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Accueil du site > Tribune Libre > Ivan Illich Un Regard Certain

Ivan Illich Un Regard Certain

Si vous avez une heure et que vous ne connaissez pas Ivan Illich.

Il nous sort de sa marmite un cocktail révolutionnaire et enfantin

simplification, inversion des instituions, dé-professionnalisation

 

 

Tags : Société Histoire Religions Culture




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12 réactions à cet article    


  • 1 vote
    lekaner lekaner 2 mai 2015 15:48

    mince j’ai gouté ! je n’avais pas une heure, mais elle est pas perdue ! Merci !


    • vote
      Éric Guéguen Éric Guéguen 2 mai 2015 22:41

      J’écouterai ça dès que possible, merci bien.


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        Éric Guéguen Éric Guéguen 4 mai 2015 13:20

        @zatara
         

        Eh bien je n’ai malheureusement pas encore eu le temps d’écouter. smiley


      • vote
        Éric Guéguen Éric Guéguen 5 mai 2015 14:18

        @zatara
         

        Je viens en tout cas de valider la vidéo mise par vos soins en modération.


      • 1 vote
        Éric Guéguen Éric Guéguen 5 mai 2015 16:17

        A y est, écouté, je vous fais un retour demain si ça vous intéresse.


      • vote
        Éric Guéguen Éric Guéguen 5 mai 2015 16:59

        @Hieronymus

         

        Merci. Ça m’a étonné que le "combat" Caron/Fourest n’ait pas été mis en ligne du tout sur Agoravox. D’habitude, ça plaît ce genre de choses.


      • vote
        Judayah 3 mai 2015 12:57

        excellent, j’ai adoré l’école, organe reproducteur de la société, et la racine d’une spiritualité du capitalisme, et sa définition du capitalisme du savoir tel qu’il le décrit, d’ailleurs, je crois qu’il y a bcp de capitalistes du savoir ici, ca devrait les faire réfléchir =) =)
        plus on en sait, plus en veux en savoir, y’en a plein qui tombent dans le piège ;p
        Et son approche de la technologie est intuitive :p mais comment se douter à l’époque qu’elle va bientôt pouvoir nous créer un dieu commun.


        • vote
          Judayah 3 mai 2015 14:52

          @zatara
          non je dirais que ca fait de celui qui à soif d’apprendre un consomateur.
          Et j’ai déjà tenté d’apprendre par la connaissance, mais c’était toujours en contradiction avec le fait de m’améliorer, j’aime bien la réponse d’Ivan Illich quand Domenach lui demande ce qu’il compte faire maintenant, il me semble qu’il n’en savait rien ;p


        • vote
          Judayah 3 mai 2015 15:31

          @zatara
          je pensais aussi que par humilité il en arrivait à cette réponse, mais sans avoir tout absorbé de la vidéo, j’ai qd même retenu que son départ pour l’amerique du sud était une demarche instinctive à la base, et que son dévouement intellectuel était du à la proximité de son envirronement, c’est comme ça qu’il comble son surplus d’energie, en marchant comme les vieux du pays qu’il dit en plus, on sent que le type méritait d’avoir internet qd même, où peut-être méritait-il de ne pas l’avoir, et nous laisse en faire les frais ;p


        • 1 vote
          Judayah 3 mai 2015 15:44

          @zatara
          je m’exprime mal des fois, je cherche pas a me faire comprendre en fait, ca me fait juste du bien de discuter ;p
          me dit juste qu’un type comme ça aurait du avoir accès a internet pour partager ces idées, mais que s’il l’avait eu, il n’aurait peut-etre pas eu les mêmes idées, et nous qui n’avons pas vraiment le choix, on n’en saura jamais rien...
          on est peut-etre déjà formaté pour l’avenir, mais j’ai plutôt confiance en elle, même a mon détriment.
          désolé, j’aime bien pérégriner sur ce site en état d’ébriété avancé, je me retiens tout le temps, mais ca fait du bien de blablater des fois.


        • 1 vote
           Qanelle Qanelle 4 mai 2015 22:19

          société sans école, la convivialité , deux bouquins encore d’actualité. merci.


          • 3 votes
            Éric Guéguen Éric Guéguen 6 mai 2015 10:54

            Cette vidéo m’a permis d’en savoir un peu plus sur quelqu’un que je ne connaissais que de nom, merci beaucoup. Au passage, je l’ai trouvé fort sympathique, cet Ivan Illitch. Sur le fond maintenant, je vais juste me concentrer sur trois points que j’ai relevés.
             
            1. Illitch ne déroge pas à la règle des penseurs au grand cœur : il déteste l’élément "nation" et le dit sans ambages. Ceci peut s’expliquer par son parcours, et ce qui est intéressant, c’est qu’il y a un parallèle à faire entre Illitch et le sage platonicien. En effet, pour Platon, le philosophe sur le chemin de la sagesse est celui qui parvient à s’extraire de la caverne. Et la caverne, c’est la cité, lieu des déterminismes et de la contingence. À notre époque, la caverne, c’est la nation. Seulement pour Platon, le sage a le devoir d’y replonger parce que certains n’ont pas les capacités de s’extraire par eux-mêmes. Illitch, lui, qui en est sorti, nous dit en gros "il n’y a qu’à faire comme s’il n’y avait pas de caverne", et je pense qu’il est contraint à raisonner comme ça. Pourquoi ? Parce qu’à la différence de Platon qui assumait la diversité des caractères et des capacités, Illitch voit les hommes rigoureusement égaux. Partant, il voit le monde à son image, et si lui y est arrivé, il n’y a pas de raison que les autres n’y parviennent pas. La nation - et ses institutions - deviennent donc dans son esprit de simples artefacts asservissants... dont il aura su néanmoins profiter un minimum (sauf erreur).
             
            2. Il s’en prend, dans le même élan à l’École, lui reprochant en gros de préparer les élèves au réflexe capitaliste en ne leur demandant que de "capitaliser" des connaissances. Seulement Illitch oublie d’insister sur quelque chose qu’il mentionne par ailleurs, à savoir que les connaissances sont des "biens non tangibles". Ceci fait quand même toute la différence ! Effectivement, le capitalisme engendre la prédation du fait qu’il concerne des bien tangibles : à partir du moment où j’accapare un bien tangible, il ne peut appartenir en même temps à un autre. Avec la connaissance, foin de tout ça ! Je peux très bien capitaliser le savoir, puis en faire don à autrui sans le perdre...
             
            3. Pour finir, et c’est je pense la partie la plus intéressante de l’entretien, Illitch insiste sur le besoin de "déprofessionnalisation". Là, je suis parfaitement d’accord pour remettre à l’honneur l’"amateurisme", dans le bon sens du terme, et ce dans tous les compartiments de la vie en société (et en politique notamment). "Dans le bon sens du terme", c’est-à-dire non en tant que professionnel appointé, mais en tant que connaisseur bénévole (je n’ose dire "expert"). C’est l’une des pièces maîtresse de mon ouvrage, Le Miroir des Peuples (un brin de pub ne fait pas de mal).

             

            Sur ce, bonne journée à toutes et tous,

            EG



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