Liberté d’expression ? Par Éric Guéguen
Voici le treizième volet de la série de vidéos proposées par notre ami Éric Guéguen consacré aujourd'hui au thème, ô combien récurrent et actuel, de la liberté d’expression.
L’intérêt et l’originalité de cette vidéo résident dans le fait que, pour la première fois à ma connaissance parmi les nombreux avis déjà exprimés sur ce sujet via le net, on analyse le paradoxe que constitue la liberté d’expression avec la modernité démocratique et ses "valeurs" comme celle que l’on appelle démocratie d’opinion". Le fait est que nous vivons au sein d’ une société dans laquelle d’un côté le peuple ressent de plus en plus un bridage de la liberté d’expression et de l’autre, l’oligarchie au pouvoir ressent de plus en plus un "relâchement" de la parole qu’il convient alors de brider. Le cas typique du racisme pris en exemple par Éric est révélateur du mal-être dans lequel se trouve un système qui repose sur une démocratie d’opinion où, par définition, toutes les opinions se valent. Ainsi, plutôt que de chercher à combattre le racisme en amont par l’argumentation rationnelle en essayant de convaincre que le racisme est une erreur (donc une mauvaise opinion), l’oligarchie va chercher à combattre le racisme en aval en niant purement et simplement le fait qu’il s’agisse d’une opinion mais que cela constitue un délit. Ce qui met fin à toute discussion et ce qui permet ainsi au système de continuer à affirmer avec la plus grande des hypocrisies que "toutes les opinions se valent".
Le débat est donc ouvert
Tags : Politique Information et Médias Société Démocratie Citoyenneté Médias Culture Liberté d’expression
160 réactions à cet article
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@yoananda
La stupidité manifeste c’est que la racisme est bien moins un problème en Europe, qu’aux USA....On se souvient de la ségrégation des noirs aux USA jusque dans les années 60 ?
Le racisme c’est de la foutaise pour les cons...Il y en a toujours eu, mais trés minoritaire. C’est de l’enculage de mouche.
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Non, ce n’est pas le racisme qui est un délit, c’est son expression.
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@yoananda
on ne peut criminaliser les pensées.Vous pourriez avoir envie de tuer votre belle mère, c’est tout à fait légal.
Par contre de la tuer, non.
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@yoananda
Mais dans la pratique tu as raison puisque le juge condamne les intentions : Charlie Hebdo peut, parce qu’il n’a pas l’intention de blesser et qu’il veut juste faire rire, alors que Dieudo ne peut pas, parce que lui incite à la haine. -
@philouie
Vous devez confondre... Les types de Charlie Hebdo se sont quand même fait buter. En terme de condamnation ils dépassent largement l’autre comique hein !Mais le cas Dieudonné est flagrant d’une volonté de condamner les idées et non plus les actes (racistes, antisémites, et... antisionistes)
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@WakeUp
Les types de Charlie Hebdo se sont quand même fait buter.Oui justement par des gens qui voulaient limiter la liberté d’expression, pour preuve, les lois sur le renseignement qu’ils ont fait voter aux bénéfices de leurs crimes.
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d’ailleurs vous avez remarqué la supercherie :
On nous dit : ces types en veulent à la liberté d’expression, en conséquence de quoi, ce qu’on va faire, c’est limiter la liberté d’expression.
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@philouie
Oui mais bon, si on a pas encore compris que le pouvoir est aux enculés... -
Valls veut remplacer le mot race inscrit dans notre constitution, ceci pour deux raisons, prendre le contrôle de notre règle du jeu et adapter celles ci au mondialisme autoritaire, et ainsi satisfaire Israël le mégalophage.
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@Lisa Sion
C’est Valls et ses semblables qu’il faut effacer du monde des vivants, pour commencer. -
@Lisa Sion
C’est comme le mec qui remplace épuration raciale par épuration ethnique....C’est plus politiquement correct !Ni race, ni ethnie, ni français....Que des mongoliens....
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"Le cas typique du racisme..."
Comment peut-parler de "cas typique du racisme", sans donner une définition précise du racisme dont il est question ?Imaginons une famille de souche, égarée dans une banlieue émotive qui ne l’a pas toujours été, et qui n’en peut plus de ses voisins malgré elle, de leurs moeurs, us, coutumes, traditions,pratiques et comportements, et qui finit par déménager en évitant tous les endroits majoritairement occupés par certaines populations, dont elle fuit, justement, la proximité.Cette famille nourrit à l’évidence des préjugés. Elle est coupable de racisme.Et à partir de là, comment peut-on prétendre que son "racisme" est un délit, une erreur, une mauvaise opinion, voire une bêtise qu’il convient de combattre, en amont, par une argumentation rationnelle, et que le recours à l’intelligence serait le bienvenu pour lui permettre de surmonter le principe de précaution (raciste) qui l’anime ?-
@César Castique
Dans votre exemple, il ne s’agit simplement pas de racisme, votre famille part d’un quartier où habite des populations qui ne possèdent pas ses codes culturels.Le racisme consiste à porter des jugements sur des personnes selon des critères biologiques discriminants, ça va plus loin que la banale incompatibilité culturelle.
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@maQiavel
voudriez vous dire que l’on peut développer du racisme envers des pseudos intello qui font de l’entrisme à tv liberté tout en ayant globalement la même culture ? -
@maQiavel
"Dans votre exemple, il ne s’agit simplement pas de racisme (...) ."
N’importe quel antiraciste, même débutant, vous dira qu’il n’est écrit nulle part qu’il existe des codes culturels rendant le "Vivre Ensemble" impossible et que le racisme, c’est précisément de croire qu’il y a des peuples qui ne sont pas faits pour vivre ensemble.
"Le racisme consiste à porter des jugements sur des personnes selon des critères biologiques discriminants, ça va plus loin que la banale incompatibilité culturelle"
C’est votre définition, je doute qu’elle soit retenue par la galaxie antiraciste, et je vous renvoie à ma question initiale.
Pour le reste, je vous signale que pour un antiraciste professionnel, comme Pierre-André Taguieff, le néo-racisme est justement culturel. Il écrit, dans le Hufffington Post du 27 septembre 2012 :
"Le rejet peut se fonder classiquement sur l’apparence physique, notamment sur la couleur de peau, mais il tend aujourd’hui à privilégier les caractères culturels, au premier rang desquels on trouve la religion."
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@César Castique
qu’il existe des codes culturels rendant le "Vivre Ensemble" impossibleVous pouvez précisez ce que vous entendez par là ?
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@César Castique
On se fiche de ce que disent les antiracistes institutionnels, le monde est bourré de militants qui travestissent le sens des mots.
Je connais un peu micnet qui a rédigé l’article, ainsi que Gueguen qui s’exprime dans la vidéo et vous pouvez me croire qu’ils ne font pas partie de cette catégorie.
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@philouie
"Vous pouvez précisez ce que vous entendez par là ?"
Ni plus ni moins que ce qui est écrit. La gauche est, par conviction, universaliste et elle croit en un sens de l’histoire qui débouchera sur l’édification d’une humanité pacifiée, fraternelle et solidaire, dans laquelle chaque être humain sera un frère pour tous les autres dans un "Vivre ensemble" au faux airs de paradis terrestre, indépendamment des différences de codes culturels.
Donc, quand on croit à ce genre de sornettes, on est obligé de croire à la vocation de toutes les communautés à se mêler les unes et les autres, même si les codes culturels sont inconciliables.
Et inconciliables à un point tel que les Arabes, les Espagnols et les Juifs ont pu vivre sept siècles durant*, sur un même territoire, sans que ce métissage généralisé auquel certains chimériques aspirent encore, ne produise un nouveau peuple appelé à se substituer aux Espagnols "d’origine"..
* Sept siècles, pour situer, c’est le laps de temps qui nous sépare du début du règne de Philippe le Long
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Où commence le racisme ?
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Par la couleur de cheveux de son voisin (roux) de même culture, de même village, de même condition sociale ? Causes ? Allergie aux carottes, jalousie financière/affective ?
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Si on a toujours refusé de baiser une femme noire, par simples goûts esthétiques, n’aimant pas la carrosserie noire et intérieur rose, comme moi, c’est plus grave que de ne pas vouloir baiser une femme obèse, de même culture/milieu social pour la même raison ? Elle est où la différence ? Dans l’infraction des codes imposés par la pensée unique ? Je ne connais pas de CRIF ou de CRAN pour les moches et les têtes de turcs bien de chez nous et pourtant le "sentiment" de rejet est le même, seulement eux, souffrent en silence et ne font pas déplacer un premier ministre à la con quand ils s’automutilent en hurlant aux nazis des cours de récré.
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Les humains ont encore le droit de se détester ou de s’aimer comme bon leur semble, il me semble non ?
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J’aime pas les religieux, c’est mon droit le plus strict car ils m’ont fait chier durant mon enfance/adolescence (les cathos de merde) c’est pas pour recommencer à passé 40 ans avec les musulmans, est ce qu’on a encore le droit de le dire ou pas ? A force de vouloir réglementer le vivant, il reviendra dans la face de tout le monde, chassez le naturel, il revient au goulot...
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J’aime pas les flics, car ils m’ont fait chier depuis mon enfance, on a encore le droit de stigmatiser une partie de cette population pour son appartenance à un corps de débiles assermentés et uniformes qui ne méritent que crachats et quolibets ?
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A quand les associations Touche pas à mon gros ou LICRASSE : ligue internationale contre les roux et les anorexiques ? Que ce ne soient pas toujours les mêmes à se goinfrer sur le dos des autres.
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@yoananda
J’ai lu ton commentaire mais tu mélanges beaucoup de choses.
-sauf que la "culture" découle en grande partie (pour ne pas en totalité, mais ça je n’en sais rien) de critères biologiques...
------>Lorsque je parle de critères biologiques je fais allusion au phénotype et non de l’environnement.
Les cultures sont bien évidemment fonctions sont des environnements géographiques, des climats, de l’histoire interne des peuples ainsi que de leurs interactions avec les autres peuples, et de beaucoup d’autres choses .La culture est de l’ordre de l’acquis alors que le phénotype est de l’ordre de l’inné.
Une personne d’origine Chinoise ou camerounaise peut si elle évolue dans l’environnement français acquérir la culture française. Mais cette personne n’en gardera pas moins le phénotype de sa population d’origine.
Le propre du raciste est justement de faire une confusion entre les deux. Ce que tu fais.
Donc je reprécise : le racisme consiste à porter des jugements sur des personnes selon des critères phénotypiques discriminants, ça va plus loin que la banale incompatibilité culturelle.
-Ce sont des stratégies comportementales dictées par notre génome afin que ces derniers se reproduisent le plus possible.
------>Je n’ai pas envie d’entre dans les détails mais tu as la sale habitude lorsque tu parles de génétique de trop t’avancer sur certaines questions et de les asséner en vérité pour des raisons idéologiques alors que tes formulations inadéquates. Du coup, ça devient grotesque. Méfie toi , sincèrement , tu devrais faire preuve de prudence ...
-Si toutes les cultures se valent dans le sens ou elles sont toutes adaptés à leur éco-systèmes
------> Oui mais les cultures varient parce que les environnements varient eux-mêmes, ce n’est pas seulement une question d’écosystème mais d’accidents historiques aussi. De choix aussi.
La culture n’est pas quelque chose de figé, la culture des français d’aujourd’hui n’est pas la culture des habitants de ce territoire il y’a 5000 ans.
La culture est modulable et est partie dépendante des nos choix et en partie dépendante des nécessités environnementales et historiques.
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@yoananda
-non on ne s’en fiche pas du sens que donne les anti-racistes au mot raciste, parce que ... tu peux te retrouver en prison ou à devoir payer une amende à cause de cette définition !
------> Tu n’as pas suivi le fil de discussion, je répondais à césar castique sur ceci :
« Comment peut-parler de "cas typique du racisme", sans donner une définition précise du racisme dont il est question ? »micnet et Gueguen ne sont pas des antiracistes institutionnels et lorsqu’ils parlent de racisme, c’est dans le sens authentique du terme.Donc on s’en fiche de la définition vague et floue des antiracistes parce qu’on en a pas besoin pour comprendre le propos de Gueguen et l’article de micnet.
Maintenant, que cette définition antiraciste floue du racisme soit instrumentalisé politiquement, c’est effectivement un problème mais c’est un autre sujet, du reste, je suis tout à fait d’accord et j’avais dis la même chose pour l’antisémitisme mais il semblait que là , tu n’étais pas d’accord , il faudrait savoir ….
-TOI tu t’en fiches parce que tu as choisi le relativisme comme stratégie d’évitement du conflit. Mais c’est uniquement ton cas particulier.
------> Hein ?
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@César Castique
Ma question n’était pas d’ordre idéologique mais portait sur le concret.Comme je suppose que vous voulez parler des arabo-musulmans, je voulais savoir, ce qui concrêtement était pour vous un obstacle au vivre-ensemble ?
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@maQiavel
"On se fiche de ce que disent les antiracistes institutionnels..."
Vous peut-être, moi pas. Ce sont eux qui tiennent le mégaphone, à qui on tend le micro, qu’on invite à la télé et qui ont, seuls, droit de cité dans les médias imprimés. Leur influence est énorme, et c’est elle que nous devons combattre. Et on n’y arrivera pas si on ne connaît pas leur discours aussi bien qu’eux.
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@philouie
" je voulais savoir, ce qui concrêtement était pour vous un obstacle au vivre-ensemble ?"
En tout premier lieu, l’absence de commensalité, pour cause d’aliments et de boissons prohibés, et les obstacles aux libres relations libres et "naturelles" - en tout bien tout honneur ou pas
- entre hommes et femmes mariées ou non.
Vous m’objecterez peut-être que des couples arabo-musulmans viennent chez vous manger le boudin arrosé au bourgueil, et que l’un d’eux est même échangiste, mais je peux vous affirmer qu’au sein de leur communauté, ils sont ultra-minoritaires pour les premiers, et ultra-ultra-minoritaires pour le second, ce qui fait qu’ils ne sont représentatifs que d’eux-mêmes.
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@César Castique
ouf, me voila rassuré.Je craignais qu’il y ai quelques obstacles rédhibitoires mais je vois qu’il ne s’agit que de choisir entre limonade et vin rouge.
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@César Castique
-"On se fiche de ce que disent les antiracistes institutionnels..."Vous peut-être, moi pas. Ce sont eux qui tiennent le mégaphone, à qui on tend le micro, qu’on invite à la télé et qui ont, seuls, droit de cité dans les médias imprimés.
------> Ca va dans tous les sens.
Je vous rappelle que je répondais à ceci : « Le cas typique du racisme..."Comment peut-parler de "cas typique du racisme", sans donner une définition précise du racisme dont il est question ? »
Je vous ai répondu en vous expliquant ce que micnet dans l’article et Gueguen dans la vidéo entendent par racisme.
Vous me dites que les antiracistes institutionnels ont une autre définition.
Je vous réponds qu’on s’en fout : le propos des antiracistes institutionnels n’invalide nullement les propos de Gueguen et micnet !
Le fait que les antiracistes institutionnels avec leur définition floue et vague du racisme tiennent le mégaphone, le micro et soient invité à la télé ne remet pas en cause l’affirmation selon laquelle le racisme est une mauvaise opinion, voire une bêtise qu’il convient de combattre, en amont, par une argumentation rationnelle, et que le recours à l’intelligence serait le bienvenu plutôt que la censure pure et simple.
Pour le reste, tout le monde est d’accord avec le fait que l’instrumentalisation politique de la notion de « racisme » par les militants antiracistes institutionnels est un problème, micnet et Gueguen également.
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@philouie
"ouf, me voila rassuré. Je craignais qu’il y ai quelques obstacles rédhibitoires mais je vois qu’il ne s’agit que de choisir entre limonade et vin rouge."
Très bon. -
@yoananda
Je suis d’accord avec ton dernier commentaire. Mais c’est un autre sujet.On parlait du racisme et de la différence avec l’incompatibilité des normes culturelles :
Une personne qui ne veut pas vivre au milieu d’une population dont il ne partage pas les normes culturelles n’est pas un raciste.
Par contre, une personne qui porte des jugements stéréotypés sur une autre sur base de critères phenotypiques discriminant est un raciste.
C’était ça le sujet. C’est dingue, on n’arrête pas de passer du coq à l’âne sur ce fil...
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@philouie
"Je craignais qu’il y ai quelques obstacles rédhibitoires..."
Où vous vous trompez - et à cela on comprend que vous ne connaissez à peu près rien du sujet -, c’est de croire que ce n’est pas rédhibitoire. Vous semblez aussi ignoré importance des repas entre amis, dans la cultivation du "VIvre ensemble" de type occidental. PassonsJe retiens aussi comme possible le fait que, pour vous, le "Vivre ensemble" se résume déjà à "Bonjour", "Bonsoir", "Beau temps aujourd’hui -Ouaip", "Sale temps, aujourd’hui -Ouaip". "On a gagné hier, contre les Portugais -Nous aussi, contre les Marocains".Par ailleurs, je vous signale qu’il n’y a pas choix entre vin et limonade : c’est pas de boisson alcoolisée du tout dans la salle à manger.Et puis, il y a encore le problème des contaminations croisées, qui représentent souvent un casse-tête dans les cantines où se cuisinent du haram et du hallal. Mais enfin bon, tout ça n’empêche pas le "Bonjour", "Bonsoir", "Beau temps aujourd’hui -Ouaip", "Sale temps, aujourd’hui -Ouaip".... -
@maQiavel
"micnet et Gueguen ne sont pas des antiracistes institutionnels et lorsqu’ils parlent de racisme, c’est dans le sens authentique du terme."
Encore une fois, quel "sens authentique du terme" ? Voici 5 définitions copiées dans "Le Petit Larousse illustré" :
1946 : Théorie qui cherche à fixer la pureté de certaines races.
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1948 : Théorie qui tend à préserver la pureté de la race dans une nation.
***
1960 : système qui affirme la supériorité d’un groupe racial sur les autres, en préconisant, en particulier, la séparation de ceux-ci à l’intérieur d’un pays (ségrégation raciale).
***
1966 : système qui affirme la supériorité d’un groupe racial sur les autres, en préconisant, en particulier, la séparation de ceux-ci à l’intérieur d’un pays (ségrégation raciale). ou même en visant à l’extermination d’une minorité (racisme antisémite des nazis).
***
1983 : idéologie qui affirme la supériorité d’un groupe racial sur les autres, en préconisant en particulier la séparation de ceux-ci à l’intérieur d’un pays (ségrégation raciale) ou même en visant à leur élimination (génocide, racisme des nazis).
***
Or, ce genre de théories n’est plus guère cultivé que par des groupuscules de néo-nazis, de suprémacistes blancs et de skinheads, discriminés par les médias de masse. Il est donc si peu répandu qu’il ne saurait servir de support à une réflexion sur la racisme et la liberté d’expression.
Le vrai problème, du point de vue de la liberté d’expression, c’est le tollé quasi universel que soulève Berlusconi en répondant à la question d’un journaliste sur sa perception d’Obama, à peine élu : "Il est bien bronzé !"
C’est aussi Rockhaya Diallo poussant des cris d’orfraie quand quelqu’un lui demande de quel pays, elle vient.
C’est encore Elliott Dearlove, 7 ans, renvoyé d’une école élémentaire de Hull (260’000 habitants), en février 2012, pour avoir demandé à un collègue basané, "Tu es brun parce que tu viens d’Afrique ?"
Alors voilà... Dans ce contexte, parler d’un sens authentique du racisme - tombé en désuétude - et de liberté d’expression, c’est regarder le doigt... Désolé.
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@César Castique
Aujourd’hui, "on" aurait presque tendance à taxer de "racisme" toute personne qui prétend encore qu’il existe des races. C’est has been nous serine-t-on, et on dira même dangereux. Pourquoi ? Parce que cette condamnation repose sur un sophisme. Le sophisme que la distinction au sein d’une même espèce est le premier pas vers la hiérarchisation des éléments distingués. -
@yoananda
D’accord, pour le coupage de cheveux en quatre, j’entends la critique, je suis sincère.
Mais je crois que redonner aux mots leurs sens authentiques est la meilleure attitude possible pour ne pas se faire manipuler lorsque ceux-ci sont instrumentalisés à des fins militantes. Par exemple, le piège est selon moi d’accepter le flou et la vague entretenu autour de la notion de racisme par les antiracistes. Ce n’est pas une question de QI, juste de bon sens , on ne lutte pas sur le terrain de l’adversaire alors que ce dernier l’ a déjà miné. Maintenant , si on préfère accepter les anathèmes et les assumer , chacun son truc , moi je préfère couper les cheveux en quatre comme tu dis pour les rejeter ...
-Est-ce que dire que les Kenyan sont génétiquement mieux adaptés au marathon est raciste ?
------> Non, pas du tout, ce n’est qu’un jugement abstrait (ce qui ne signifie pas qu’il est faux ou irréel).
Par contre , militer pour et/ ou imposer le fait que les marathons ne soient courus que par des Kenyans sous prétexte qu’ils seraient mieux adaptés au marathon serait raciste. Là, on passe du jugement abstrait à un traitement, une attitude discriminatoire concrète sur bases de critères phénotypiques.
Un autre exemple : une personne pense et dit que les blancs sont intrinsèquement dominateurs. Ce n’est pas raciste. Mais si ce jugement donne lieu à une attitude, un traitement discriminatoire sur toutes les personnes ayant la peau blanche, c’est du racisme.
Moi par exemple, je ne suis pas raciste et considère le racisme comme une absurdité. Je suis conscient des différences phénotypiques entre les populations sur notre planète. Mais elles ne feront pas naitre chez moi une attitude discriminatoire, bien conscient que ces différences phénotypiques ne déterminent pas le contenu d’une personne.
Et si un antiraciste institutionnel me dit que je suis raciste, je lui expliquerais très calmement que je ne le suis pas et s’il insiste , il peut aller se faire foutre , je ne vais pas accepter le fait d’être raciste juste pour lui faire plaisir alors que je sais pertinemment que je ne le suis pas.
Voilà.
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@César Castique
Dans ce contexte, parler d’un sens authentique du racisme - tombé en désuétude - et de liberté d’expression, c’est regarder le doigt...------> D’accord , dans ce cas , que faudrait il faire selon vous ?
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@César Castique
-Or, ce genre de théories n’est plus guère cultivé que par des groupuscules de néo-nazis, de suprémacistes blancs et de skinheads, discriminés par les médias de masse. Il est donc si peu répandu qu’il ne saurait servir de support à une réflexion sur la racisme et la liberté d’expression.
Non, il y’a des racistes, il suffit d’aller sur les réseaux sociaux pour s’apercevoir qu’il en regorge. Il y’en a de plus en plus d’ailleurs. Et les antiracistes se servent des racistes pour brider la liberté d’expression sous prétexte que le ventre de la bête immonde toujours fécond, tout ça …
Raciste et antiraciste sont deux faces de la même médaille, deux camps qui s’aliment mutuellement dans une dynamique de rivalité mimétique.
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@yoananda
Ce n’est pas une question de QI , mais comme tu dis revenons à nos moutons.-Tu sépares donc l’acte de la pensée ?
------>Evidemment , il ne manquerait plus que je ne fasse aucune différence entre un acte et une pensée et ça va même plus loin , je sépare l’abstrait du concret.
Je pense également que les maghrébins sont généralement plus agressifs ( on parle de tendance statistique comme tu le dis plus haut ) mais c’est abstrait , c’est une représentation intellectuelle qui n’a aucune conséquence en elle même.
Mais je ne refuserai jamais d’embaucher une personne parce qu’elle est maghrébine , c’est une discrimination concrète complètement stupide , ce serait réduire le contenu d’une personne à son origine. Et de fait , la plupart des personnes d’origine maghrébines que je fréquente ne sont pas agressives , ça n’a aucun sens de présupposer que le postulant qui est devant moi le soit , c’est un individu qui doit être jugé sur ses compétences et les actes qu’il posera , pas sur une abstraction.
Le faire serait bien évidemment un acte raciste.
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@yoananda
-Mais on ne vit pas dans un monde d’abstraction.
------> Très bien, commençons par là : c’est à moi de te le dire.
Je lis ton commentaire et je constate que tu te limite presque exclusivement à l’abstraction. « Les arabes », « les entreprises », « l’écosystème des entreprises » ce sont des abstractions , des représentations intellectuelles ( ce qui ne veut pas dire qu’elles sont irréelles ).
Le racisme justement n’est une grande théorie et catégorisation intellectuelle abstraite, c’est une attitude, un comportement concret qui peut en découler.
C’est pour ça que le racisme est fondamentalement une connerie : on aime, déteste, discrimine un individu concret non pas pour ce qu’il est ou qu’il fait mais pour la catégorie qu’il incarne dans la représentation abstraite et idéologique qu’on a dans sa propre tête.
L’individu concret que l’on a en face de soi n’existe plus, il s’efface devant la catégorie abstraite. Le principe de responsabilité individuel n’existe plus, le juste bénéfice qui revient personnellement à chaque individu à la mesure de ses talents et efforts ou de ses erreurs ou échecs va aux oubliettes, l’individu concret doit porter la responsabilité d’une catégorisation raciale abstraite, c’est ridicule.
-Les entreprises "racistes" seront statistiquement moins impactée par l’agressivité des arabes, et donc, plus performantes.
Oui mais ça, c’est ce que tu crois dans ta tête ( et tu as le droit de le croire). On ne peut pas faire de politique avec des croyances.
Autre chose : un pays n’est pas une entreprise, le but d’une nation n’est pas d’engranger le maximum de rentabilité pour des actionnaires mais d’assurer une vie paisible et harmonieuse à ses habitants du mieux possible. Je ne vais pas m’attarder dessus mais ton truc, c’est lancer une guerre civile pour des raisons assez évidentes et justifiées ,
Mais une chose : « Ne pas utiliser les stéréotypes, c’est détruire le fondement même de l’intelligence ». Concrètement, être capable de dépasser ses réflexes cognitifs en les remettant en question, en les interrogeant, c’est cela l’intelligence. Sinon, on n’est qu’un reptile et on laisse le cerveau archaïque en roue libre, ça c’est de la bêtise … pour un être humain.
Bon , je ne peux pas répondre à tout ton commentaire sinon je ferai beaucoup trop long.
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@yoananda
Une dernière chose : tu as le droit d’être raciste , je ne suis pas pour qu’on brime ton expression ou tes actes par des lois liberticides.Seulement , tu serais plus adapté à l’ Allemagne à une autre époque , en France , ton désir de politique raciale ne peut pas fonctionner ...
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@yoananda
-Je pourrais te répondre qu’un "individu" ça n’existe pas, c’est une abstraction.
------> Ben je te répondrai que je suis un individu, que j’ai une conscience, un comportement, des pensées, des qualités et des défauts en propre. Je suis un être concret.
« Les arabes », ce n’est pas un être concret avec une conscience et un comportement mais plutôt une catégorie abstraite. Au passage, comme je l’ai fait remarquer deux fois plus haut « abstrait » ne veut pas dire "ne pas exister", « les arabes » ça existe … mais de façon abstraite. Mais bon , je pourrai le répéter 1000 fois que ça ne changerait rien ...
Mais à un moment donné, dans la vie de tous les jours , ce sont des individus concrets avec lesquels on est en interaction.
-un comportement dit "ingroup"
------> Oui et alors ? Il est normal que les individus privilégient les relations sociales avec les individus de leur groupe. C’est vrai pour les humains. Et après ? Ce comportement n’est pas obligatoirement raciste.
Pour le reste, sur les chiens, les labradors, les espèces , les loups ,les gènes , les maladies , les pioches tu délires complètement mon pauvre …
Mais je comprends que c’est plus facile de caricaturer un propos qui va à l’encontre de sa propre vision du monde plutôt que d’y répondre.
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@yoananda
-tu as déjà baisé avec une femme ou bien tu lui as dit "non désolé, ce serait sexiste de te pénétrer, je lutte contre mes abstractions" ?
------> Mais qu’est ce que tu racontes, c’est un sketch ???
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@yoananda
Ah bon ? Tu m’apprend que c’est raciste , je ne savais pas ...
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