• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Si la science se plie aux injonctions de la morale...

Si la science se plie aux injonctions de la morale...

... ne vous étonnez pas que par la suite, la morale pourra être guidée par la science. C'est ce que conclut en substance Wiktor Stoczkowski au terme de sa conférence intitulée "L'antiracisme doit-il craindre la notion de race ?", donnée lors d'une rencontre "Avenue Centrale" de la Maison des Sciences Humaines des Alpes.

Wiktor Stoczkowski est chercheur au Laboratoire d'anthropologie sociale du Collège de France et directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales, à Paris, où il donne, depuis 1997, un séminaire consacré à l'anthropologie des savoirs occidentaux.

Il présente lors de sa conférence l'origine historique de l'opinion selon laquelle les races n'existeraient pas. Puis par quels chemins l'idée de races humaines génétiques revient sur la scène scientifique, notamment médicale.

Tags : Racisme Science et techno




Réagissez à l'article

8 réactions à cet article    


  • 1 vote
    ezechiel ezechiel 8 avril 2019 13:01

    "Il présente lors de sa conférence l’origine historique de l’opinion selon laquelle les races n’existeraient pas. "


    La doctrine totalitaire socialiste progressiste des années 1980 et ses multitudes d’associations anti-racistes ont lobotomisé les cerveaux des français en leur expliquant ce qu’ils devaient penser, leur faisant croire que la France est un pays multiculturel, sans race, sans religion.
    Avant cette période, les ouvrages décrivaient parfaitement les races. Comme le Larousse (1971-1976), qui décrivait scientifiquement la notion de races humaines.

    Christiane Taubira a elle même dit qu’elle est de "race créole"
    , une "guyanaise de souche" qui protège son identité et sa culture, personne ne l’a traité de raciste pour ça.

    Tout comme le poète et homme politique antillais Aimé Césaire, militait contre le « génocide par substitution » de la population de la Martinique, était-il un raciste pour avoir tenu ces propos ?
    Tout comme personne ne fait un scandale lorsque des associations dites anti-racistes comme le CRAN (Conseil Représentatif des Associations Noires de France) promeut et défend la race noire.
    On va également supprimer tous les ouvrages reconnus faisant référence à la race, comme "race et histoire, race et culture" de l’académicien Lévi-Strauss ?


    • 2 votes
      ahtupic 8 avril 2019 15:58

      Les races existent. Mais une nouvelle race s’est créée il y a une quarantaine d’années, lune race de dégénérés que sont la majorité de nos politicards


      • vote
        sls0 sls0 10 avril 2019 00:27

        Mon docteur préféré est raciste, son mémoire parlait de races. Virginia m’a demandé si je connaissais R pour les stats. J’ai répondu oui donc j’ai participé à ce mémoire raciste.

        Pour résumer le mémoire, les noirs descendants d’esclaves originaires d’une bonne partie de l’Afrique de l’ouest ont des dispositions au diabète.

        Chez moi comme aux USA statistiquement on a la "race". Chez moi c’est négro, indio ou blanco, c’est même écrit sur la carte d’indentité pour ceux qui n’ont pas un sens de l’observation développé. (Chez moi subsiste un racisme qui date de la dictature)

        Aux USA comme chez moi, si un noir va chez le médecin, on regardera plus facilement tout les symptômes ou problèmes relatifs au diabète, on fera preuve de raciste dans le diagnostique.

        Chez moi les blancs tombent aussi dans ce racisme médical, on est génétiquement sensible à l’arthrose.

        Je commence a faire partie des stats avec l’âge, c’est quand même moins chiant que le diabète.

        Double peine pour les noirs, prédisposition au diabète et conditions sociales qui engendrent la mal bouffe.

        En France les noirs ont plus de chances, peut être pas coté conditions sociales mais au moins ils ignorent qu’ils ont l’épée de Damocles du diabète au dessus de la tête. Plus tard ils feront plaisir aux actionnaires de groupes farmaceutiques.

        Tout les jours je fais acte de racisme, j’habite dans un barrio pauvre ou la couleur noire et très tendance.

        J’achète plein de fruits pour éviter que les mioches s’empiffrent de chips à 5 pesos (0,1€) le paquet.

        Oui, je suis raciste, ou plutôt je tiens compte des différences.

        Un homme politique ne sera jamais raciste d’après la définition à la mode en France. Par contre, oublier les banlieux où c’est colored, ça lui arrive souvent.

        Il n’est pas raciste, la preuve est que sa femme de ménage est colorée. Son ou sa secrétaire particulière par contre difficile de trouver en colored, problème de méritocratie. Les noirs malgré le non racisme refusent d’aller à l’ENA ou HEC, ils font preuve de racisme.


        • 1 vote
          sls0 sls0 10 avril 2019 02:27

          @Zatara
          L’achat du dictionnaire n’est pas nécessaire.
          J’étais plus en réaction au commentaire d’Ezechiel.
          Il a beau faire référence à Césaire ou Taubira, je doute qu’il en partage les idées.
          Il apprécie le coté race c’est plus dans le cadre du rejet de l’autre. L’anti racisme de facade en France l’empêche d’exposer ses idées qui transpirent quand même dans ses commentaires.

          On a été vraiment mauvais coté fichage religieux ou race pendant la période Vichy, je comprend le rejet presque vicéral du fichage dans les pays qui l’on fait.

          D’autres pays ont été plus sage de ce coté et n’ont pas la même réaction.
          Si ça partait d’un bon principe, ça aussi permis que l’on ne puisse plus sortir de stats sociales en fonction de l’ethnie. Ca plus la novlangue, plus de problème.
          Si chez moi je dis que les noirs sont défavorisés, ça engagera des discussions et peut être une prise en compte du problème.
          En France je dis la même chose, on me dira que je fais du communautarisme et l’épithète de raciste ne sera pas loin. 
          L’antiracisme en France est surtout un outil politique ou plutôt anti politique des banlieux.
          Ici je sais que je fais partie des 11% de blancs.


        • 2 votes
          Belenos Belenos 10 avril 2019 02:56

          @Zatara
          Disons qu’il joue sur le mot "raciste" auquel on peut donner plusieurs sens (ainsi que nous le fait comprendre le conférencier). Comment nommer celui qui constate qu’il existe des différences raciales ? Si on le nomme raciste, on va le confondre avec celui qui estime qu’il existe une hiérarchie raciale (et pas seulement des différences raciales).

          Avant que le monde ne devienne fou sous l’influence du marxisme culturel (qui bien entendu n’existe pas selon le dictionnaire du conspirationnisme), il était évident pour tous qu’il existe des différences raciales ; et par conséquent on n’avait besoin d’aucun mot pour désigner ça, de même qu’on n’a besoin d’aucun mot mot pour désigner les personnes qui pensent qu’il existe des nuages dans le ciel (on ne parle pas de "nuagiste").

          Le mot "raciste" ne pouvait donc que désigner quelqu’un qui a de la haine, du mépris, de la condescendance ou du dégoût pour une race différente de la sienne (en se fondant ou non sur une théorie).

          La modernitude bien-pensante-politiquement-correcte a créé un problème en interdisant moralement et légalement de percevoir et de dire une évidence ("il y a des différences raciales"), de sorte qu’il y a désormais confusion entre deux usages possible du terme raciste : le raciste peut être le nouveau raciste, donc l’homme de bon sens qui se retrouve dans l’illégalité à cause d’une mode débile et de lois écrites par des abrutis ; ou bien il peut être l’ancien raciste, l’homme de préjugés qui est hostile à certaines races (et que la loi n’a d’ailleurs pas amélioré le moins du monde).  


        • 1 vote
          Et Hop ! 10 avril 2019 10:18

          @Belenos

          Les anti-racistes sont surtout des nominalistes, ils se sont imaginé qu’en supprimant le mot race du dictionnaire et des lois, ça allait faire disparaître l’existence des races dans la réalité.
          Or il y a des races chez toutes les espèces vivantes animales et végétales, entre autres chez les mammifères, les chiens, les vaches, les hommes.

          Le racisme qui est condamnable, c’est pas celui du particulier dans sa vie courante, c’est celui des États et des institution spubluqes comme aux USA où il y avait jusque dans les années 1960 des bus, des cafés, des écoles, desuniversités, des jardins publics, avecdes pancartes : "interdits aux nègres".

          Il n’y a jamais eu ça en France, les Maritiniquais ou les Réunionnais ont toujours été traités comme tout le monde, il n’y a jamais eu de loi française interdisant les mariages entre noirs et blancs, c’est pour ça qu’ils sont tous métis. 


        • 3 votes
          PumTchak PumTchak 10 avril 2019 10:37

          @Et Hop !

          L’américaine Josephine Baker, par exemple, celle qui a lancé en France les années folles. Elle a quitté les US car elle en avait marre de subir la ségrégation et le racisme. Elle a été résistante durant toute la guerre et décorée plusieurs fois pour son action.

          Mais voilà elle a appelé son spectacle "la Revue Nègre" et ses danses font très "bamboula" et on est choqués en 2019. Alors on ne sait pas comment se positionner par rapport à cette période d’histoire de France. Allez, on zappe.




Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON

Auteur de l'article

beo111

beo111
Voir ses articles


Publicité





Palmarès