plus actifs dans la calomnie et l’insulte à l’égard de Nicolas Dupont-Aignan. Même s’il semble s’être calmé depuis, il me paraît assez mal placé pour réclamer l’unité des partis souverainistes.

Unité qui d’ailleurs est totalement inutile dans les faits, puisque parmi les 5 partis qu’il cite (Mpep, PCRF, UPR, DLR devenue DLF, Solidarité et progrès), seul DLF a une importance électorale et n’a donc, objectivement, aucun intérêt à absorber les autres partis qui ne lui apporterait pas grand chose. Le PCRF est un groupuscule : ils sont sympathiques, mais à mon avis se réunissent dans une cabine téléphonique. Le Mpep n’est pas très loin de cette définition, même s’il a une histoire et une audience (relative tout de même) en raison de la présidence de Jacques Nikonoff. Enfin, l’UPR est un vrai parti avec un nombre impressionnant d’adhérents (7 000 aux dernières nouvelles), mais électoralement son poids est à peu près nul. Surtout, son président, François Asselineau, est particulièrement haineux envers DLF : tant qu’il ne changera pas d’attitude, aucun rapprochement ne sera possible.

@Didier29

Je me permets de vous copié-collé une réponse faite à un autre supporter zélé de François Asselineau :

l faut arrêter d’invoquer la censure à tout bout de champ. François Asselineau n’est pas censuré : il a participé à Ce soir ou jamais, On n’est pas couché, BFM TV, est passé sur RMC, a été interviewé sur de multiples radios locales... Cette couverture médiatique est bien sûr faible, mais elle est proportionnelle à ses résultats électoraux proche de 0,4%. Il est donc tout à fait normal que l’UPR ne soit pas aussi représentée dans les médias que le FN, premier parti de France avec 25% des voix lors des dernières élections ou bien que DLF (près de 5% des voix)...

L’UPR n’est pas plus ni moins censurée que le MPEP ou Solidarité et Progrès par exemple (et je ne parle pas du PCRF, qui est un parti sûrement très estimable mais dont les adhérents peuvent se rassembler dans une cabine téléphonique d’après mes informations).

Ceci étant dit, il est évident que parfois François Asselineau a été censuré, comme sur Wikipedia. En même temps, vu le bénéfice que François Asselineau a retiré de cette affaire en terme de notoriété, au final, il est tout à fait gagnant !

Je me permets d’ajouter que le nombre d’adhérents de l’UPR, s’il correspond aux chiffres donnés par François Asselineau (ce qui n’est pas prouvé) est certes tout à fait impressionnant. Mais vous devez comprendre que le nombre d’adhérents n’est pas significatif., même s’il est intéressant.

Ce qui compte, pour un parti politique, ce n’est ni le nombre d’adhérents ni le celui de like sur la page facebook ou bien encore de "followers" sur Twitter, mais le nombre de voix. Et pour l’UPR, ce chiffre est cruel : 0,4 aux dernières nouvelles.