• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Nietzsche et les hypocrites

Nietzsche et les hypocrites

J'ai traduit et sous-titré en français cette vidéo de Jordan Peterson. Il y s'agit de Nietzsche puis d'autres choses, un peu mélangées à la sauce américaine de sorte que ça vous impacte : où la probité se rebiffe contre les filles de l'air ès philosophie & sciences, c'est-à-dire contre ceux qui ne se sentent pas auprès des anges quand ils parlent (par exemple) d'amour, etc.

Tags : Amérique du Nord Etats-Unis Enfance Religions Dieu Consommation Philosophie Science et techno Psychologie




Réagissez à l'article

11 réactions à cet article    


  • vote
    Étirév 6 avril 2019 14:42

    Nietzsche en réalité
    Nietzsche naquit à Lützen en 1844, d’une ancienne famille de noblesse polonaise. Il étudia à Bonn, puis à Leipzig, et devint professeur de philologie à l’Université de Bale.
    En 1878 sa santé le contraignit à abandonner sa chaire, alors il se mit à écrire ; cela dura jusqu’en 1889. Il ne dormait plus (ce qui indique l’action perturbatrice interne du ferment moteur, le poison organique.)
    A Turin, en janvier 1889, il subit une terrible crise de folie. Retiré dans son village et soigné par sa mère, il se plaignait en répétant sur un ton monotone : Mutter, ich bin dumm, (Mère, je suis bête). On dirait qu’il avait conscience de sa bestiale dégénérescence.
    Il a le front large et fuyant (signe de régression) les sourcils fortement barrés (signe de prédominance du grand sympathique), l’œil impérieux (signe de domination brutale qui accompagne toujours les sourcils épais) : la moustache énorme (ce qui indique la sexualité extrême) son regard a la fixité visionnaire des fous.
    En somme c’était une grande intelligence, qui fut grandement pervertie.
    Les hommes comme Nietzsche ne laissent, dans le monde, qu’une impression : « C’est un misogyne !... » Leur science est néant, leur œuvre on l’oublie, leur haine seule reste.
    La science de Nietzsche n’est, du reste, pas à lui ; sa haine seule lui appartient. Il est philologue, il étudie les textes antiques et nous les traduit. C’est un plagiaire des idées lointaines, celles que personne ne réclame, c’est pour cela qu’il est quelquefois étonnant, il nous rend des idées féminines qu’il attribue à l’homme supérieur, le suprahumain.
    Il nous rend la femme antique et l’appelle : le Maître, pendant qu’il avilit la femme moderne et la veut esclave. Donc, sa pensée n’y est pas, il prend des mots dans l’œuvre antique qu’il ne sait pas débrouiller du malentendu sexuel. C’est la bête qui s’affuble de la robe blanche de la Prêtresse.
    Les idées de Nietzsche sur les femmes :
    Ce qui est bien à lui c’est sa jalousie de sexe, sa haine de la femme, voici ce qu’il en dit :
    « Se méprendre sur ce problème fondamental de l’homme et de la femme ; nier leur antagonisme foncier et la nécessité de leur désaccord éternel, parler peut-être de droits égaux, d’éducation égale, de prétentions et de devoirs égaux, c’est le signe typique d’une platitude et d’une trivialité cérébrale sans remède. L’homme qui possède une vraie profondeur d’esprit, une réelle noblesse d’aspiration, ne peut considérer la femme qu’au point de vue « oriental », comme une possession, une propriété à clore et à enfermer, comme une chose prédestinée à servir. Ainsi fît, avec son instinct supérieur l’Asie, et ainsi firent, à sa suite, les Grecs, ses disciples, et ses héritiers. » (Mais il ne nous dit pas que c’est alors que l’Asie et les Grecs tombèrent dans la décadence et l’oubli.)
    « Toute femme qui s’annonce comme voulant étudier doit être affligée de quelque déformation corporelle. »
    (On a répondu à cela qu’il y a aux Etats-Unis 179 collèges qui confèrent des grades, qui délivrent des diplômes, lesquels comptent 25.000 étudiantes et 2. 300 professeurs parmi lesquels se trouvent seulement 577 hommes. Et toute cette population féminine ne comprend pas une seule femme difforme. - Chiffres en 1897)
    « Ce qui, chez la femme, inspire le respect, est, assez souvent, la crainte, c’est son naturel plus près de la nature que celui de l’homme, sa souplesse vraiment toute féline, sa griffe déchirante, qui fait patte de velours, l’ingénuité de son égoïsme, son animalité intérieure qu’on ne saurait apprivoiser, tout ce qu’il y a d’insaisissable, de lointain, de volage dans ses passions....
    Ce qui, malgré toute la crainte qu’elle inspire, nous fait prendre en pitié cette chatte dangereuse et séduisante : « la femme » c’est que nous la voyons plus sujette à souffrir, plus vulnérable, plus exposée aux séductions de l’amour et à ses désenchantements que n’importe quelle créature. Crainte et pitié, voilà les sentiments que, jusqu’ici, l’homme apportait à la femme, prêt à jouir d’elle comme de la tragédie qui déchire, tout en enivrant. Et quoi donc, tout serait-il fini maintenant ? Et la femme s’efforcerait elle de rompre son propre charme ?
    « Que la femme soit en voie de rétrogradation, que, depuis la Révolution française, l’influence morale de l’européenne ait diminué, dans la proportion des droits qu’elle a acquis ; cela peut servir à prouver que le mouvement d’émancipation qui consiste principalement à lui reconnaître le « droit au travail » n’est pas si fort en sa faveur qu’on l’imagine. »
    Voici quelques-unes de ses maximes :
    « Tout dans la femme est une énigme, et tout dans la femme est une solution, celle-ci s’appelle enfantement. » (Oui, mais il y a plusieurs manières de l’entendre).
    « L’homme doit être élevé pour la guerre et la femme pour la consolation du guerrier : toute autre chose est folle. »
    « Qu’en ton amour soit ton honneur : D’autre honneur la femme n’en conçoit guère, mais que ce soit là ton honneur, d’aimer toujours plus que tu n’es aimée et de ne jamais rester la seconde en amour. »
    « Le bonheur de l’homme s’appelle : Je veux. Le bonheur de la femme s’appelle : « Il veut. »
    « Voici le monde accompli : Ainsi pense toute femme lorsque, de tout son cœur, elle obéit. »
    « Hymen ! C’est ainsi que j’appelle la volonté à deux de créer cet un, qui est plus que ses créateurs. »
    Ses idées sur les hommes :
    Nous allons voir, maintenant, ce qu’il pense des hommes.
    Là il est surprenant :
    « L’homme est quelque chose qui doit être vaincu. »
    « Ce qu’il y a de grand, dans l’homme, c’est qu’il est, non un but, mais une transition ; ce qu’on peut aimer en lui c’est qu’il est un passage, un coucher d’astre. »
    « Je vous enseigne le supra homme. L’homme est quelque chose qui doit être dépassé. Qu’avez-vous fait pour surpasser l’homme ? »
    « Tous les êtres, jusqu’à présent, ont créé plus haut qu’eux-mêmes, et vous voudriez être le reflux de ce grand flux et redescendre à l’animal, plutôt que de surpasser l’homme ? Qu’est le singe, pour l’homme ? Une risée ou une honte. Ainsi sera l’homme pour le supra homme, une risée ou une honte. »
    « Vous voudriez, si possible, et il n’y a pas de possible, supprimer la souffrance ; et nous ? Nous la voudrions précisément plus grande et pire qu’elle n’a jamais été ! La discipline de la souffrance, de la grande souffrance, ne savez- vous donc pas que c’est elle qui jusqu’ici, a créé toutes les prééminences de l’homme ! »
    (En effet, combien l’homme a dû souffrir moralement, pour vaincre la femme et supporter sa victoire, qui lui a valu la haine de celle dont il veut l’amour)
    « L’homme réunit, en lui, le créateur et la créature. Il y a, en l’homme, la matière, le fragment, le superflu, l’argile, la boue, la folie et le chaos ; mais il y a aussi, en lui, le créateur, le sculpteur, la dureté du marteau, la béatitude divine du septième jour. Comprenez-vous les contrastes ? Comprenez-vous que vous avez pitié de ce qui doit nécessairement être façonné, brisé, forgé, étiré, calciné, rougi au feu, affiné, de ce qui doit nécessairement souffrir et ne saurait échapper à la souffrance ? »
    (Or ce qui doit tant souffrir c’est l’âme de l’homme, et cela pour arriver à ce beau résultat : vaincre la femme, vaincre la Vérité et le Bien et arriver à faire triompher le Mal et, fier d’en être arrivé là)
    Après ce grand misogyne, voyons les philogynes.
    Ceux qui vivent ce sont ceux qui luttent


    • vote
      Gollum Gollum 6 avril 2019 14:52

      @Étirév

      Vous auriez pu vous abstenir de ce portrait surréaliste, complètement faux...

      Les citations de N. sont très bonnes par contre. smiley


    • 1 vote
      medialter medialter 7 avril 2019 10:30

      @Étirév
      "Après ce grand misogyne"
      *
      On peut être à la fois misogyne et féministe, encore faut-il s’extraire de la novlangue dont vous semblez avoir été victime et maîtriser les subtilités qui animent cette apparente contradiction. Mais j’imagine que la notion d’égalitarisme primaire dont vous souffrez vous empêchera éternellement de sortir de l’autoroute populaire que l’ingénierie sociale a tracée pour vous


    • vote
      Gollum Gollum 7 avril 2019 11:34

      @Étirév

      Comme je suis d’humeur méchante ce matin je vais en rajouter une couche..

      « C’est un misogyne !... » Leur science est néant, leur œuvre on l’oublie, leur haine seule reste.

      De vous et de votre blog (et toute la prétention qu’on y sent) tout le monde l’aura oublié (pour moi c’est déjà fait) alors que Nietzsche sera lu encore dans trois siècles et au-delà..

      Il est d’ailleurs quelque peu de nouveau à la mode si je me fie à mon feeling qui me trompe rarement..

      Voilà vous êtes rhabillé pour l’hiver prochain. smiley


    • 2 votes
      Gollum Gollum 8 avril 2019 10:22

      @pegase

      combien de nazis l’ont pris en exemple pour justifier leurs méfaits ?

      Et alors ? L’inquisition érigeait bien des bûchers au nom du Christ plein d’amour non ?

      plébiscite de l’ultra capitalisme

      Mais n’importe quoi.. Il n’y a rien de tel chez Nietzsche. Au contraire il vilipende la manie du travail forcé de son époque.. On voit que vous l’avez lu avec attention (ironie)..

      ses écrits collent beaucoup trop à l’idéologie nazie à mon goût pour en faire un exemple en matière de philo

      Ah bon ?

      Les nazis avaient le culte de l’Allemagne. Nietzsche détestait les allemands les qualifiant de barbares. Pour lui le bon goût était... français.

      Les nazis étaient antisémites. Nietzsche avait rompu d’avec Wagner en raison de.. son antisémitisme.

      Nietzsche était plutôt anti-chrétien alors que les nazis s’accommodaient très bien du christianisme et notamment du clergé.

      Quant à la Volonté de puissance elle n’a jamais été l’apologie de la barbarie mais un concept vital d’expansion d’ailleurs déjà présent chez Spinoza..

      sa pensée a été falsifiée

      Ben c’est bien de le reconnaitre. Vous auriez dû commencer par là. smiley


    • 1 vote
      Le Vautre Oméga Vertagus 6 avril 2019 15:31

      Il aurait fallu un Nicolas Hulot très spécial pour établir une loi qui interdît de polluer les commentaires des articles AgoraVox.


      • vote
        medialter medialter 7 avril 2019 10:18

        @Vertagus
        Pour interdire les commentaires qui vous contrarient ?


      • vote
        Gollum Gollum 7 avril 2019 11:29

        @Vertagus

        Qui est visé d’ailleurs par votre reproche ? il y avait deux posts avant le vôtre. Celui d’Étirev et le mien...


      • vote
        gaijin gaijin 7 avril 2019 11:44

        @Vertagus
        " pour établir une loi qui interdît de polluer les commentaires des articles AgoraVox"
        et naturellement c’est vous qui décidez qui pollue ?
        au non de la liberté d’expression sans doute ?


      • vote
        Le Vautre Oméga Vertagus 7 avril 2019 16:09

        @medialter Absolument : je suis stalinien.


      • 1 vote
        PumTchak PumTchak 6 avril 2019 21:54

        Oui, curieux bonhomme. Difficile à classer, mais c’est ce qui fait son intérêt.

        J’avais bien aimé aussi ce petit extrait de conférence quand il présente en interface le banal et l’existentiel. Je comprends qu’il ait du succès.

        https://www.youtube.com/watch?v=vR6-c3j0K_Y (sous-titrage en français, au besoin, correctement traduit).



Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Publicité





Palmarès