Matin Sombre
Y a plus un seul homme politique… dans notre sinistre univers… mais des chimères… que des chimères
Je contemple impunément le même miroir
Et je ne suis toujours pas belle à voir
Puis, je n’ai pas envie de retenir la nuit
Elle me fuit… et je m’ennuie
J’en ai assez de courir après je ne sais qui
M’entendre dire je ne sais quoi
Je me dis qu’importe
La douleur n’est pas dans mon lit
Elle est derrière la porte
Et si quelqu’un lui ouvre, ce ne sera pas moi
Il est un air pour qui je donnerais terre et mer
L’air de rien…
Qui fait de vous une parfaite inconnue
Vous sert de vêtement quand vous êtes toute nue
Et vous débarrasse d’un mensonge perpétuel
Que vous êtes vous-même…
Alors que vous n’êtes plus la même
Je ne suis rien… je n’ai l’air de rien…
Et c’est bien quand ça ne rime à rien
Quand vous vous retrouvez nez à nez
Avec des résidus obscurs
Dans un cercle qui rétrécit petit à petit
Parce qu’il n’y a plus que vous
Pour descendre dans la rue
L’été indien, le printemps arabe
Et pour nous, il ne reste plus que deux saisons :
L’automne et l’hiver
Pour recenser les faits divers
Y a plus un seul homme politique… dans notre sinistre univers… mais des chimères… que des chimères.
Tags : Politique Parti de Gauche Front de Gauche
5 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON