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Accueil du site > Tribune Libre > Les gènes de la République et de Peillon ? Le plan d’Éducation nationale de (...)

Les gènes de la République et de Peillon ? Le plan d’Éducation nationale de Lepelletier

Par Marion Sigaut

 

 

Nous apprenons grâce à ce plan soumis à Robespierre et loué par ce dernier qu’il existe, au delà des soubresauts, revirements et dynamiques capitalistes globales, un génotype propre à notre Sainte république.

 

Notre point de départ est cette lubie de certains révolutionnaires, élément central et condition sine qua non de tout régime totalitaire, voulant, concevant puis imposant l’avènement d’un homme nouveau, libéré des contraintes, sentiments et influences du passé. Ce nouvel individu, remodelé par la machine étatique dont l’éducation nationale, serait l’incarnation de l’homme idéal telle que pensée par l’idéologie dominante. Le salut passera par l’éradication de l’homme du passé. Cette révolution du genre humain amènerait à l’édification d’une société au cadre de vie optimal, c’est-à-dire une collectivité dont la finalité serait l’utilité et le bohneur de chacun.

 

De ce principe fondateur, une stratégie doit se mettre en place afin que la foule puisse dans un premier temps acquisser et ensuite se rallier intégralement à ce changement radical de paradigme. Après la prise de pouvoir des républicains et la mise en branle d’une machine d’état avec une assise suffisamment solide afin que rien ne l’en déloge, ce qui constitue la phase de l’accepetation, la deuxième étape se veut l’inculcation à l’intérieur de nos petites têtes blondes (ou crépues) de la "religion républicaine", terme que je reprends à ce grand bienfaiteur de l’humanité et du genre humain qu’est Vincent Peillon. Dans la vidéo proposée ci-dessus, il est question non pas d’une instruction, mais d’un programme bien défini mêlant exploitation enfantine , cadre scolaire militaire puisque ceux qui ne se conformeraient pas seraient humiliés et punis devant leurs camarades et aussi par une nourriture destinée habituellement en temps de grande famine. Toute proportion gardée, il est primordial de noter l’acharnement hystérico-psychiatrique de nos deux ministres à l’annonce du succès des journées de retrait et la punition des parents récalcitrant à ce que l’éducation sexuelle de leurs enfants se fassent à l’école primaire selon certaines sources (voir lien en fin de page pour ceux qui l’apprendraient ou qui n’auraient pas pu se le procurer). La théorie de l’homme nouveau combattra tous ceux qui se poseront des questions légitimes, car cela n’est ni plus ni moins qu’un bouleversement de civilisation, quand même !

 

La justification de tels procédés pour des enfants allant de 5 à 12 est double. La Répubique pourrait se targuer d’un fait inédit et qui lui serait intrinsèquement propre dans l’histoire : la généralisation de l’enseignement et des savoirs fondamentaux à l’ensemble de la population. Ensuite, conséquence logique de cette nouvelle donne, l’indifférenciation sociale des élèves au sein des classes permettrait que l’ensemble des classes sociales se tourne vers une conception plus noble, plus juste, plus égalitaire des rapports sociaux.Le riche et le pauvre grandissent à l’intérieur du même moule et seront donc dépossédés de leurs anciens mauvais penchants : l’avarice et la religion du veau d’or comme fin en soi pour les uns ; convoitise et ignorance pour les autres.

 

Répondons alors directement au deux points : la généralisation de l’enseignement avait commencé sous la royauté, bien que progressant de manière peu soutenue, et était encouragé par les jésuites chassés sous Louis XV du royaume de France par l’action des jansénistes ( voir une conférence de Marion sigaut sur le sujet) et très probablement des loges. Ici, la république ne fait que s’encenser et reprendre à son compte une dynamique séculaire tout comme le jacobinisme ne fut que la continuation de la lutte anti-féodale entreprise par nos rois. Aussi, l’égalitarisme scolaire appuyé sur une logique militariste qui n’aurait rien à envier à la Prusse, ne résoud pas le problème fondamental des disparités économiques causée par une révolution qui se définit économiquement comme libérale et imposant un cadre global contractuel qui fera le bohneur des classes dirigeantes.

 

Alors, cette continuité dont le résultat est un monde totalitaire de marché, soit une masse informe composée d’individus atomisés dépendants d’un état auoritaire, puisque seule structure solide et d’envergure, légitimé par une nouvelle religion universelle, elle sans dieu : la religion des droits de l’homme (véritable croisade guerrière ou jihad belliqueux) du monde contemporain pour le côté moral de la chose et par un monde de jouissance consommatrice inextinguible et inamovible , nous questionne tout simplement. On s’interroge alors sur ce que pourrait être la république authentique, ce qu’elle aurait de noble sans cette falsification de l’histoire ou cette dénaturation, sujet d’un probable prochain article.

 

Liens complémentaires :

 

Document azur sur le genre

 

Une conférence sur les rapports Jansénistes/Jésuites

 

 

Tags : Education Histoire




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114 réactions à cet article    


  • 9 votes
    Éric Guéguen Éric Guéguen 10 février 2014 10:36

    C’est un peu à charge je trouve, dommage.
    Je m’inquiète un peu de constater qu’on en veut tant à la République - pas seulement ici - et de lui imputer tous les maux de notre époque. Elle ne se résume ni à Robespierre, ni à Peillon, ni au colonialisme, ni aux années 30, ni à la guerre contre le christianisme.
    La République, c’est aussi et avant tout un principe né en Italie avant le christianisme.


    • 6 votes
      Frida Frida 10 février 2014 11:27

      @Guéguen

      je partage votre commentaire.
      J’ai l’impression que certains articles relèvent plus du prosélytisme que de l’information critique...


    • 9 votes
      Nora Inu Nora Inu 10 février 2014 11:45

      Frida ,


      J’ai l’impression que certains articles relèvent plus du prosélytisme que de l’information critique... SIC

      C’est l’hôpital qui se fout de la charité !

    • 5 votes
      Rounga Rounga 10 février 2014 11:48

      Je m’inquiète un peu de constater qu’on en veut tant à la République - pas seulement ici - et de lui imputer tous les maux de notre époque. Elle ne se résume ni à Robespierre, ni à Peillon, ni au colonialisme, ni aux années 30, ni à la guerre contre le christianisme.


      Surtout que des Républiques, en France, on en a connu cinq !
      Mais la vidéo est tout de même intéressante. Elle jette une lumière intéressante sur certains idéaux égalitaristes.


    • 2 votes
      Frida Frida 10 février 2014 11:56

      Nora Inu

      "C’est l’hôpital qui se fout de la charité !"

      si tu le penses...


    • 8 votes
      Nora Inu Nora Inu 10 février 2014 12:25

      Frida ,


      bien sûr que je le pense .
      Je te renvoie il y a quelques jours quand tu proposais trois articles anti-islam par jour !
      Même Hieronymus t’avait signalé que "ça va , on a compris" (en gros , je ne cherche pas son commentaire qui était bien rédigé) .
      Pour une "agnostique" (c’est ce que tu m’avais dit être) , je trouve que tu n’as bizarrement qu’une seule cible , qu’une seule détestation .
      Qu’un seul discours , qu’un seul prosélytisme : " l’islam c’est de la merde ! " .
      Le même discours que celui de nos élites ...

      Et tu es agnostique de quoi ?
      Tu hésites entre quoi ?
      Tu ne sais choisir qu’entre : Pas de dieu (comme Cavanna) , et ... quel dieu ???

      Visiblement , pas allah !
      Mais c’est quoi ton hésitation ?
      yahvé ? ... Si oui , tu as raison , c’est dans l’air du temps .

    • 4 votes
      Frida Frida 10 février 2014 12:31

      @Nora Inu

      je te réponds quand même que cela ne vaut pas la peine de répondre à ton commentaire....


    • 2 votes
      Nora Inu Nora Inu 10 février 2014 12:58

      Frida ,


      Pourquoi ?
      ça t’embête de répondre ?

      C’est quel point qui te bloque ?

    • 2 votes
      Frida Frida 10 février 2014 13:36

      @Nora Inu

      "

      Pourquoi ?
      ça t’embête de répondre ?
      C’est quel point qui te bloque ?"

      rien ne me bloque, mais comme tu as vu juste, à quoi bon...


    • 4 votes
      Nora Inu Nora Inu 10 février 2014 14:24

      frida ,


      en voilà une défilade minable !
      Tu ne réponds jamais à aucune question , te défilant par un sophisme de bon aloi ...
      Puis en pratiquant l’inversion accusatoire ...

      Too bad ...

    • 2 votes
      Morpheus Morpheus 10 février 2014 20:33

      @ Eric
       
      As-ton le droit d’être anti-républicain ?
       
      Je veux dire : sans être automatiquement taxé de fasciste ou d’anti-démocrate (parce que, justement, si je suis anti-républicain, c’est bien parce que je suis démocrate smiley )


    • 1 vote
      Éric Guéguen Éric Guéguen 10 février 2014 21:27

      @ Morpheus :
       
      Je vous retourne la question : a-t-on le droit d’être réticent à la démocratie ?
      Qu’est-ce qui est le plus mal vu à l’heure actuelle ? Être anti-républicain, ou être anti-démocrate ?


    • 2 votes
      Morpheus Morpheus 11 février 2014 19:32

      @ Eric
       
      Et bien, compte tenu de la longue imprégnation de la propagande qui place, en France, la République sur un piédestal et en a fait une sorte de mythe indépassable, critiquer la République, c’est considéré comme une attaque contre la France et tout ce qu’elle représente. On se doute quand même bien d’où vient cette propagande et pourquoi elle est faite, surtout lorsque l’on a pris connaissance de la fabrication du mythe républicain dès la Révolution et au XIXe s. Donc, en France, critiquer la République est considéré pratiquement parlant, pour une grande majorité de gens, comme une trahison des valeurs de la France. Ce qui est irrationnel.
       
      Pour la seconde question (critique de la démocratie), vous savez bien, Eric, que le sujet est biaisé dans la mesure où cette même propagande a fait que, dans l’esprit du grand nombre < république = démocratie >, même si cela n’est absolument pas le cas, et dès lors, nous sommes confronté à une affreuse confusion qui rend la question pratiquement insoluble en l’état.
       
      Être perçu comme anti-démocrate sera, pour un grand nombre, considéré comme anti-républicain - et vice versa, cela même si ce n’est pas pertinent.


    • vote
      Éric Guéguen Éric Guéguen 11 février 2014 20:57

      Morpheus, regardez donc les différentes définitions du mot république et osez après cela me dire que nous sommes effectivement en république. Ce mot a été au moins autant frelaté que la démocratie, que vous le vouliez ou non.

      Quand vous attaquez la "république" par commodité de langage (ou l’idée que vous croyez vous en faire), vous adoptez vous aussi les trahisons sémantiques de l’oligarchie.


    • vote
      Morpheus Morpheus 12 février 2014 11:19

      Même les dictatures les plus féroces du XXe s. se faisaient appeler "républiques" (bananières), c’est dire si le mot est galvaudé, sur ce point nous sommes d’accord.
       
      Mais il n’est pas vrai, Eric, que JE malmène, moi, le mot, c’est un mauvais et injuste procès que vous me faites là. Je critique la république non en fonction de telle ou telle définition, mais en fonction des FAITS, de ce que sont ou de ce que furent les régimes républicains. Et aucun de ces régimes ne fut démocratique, tous furent oligarchiques.


    • vote
      Éric Guéguen Éric Guéguen 12 février 2014 13:19

      À votre tour, ne faites pas de l’accident athénien une généralité envisageable de nos jours sur toute la planète... Vous idéalisez un mot que jamais personne n’a été capable d’appliquer dans les faits à grande échelle.
      Je le répète : la république n’est pour vous qu’un moyen bien commode de nommer les ennemies de la démocratie, régime dont vous passez sous silence les manquements et les incohérences par dégoût de nos politiciens.

       

      Le principe de république est le premier véritable mouvement de dépassement de la puissance d’un seul.


    • 1 vote
      l'argentin l’argentin 10 février 2014 11:12

      • 7 votes
        Éric Guéguen Éric Guéguen 10 février 2014 11:20

        Et pourtant...
        Sarko en finale face à MLP, la gauche va nous refaire le coup d’aller voter avec des gants et des pince-nez... smiley  smiley  smiley


      • vote
        Qamarad Qamarad 10 février 2014 14:46

        @Argentin
        Je ne vois pas le rapport avec l’article. Sarko, copé, fillon, Hollande, DSK et les autres se réclament de cette république. Pas de récupération anti-républicaine de leur part.


      • 4 votes
        morice 10 février 2014 11:20

        et encore l’extrême droite qui envahit Agoravox TV !!

        Sigaud est aussi historienne que Jeohnny Hallyday !!! elle ne professe que des inepties, et fait partie de l’équipe du demeuré historique Soral..

        elle n’a aucune connaissance historique sérieuse, et semble surtout avoir été traumatisée dans sa jeunesse de catho coincée par une expérience en Kibboutz qui semble l’avoir secouée. Depuis, tout n’est que bêtise chez elle, mélangée dans un fatras de racontars présentés comme études sérieuses. Elle est malade, à vouloir voir des complots partout et des enfants détournés tout autant : elle n’avance AUCUNE preuve historique de ce qu’elle clame et fonctionne uniquement par a-prioris : secouée, elle l’est vraiment. Un cas pshychiatrique, oui, mais une historienne certainement pas !!! 

        • 10 votes
          l'argentin l’argentin 10 février 2014 11:23

          "elle clame et fonctionne uniquement par a-prioris " comme vous en somme ?


        • 15 votes
          Piloun Piloun 10 février 2014 11:38

          Où se trompe t-elle, quels bêtises professe t’elle ? En sommes, mis à part les insultes, as tu des arguments à lui opposer ? Quels historiens de la révolution et du XVIIIème conseilles tu de lire et quels ouvrages ?


        • 3 votes
          Rounga Rounga 10 février 2014 14:31

          morice,
          Tout ce que dit Marion Sigaud est sourcé. Elle cite dans le texte, elle a les documents qui prouvent ce qu’elle avance. On peut certes dire qu’elle prend parti et qu’elle est émotive, mais pas qu’elle ne fait pas un travail sérieux.


        • 2 votes
          Éric Guéguen Éric Guéguen 10 février 2014 14:38

          Exact. Il est constant de vouloir disqualifier l’adversaire sur les idées en mettant en cause sa légitimité. Or, on peut très bien ET reconnaître cette personne en tant qu’historienne à part entière, ET lui reprocher un engagement partisan.


        • 2 votes
          Qamarad Qamarad 10 février 2014 14:48

          @morice
          Votre réputation vous précède. Si vous voulez apporter une critique, ce que je consens volontiers, il faut le faire sur le terrain des idées en ayant vu la vidéo et lu l’article. Pas de procès en sorcellerie, s’il vous plaît...


        • vote
          Qamarad Qamarad 10 février 2014 14:51

          Et, dernière précision : "le goût de la vérité n’empêche pas de prendre parti" Alfred Camus
          Camus a tout dit à travers une phrase sur le rapport des subjectivités...


        • vote
          Éric Guéguen Éric Guéguen 10 février 2014 14:58

          Mince... Albert Camus n’était autre en fait... qu’Alfred Camus ?
          On nous cache des trucs ! smiley


        • vote
          Qamarad Qamarad 10 février 2014 15:16

          @Eric Guéguen
          Vous voyez ! On en apprend tous les jours !


        • 7 votes
          Gollum Gollum 10 février 2014 11:32

          Intéressant. Mais je la soupçonne de plus en plus de manichéisme. L’histoire de fabriquer un homme nouveau n’est pas nouvelle.. Elle date du.. christianisme.


          C’est en effet une idée chrétienne. Comme l’égalité républicaine est aussi une récupération d’une vieille idée chrétienne.. Il n’y a plus ni homme, ni femme, ni esclave… ça doit se trouver chez St Paul..

          D’ailleurs il existe un journal chrétien qui ne laisse place à aucune ambiguité : http://www.hommenouveau.fr

          Bon c’est vrai que c’était de sacrés enfoirés nos républicains de l’époque..
          Mais les chrétiens d’avant n’étaient pas des bisounours non plus..

          Elle évoque aussi le mépris des révolutionnaires pour les paysans naïfs..

          Mais on avait la même chose chez Colomb arrivant en Amérique et qui note que les Indiens sont naïfs et que donc on pourra aisément les exploiter

          Bref faut arrêter un peu le manichéisme et faut pas oublier qu’après 1789, plus de bûchers pour les hérétiques ou ceux qui déplaisaient à l’Église..

          • 7 votes
            Éric Guéguen Éric Guéguen 10 février 2014 11:44

            D’accord avec vous.
            J’ajouterais que pour aller à l’encontre de l’"homme nouveau", porteur de tant de choses douteuses, il faut remonter jusqu’à l’Antiquité. Les Grecs avaient en effet l’idée d’une nature humaine à accomplir. Avec le christianisme, cette nature devient suspecte, il faut la racheter. Et avec la modernité scientifique et techniciste, c’est encore pire : Dieu n’est en fait qu’une lubie, quant à la nature, il faut à présent songer à la dépasser.


          • 5 votes
            Piloun Piloun 10 février 2014 12:07

            Ca y est, bientôt la théorie du genre ça va être aussi la faute des chrétiens. Vous en avez pas marre de nous cracher à la gueule et de salir notre religion, sérieux ?
            On peu aussi parler de temps en temps de la paix de Dieu, un mouvement de pacification pour réduire la violence au moyen âge. L’église a éviter que la France sombre dans le chaos et l’anarchie. Mais rien de plus facile aujourd’hui de la dénigrer, oui il y eu des massacres innommables en son nom, tout comme il y a eu les pires horreurs au noms de l’athéisme.


          • 7 votes
            Éric Guéguen Éric Guéguen 10 février 2014 12:16

            En ce qui me concerne Piloun, en tant que catholique, je n’hésite pas à défendre l’Église lorsqu’elle doit l’être. L’amour prépubère de la révolution permanente et la haine du passé en tant que tel, je trouve ça d’une rare stupidité. Mais c’est précisément parce que les progressistes béats doivent énormément au christianisme, sans le savoir, ou en feignant de ne pas le savoir pour les plus lettrés d’entre eux, qu’ils sont si risibles.
            Me comprenez-vous ?


          • 3 votes
            Gollum Gollum 10 février 2014 12:25

            je n’hésite pas à défendre l’Église lorsqu’elle doit l’être.


            Pareil pour moi. Je ne le fais pas ici car ici on a des "chrétiens" tendance sectaire qui m’indisposent fort et qui ont l’insulte facile à la bouche

            Mais j’ai toujours défendu le christianisme, du moins tel que je le comprends..

            Je reviens sur cette idée d’homme nouveau et de combat culturel qu’il implique, pour rappeler que les chrétiens ont tout fait pour éradiquer le paganisme avec les fêtes qui allaient avec… et ça ne s’est pas toujours fait dans la joie et la bonne humeur…

            Ce que je déteste c’est les manichéens persuadés de détenir la vérité avec un grand V.. qu’ils soient chrétiens ou républicains style Peillon.. les uns ne valant pas mieux que les autres..

          • 3 votes
            Gollum Gollum 10 février 2014 12:30

            Le vocable salir notre religion est très révélateur d’ailleurs.. Cela veut dire que le christianisme de la grande époque était pur et immaculé ? 


            Sérieusement j’en doute fort.

            En plus je n’ai fait que rappeler certaines vérités afin d’équilibrer les choses et afin que les gens ne partent pas dans un nouveau fanatisme qui ,ne serait rien d’autre qu’un ancien fanatisme réchauffé..

            On n’a vraiment pas besoin de ça.

          • 3 votes
            maQiavel maQiavel1983 10 février 2014 13:58

            @Gollum

            -Ce que je déteste c’est les manichéens persuadés de détenir la vérité avec un grand V.. qu’ils soient chrétiens ou républicains style Peillon.. les uns ne valant pas mieux que les autres..

            R / Le problème est que les uns ont le pouvoir et les autres pas.

            Et oui, le christianisme crée un homme nouveau (puisque le chrétien est né de nouveau) mais il n’y a aucune contrainte. On peut rejeter le foi chrétienne ou y adhérer, Peillon, lui, ne nous laisse pas le choix. 


          • 3 votes
            Éric Guéguen Éric Guéguen 10 février 2014 14:28

            Mach’, en vous appuyant sur les chrétiens exaltés pour renverser Peillon et sa clique, lorsque ces mêmes chrétiens vous interdiront certains sujets, vous serez bien avancé... smiley


          • 3 votes
            maQiavel maQiavel1983 10 février 2014 14:44

            @Gueguen

             Moi, j’ai toujours dit qu’une révolution qui ne prendrai pas en compte les libertés fondamentales ne ‘m intéresse pas.

            Par ailleurs la question pour moi n’est même pas de renverser les gens au pouvoir pour en mettre de nouveaux, qui tôt ou tard, quoi qu’on en dise et quels qu’ils soient, feront la même chose, c’est le fameux cycle Polybien.

            Pour briser ce cycle, il faut des contre pouvoirs. Le gouverné doit pouvoir contraindre le gouvernant institutionnellement sinon, c’est la catastrophe.

            « Le pouvoir va jusqu’ à ce qu’il trouve une limite, pour qu’il n’abuse pas, il faut lui en mettre  ».Etienne Chouard. smiley

             


          • 1 vote
            Gollum Gollum 10 février 2014 15:17

            D’accord avec Guéguen encore une fois.. 


            Moi je crois qu’il faut une seule révolution : une révolution spirituelle. Ce qui nous tue c’est le matérialisme, le règne de l’argent.. Mais si au lieu d’une révolution spirituelle on ne fait que revenir à un christianisme plus ou moins autoritaire et rétrograde, là je ne marche plus.. Et la conférence commune de Sigaut avec Livernette dont le sectarisme n’est plus à démontrer a de quoi interroger et même inquiéter..

            Je suis contre les droits de l’homme qui pour moi sont le germe de l’égoïsme et de l’individualisme moderne. Dieu premier servi. Mais cela se fait dans les cœurs et individuellement d’abord. Remettre Dieu au centre, refuser le confort qui ne fait que détruire la nature, remettre la nature au centre aussi, remettre la solidarité et l’entraide à l’honneur, mais revenir simplement à un christianisme bigot, non. Ce ne sera pas suffisant.. d’ailleurs cela ne l’a pas été avant et il s’est fait laminé. Ce n’est pas un hasard..

            Donc oui les libertés fondamentales ne sont pas négociables. Nous sommes bien d’accord là dessus… 



          • vote
            Éric Guéguen Éric Guéguen 10 février 2014 15:37

            Chose amusante Gollum : à l’instant même où vous écriviez ceci, ce Monsieur Livernette déposait son premier commentaire sur Agoravox.


          • vote
            Rounga Rounga 10 février 2014 15:42

            Attendez, il me semble qu’il y a quelque chose qui vous échappe.
            Parler d’homme nouveau, c’est effectivement commun aux bolcheviques, aux révolutionnaires, et aux chrétiens. Mais il y a une différence. Le christianisme prédit l’avènement de l’Homme nouveau, c’est-à-dire de l’homme dont la nature aura été transfigurée par le Christ, dont les saints sont un aperçu. Les idéologies de l’homme nouveau, elles, proposent non pas de le faire advenir par le secours divin, mais de le produire en série, par une prise en main de l’appareil d’Etat et un changement de mentalité par la propagande. Dans la christianisme, l’homme nouveau est celui qui est mort au monde pour ressusciter en l’Esprit. C’est une problématique individuelle et spirituelle. Dans les idéologies révolutionnaires, l’homme nouveau est celui qui naîtra dans le monde futur transformé par la révolution. C’est un projet collectif et matérialiste.



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