L’enfer est vraiment pavé de bonnes intentions
Malaise en regardant ce clip d’une chanson que j’adorais quand elle est sortie il y a une dizaine d’années, Qui sait ? :
Ces artistes partent tous d’un bon sentiment, prônent l’amour universel, la "guerre non violente", l’entraide et la solidarité. Hélas, c’est leur idéologie bisounours qui plonge la France dans le chaos et la guerre très violente. Pourtant qui pourrait remettre en cause leurs bonnes intentions ? Un salaud, un sans cœur, un déséquilibré seulement. Et pourtant...
Le communisme joue sur la même fibre, et refuse d’être mis sur le même plan que le nazisme sous prétexte que ses intentions sont bonnes. Les 100 millions de morts dus au communisme apprécieront d’avoir été tués par de bonnes intentions, invalidant par conséquent leur mort. Ces artistes se retrouvent ainsi chaque année sans le moindre problème à la fête de l’Humanité, un peu comme si des artistes nazis se retrouvaient à Auschwitz pour y chanter et y danser, en toute insouciance...
On le sait depuis l’Antiquité, vouloir le bien de l’autre, c’est assurer son malheur. Comme le disait sir Karl Popper, dans La société ouverte et ses ennemis (Le Seuil, 1979) : "Mais vouloir le bonheur du peuple est, peut-être, le plus redoutable des idéaux politiques, car il aboutit fatalement à vouloir imposer aux autres une échelle de valeurs supérieures jugées nécessaires à ce bonheur."
"Aristote aurait pu prendre à son compte ce mot qu’un sage anglais, Lord Acton, prononcera au début du vingtième siècle : "Le meilleur moyen de faire de la terre un enfer, c’est de vouloir en faire un paradis.", ajoute Jacques Dufresne, dans La démocratie athénienne, miroir de la nôtre (bibliothèque de l’Agora, 1994).
Tout le monde préfère la paix à la guerre, le bien être à la pauvreté, le vivre ensemble à l’intolérance, etc. Mais préférer ne suffit pas, il faut tenir compte de la réalité des choses sans nécessairement vouloir la faire rentrer dans l’étroitesse de son idéologie. Or si des gens sont si différents qu’ils ne peuvent décemment pas vivre ensemble, faut-il les forcer à le faire ? Oui, selon le PS et le député-maire M. Pupponi :
Les socialistes, dont se réclament je le répète la quasi-totalité des artistes, imposent aux autres ce qu’ils n’acceptent pas pour eux-mêmes. La plupart vivent en effet dans des quartiers bobos, mono-ethniques, ils mettent leurs enfants dans le privé et non dans l’école publique où cohabitent, de gré ou de force, tous les nationalités, toutes les cultures, toutes les religions. Cela en dit long sur leur schizophrénie, et leur hypocrisie.
Et non contents de prôner leur idéologie du Bien qui mène au Mal, ils vous interdisent de les contredire, sous peine d’être traité de fachos, donc en contradiction totale avec le principe de la liberté d’expression (qu’ils défendent là-aussi mordicus, prétendent-ils) et de l’égalité, les "fachos" étant des sous-hommes à leurs yeux, à qui on ne serre pas la main de peur d’être contaminé par leur virus de la haine (cherchez l’erreur).
Pire encore, au nom de leurs principes d’égalité et d’antiracisme (de gauche), ils en viennent à défendre le système le plus raciste et inégalitaire que l’histoire de l’humanité ait jamais connu : l’islam.
Ainsi, malgré les attentats contre Charlie Hebdo, contre l’hypercasher, à Copenhague, à Montauban ou ailleurs, les horreurs perpétrées par Daesh, le Hamas, Boko Haram ou tant d’autres musulmans dans le monde actuellement comme depuis 1400 ans, aucun artiste ou politique socialiste n’a osé dénoncer l’islam comme l’ennemi de toutes leurs valeurs, ce qu’il est pourtant. Tout cela parce que les musulmans sont majoritairement arabes en France, donc intouchables, incriticables dans leur idéologie du Bien.
Plus profondément, on sait que c’est la peur qui les empêche de voir la réalité en face. Peur d’être exclu du Système qui les nourrit grassement sur le dos de la population. Peur d’être la cible des terroristes musulmans, ou des tribunaux médiatiques, voire des tribunaux de justice à cause des lois qu’ils ont eux-mêmes fait appliquer par les députés. La peur n’éloigne pourtant pas le danger, il est désormais à nos portes, et menace même les bobos socialauds... Charlie Hebdo n’est que le début d’une longue liste de bobos bienpensants qui seront invités à revoir leurs préjugés sur ce qu’est le Bien et le Mal... dans la tombe.
13 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON