Judaïsme et sionisme : Jacob Cohen au cœur de la question

Entretien avec Jacob Cohen pour les non-alignés. Suite à sa conférence de Nice avec Marion Sigaut sur les arabes israéliens et les contradictions du sionisme, Jacob Cohen nous a gentiment accordé cet entretien de fond. Il y livre ses vues et au-delà son trajet personnel de juif anti-sioniste et d'ancien franc-maçon aujourd'hui en dissidence ouverte contre les manipulations de l'oligarchie. Au cours de cette entrevue nous avons tenté d'aller assez loin sur les notions complexes d'identité juive, de sionisme et de maçonnerie sur la fin de l'entretien. Merci encore à Jacob Cohen pour sa disponibilité et sa gentillesse. Celle d'un humaniste réel si ce mot a encore un sens après toutes les usurpations contemporaines de son sens premier. C'est aussi un Jacob Cohen plus intime que l'on découvre ici, un homme qui nous livre certaines vues touchantes sur sa judéité et la difficile question de la transmission, de l'identité et du rapport à l'universel.
C'est finalement, en une heure de temps, beaucoup des problématiques essentielles de l'intemporelle "question juive" qui sont ici abordées.

Tags : Judaïsme Sionisme

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un primate 11 février 2014 10:38

Intéressant et plein de bon sens.

Jacob Cohen remet au point certaines questions :

-La franc-maçonnerie n’est pas le pouvoir occulte sur lequel beaucoup fantasment. Le pouvoir occulte est ailleurs.

-Les juifs n’ont pas la volonté de régner sur le monde. C’est une vérité toute bête qu’il faut répéter sans cesse pour ne pas tomber dans l’impasse de l’antisémitisme.

-Israël est de plus en plus extrémiste. Pour exister, Israël est obligé d’exercer des violences. Violences qu’il finira par payer un moment donné.

En ces périodes de trouble permanent, ça fait du bien d’entendre un discours mesuré qui ne tombe pas dans les clichés.

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  Qaspard Delanuit 11 février 2014 11:54
  
  Le seul point sur lequel Jacob Cohen n’est pas très clair dans son propos concerne l’étrange idée d’une judéité athée. En réalité, cela n’a aucun sens, aucun autre sens que la persistance du religieux sous une forme culturelle, persistance qui ne pourrait pas durer longtemps (2 ou 3 générations, pas plus). Et d’ailleurs, il le dit lui-même : il ne peut pas transmettre son identité juive "athée" (le résidu juif qui reste de son éducation) à ses enfants.
  
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    la mouche du coche 11 février 2014 20:49
    
    Oui. Un juif athé se fond tôt ou tard dans le peuple où il habite. S’il ne le fait pas, ses enfants le feront. Seuls les religieux subsistent puisqu’ils transmettent.
    
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    la mouche du coche 11 février 2014 23:20
    
    Je viens de regarder la vidéo. Ce monsieur est plein du bon sens et de la sagesse de l’homme qui a vécu.
    Le seul point sur lequel il n’arrive pas à répondre : pourquoi l’Etat d’Israël de laique est devenue religieux. La réponse est peut-être toute simple (elle vient de ma mère avec qui j’étais en Israël) Qu’est-ce qui peut rassembler un russe, un allemand, un marocain, un brésilien quand ils se retrouvent dans un désert ? Ils n’avaient rien en commun si ce n’est la religion. C’est pour cela que celle-ci s’est affirmée dans le pays et que l’Etat est devenu théocratique. Cela a soudé le pays.
    
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    Scalpa 11 février 2014 23:54
    
    Jésus a traverser la méditerranée a pied sans se les mouiller.
    
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