http://www.cheminade2012.fr/Paupieres-cousues_00497
Comment se fait-il, disaient-ils tous, que ce « parfait inconnu »
qu’est Jacques Cheminade ait obtenu 500 promesses, alors que Marine Le
Pen n’y parvient pas et que les très honorables Boutin, Villepin et
Morin sont encore plus loin du but ? Ne serait-il pas temps d’ôter ce
pouvoir aux « notables » que seraient les maires, comme le dit
M. Mélenchon, qui a été, lui, ministre et sénateur ?
Aucun ne pense un instant à mettre en cause sa propre ignorance, paupières cousues et bouches incontinentes.
Tout d’abord, nos militants sont allés sur le terrain, et pas les
autres. Ceux-là espéraient qu’une promotion médiatique et politique leur
ouvrirait quasi automatiquement les portes des mairies. Les maires n’y
ont pas été sensibles, pense l’oligarchie, ils ne sont donc pas à la
hauteur et il faut les déposséder ou les contraindre. Les uns proposent
de recourir plutôt à la signature de citoyens, 500 000 pour
M. Carcassonne ou 1% du corps électoral, pour d’autres. Sans même se
demander comment la validité de tant de signatures pourrait être
contrôlée. D’autres veulent rendre la signature obligatoire, comme
M. Miguet, ou anonyme, comme Mmes Le Pen et Boutin. Alors que les maires
sont des hommes de caractère, capables d’assumer leur décision, et que
les citoyens sont en droit de savoir ce que leur élu fait de son mandat.
En fait, ces gens-là conçoivent les maires comme des machines à signer et non comme des élus républicains responsables.
Nos militants et moi-même les avons respectés, contrairement aux
autres, à l’exception des militants de Lutte ouvrière et, sur le tard,
de Nicolas Dupont-Aignan. De plus, l’oligarchie des incapables n’a sans
doute pas remarqué que les maires s’intéressent au monde. Beaucoup des
représentants de cette oligarchie, médiatiques ou autres, m’ont dit :
« Vous n’allez pas nous faire croire que les maires ont signé parce que
vous leur avez parlé des banques et du crédit public ? » Cela montre
l’estime dans laquelle ils les tiennent. Cette oligarchie n’a pas non
plus pris conscience que dès 1995, j’avais annoncé qu’un « cancer
financier », comme je l’appelais alors, allait développer ses métastases
en une dizaine d’années, menant à une désintégration financière
généralisée et à un saccage social. Les incapables se sont cousu les
paupières et n’ont pas pris en compte l’existence d’internet ni du
dialogue que nous poursuivons avec les maires depuis plus de quinze ans.