Le problème c’est que le risque n’est même pas quantifiable, car non modélisable. L’arnaque consiste déjà à parler de risque, comme si on savait de quoi il s’agit. Je pense que cette omission est volontaire de la part de la communauté scientifique qui n’admettra jamais qu’elle ne sait pas de quoi elle parle.
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Par exemple, et il faut écouter le dernier entretien sur le sujet de JPP à metatv qui dure 2h30, à Fukushima le corium des réacteurs 1, 2 et 3 s’est enfoncé dans les entrailles de la terre, à l’image du film le syndrome chinois, et après avoir traversé en quelques heures les 8m de béton, alors que le scientifiques avaient dit qu’il devait retenir le corium. Personne ne sait à quel profondeur il se trouve ni quels effets il va induire.
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Pour le moins, les nappes phréatiques vont être durablement contaminés, et de l’eau radioactives commencera à couler dans les robinets de Tokyo, voire sur l’intégralité du Japon dans quelques années qui pourrait devenir inhabitable (ou habitable au prix ’une hécatombe de la santé publique). Sans parler de la contamination du pacifique et de sa chaine alimentaire. Un corium qui sera actif pendant 100.000 ans et dont personne ne sait où il est ni comment il évolue.
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Comme le dit JPP, certaines de nos centrales sont bâties sur des zones où il y a déjà eu des tremblements de terre importants. Sans parler de la vétusté de certaines d’entre elles, encadrées par la logique de rendement financier, et donc par des critères sur la sécurité qui tiennent du capitalisme et non de la sûreté publique.