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La sociocratie

La sociocratie est un mode de prise de décision et de gouvernance qui permet à une organisation, quelle que soit sa taille — d’une famille à un pays —, de se comporter comme un organisme vivant, de s’auto-organiser. Son fondement moderne est issu des théories systémiques. L’objectif premier est de développer la co-responsabilisation des acteurs et de mettre le pouvoir de l’intelligence collective au service du succès de l’organisation.

Sociocratie 1/7 - Le cercle et la prise de décision


Sociocratie 2/7 - Le Cadre de Sécurité


Sociocratie 3/7 - L’élection sans candidat


Sociocratie 4/7 - Le Double Lien


Sociocratie 5/7 - Le Processus Chaordique


Sociocratie 6/7 - La Notion d’équivalence


Sociocratie 7/7 - La mise en œuvre de la sociocratie

 

Concilier individus et sociétés par une nouvelle gouvernance

Au cours de l’histoire humaine se sont succédé différents modèles de gouvernance. Pour simplifier, on peut distinguer trois grandes phases.

La première est celle des gouvernements autocratiques où un individu ou une minorité a le pouvoir : conseil des anciens, empereurs, prêtres, etc. Le problème principal de ce type de structure est que l’individu ne dispose pas d’espace personnel, ce qui est générateur de frustrations et de résistances ou de révoltes. La deuxième phase a vu l’apparition des gouvernements démocratiques. Leur apparition a été un formidable progrès, mais aujourd’hui les insuffisances du système sont évidentes : dans des élections démocratiques, la minorité est vaincue sans pour autant être convaincue ; en conséquence, les individus qui en font partie se sentent exclus et renâclent à suivre les décisions majoritaires. Une troisième phase est apparue très récemment et exige le consensus de tous les membres de la structure concernée. Cette approche généreuse montre déjà ses limites : elle n’est guère adaptée à de grosses structures et elle nécessite de chacun une implication très forte qu’il n’est pas forcément réaliste d’obtenir dans la durée.

Ce mouvement est caractérisé par une volonté de plus en plus forte de l’individu de prendre en main son destin dans ses dimensions personnelles et/ou collectives. Aujourd’hui, dans le monde occidental, la plupart des pays sont en régime démocratique, même si certains ont fait quelques pas dans la direction participative et consensuelle. Mais qu’en est-il des autres systèmes auxquels nous appartenons, famille, associations, entreprises ? Combien fonctionnent encore de manière autocratique ? Même si cette méthode est totalement inadaptée à la complexité et au rythme du monde moderne, elle est presque systématiquement utilisée, faute de disposer d’une alternative crédible.

Pourtant cette alternative existe. Fondée sur la cybernétique et la théorie des systèmes, utilisée dans des entreprises de toutes tailles, considérée comme une structure légale aux Pays-Bas, la sociocratie est une approche qui mobilise l’intelligence collective de tous les membres d’une organisation et assure une prise de décision sans objection garantissant une efficacité optimale. La sociocratie répond largement aux critères d’une bonne gouvernance tels que définis par l’ONU :

- Elle permet la participation de tous, sans exclusion, en les traitant équitablement ;

- Elle obtient une approbation unanime de son organisation et de ses décisions ;

- Elle définit des règles de droit et les suit ;

- Elle est responsable ;

- Elle est transparente ;

- Elle est souple, efficace et efficiente.


En savoir plus :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sociocratie
http://www.sociocratie.net/
http://sociocratie.unblog.fr/

Tags : Société Démocratie Citoyenneté




Réagissez à l'article

19 réactions à cet article    


  • 5 votes
    ffi 3 juin 2011 11:54

    Encore un engrenage infernal pour broyer les hommes-robots ?
    .
    Il n’y a pas de machinerie institutionnelle qui puisse garantir un bon fonctionnement si la culture humaine est défectueuse. La solution n’est pas dans l’ingénierie d’une énième machination sociale. La solution est de rénover totalement l’infrastructure morale de la société.
    .
    Ces gens sont complètement allumés et pervers, ils considèrent l’homme comme un objet inerte, comme un pion...
    .
    La pensée technocratique à l’état pur. La tyrannie bureaucratique en germe.
    .
    La pensée collective n’existe pas, et ce d’autant plus quand l’humanité se réduit à des pervers narcissiques mis en rivalité sur fond d’unité factice.
    .
    Pour qu’une organisation fonctionne, il faut que chacun y trouve du sens. Or, ici, il n’y a aucun sens à trouver pour personne : les hommes y sont soumis à des procédures technocratiques, formatés par la structure, simple machination sociale, sorte de jeu de chaises musicales sophistiqué.
    .
    Ces machinations sociales ne rendent pas intelligent, elles asservissent.


    • 3 votes
      Assurancetourix Assurancetourix 3 juin 2011 11:59

      De quoi tu parles ffi !? Tu es complètement à côté de la plaque... la sociocratie est tout l’inverse de ce que tu décrit... tu n’as pas vu les vidéos ou quoi ?


    • 1 vote
      ffi 3 juin 2011 12:14

      Ce que j’ai vu me suffit. Avec l’article de Wikipedia aussi.
      .
      La tyrannie se loge dans la forme de la structure, posée à priori.
      .
      Une organisation qui fonctionne ne part pas d’une structure préconçue. Par entente réciproque, et discussion, chacun y trouve son place. La structure se forme sur le vif, par l’intelligence des membres, selon la fin envisagée.
      .
      Une organisation intelligente de se préconçoit jamais. Sinon, elle n’est plus évolutive ni réactive.
      .
      Toujours à rechercher les miracles dans de magiques machinations sociales ?
      Tout cela pour éviter d’utiliser son cerveau une fois l’engrenage en place ?
      .
      Mais ça ne libère pas l’homme, ça le broie...


    • vote
      Assurancetourix Assurancetourix 3 juin 2011 13:07

      Ouais... ton point de vue... tyrannie, machination, ... ça broie l’hommme... du grand n’importe quoi du moment qu’on trouve une nouvelle cible à défoncer !


      C’est à vous dégoûter de publier des innovations qui fonctionnent vraiment et qui sortent de la norme de la démocratie représentative qui elle ne fonctionne plus du tout...

      Bon je vais vraiment songer à ne plus rien faire du tout, comme cela je n’offusquerais plus personne. La tranquillité, le calme, la paix, le paradis retrouvé, et ce sans aucune humanité environnante pour me faire... bref la non-dualité à l’état parfait.

    • 1 vote
      kemilein kemilein 3 juin 2011 15:27

      ça fait toujours mal d’être contre-argumenté ou contré-sans-argument on se sens touché dans son être.
      -
      n’empêche c’est pas une raison pour abandonner la partie !
      -
      c’est toujours intéressant ce voir ce qui se passe et comment les choses bougent.


    • 5 votes
      ffi 3 juin 2011 18:36

      La démocratie représentative est exactement issue du même genre d’idées : c’est une sorte de machine légale parée de toutes les vertus... Mais comme ceux qui la font vivre ne le sont pas...
      .
      Le problème, dans cette innovation sociale, c’est que l’analogie, au départ est (très) grossièrement fausse.
      .
      Des principes de cybernétique, théorie des systèmes, sont appliqués à des hommes.
      .
      Autrement dit :
      Les hommes sont à la sociocratie ce que les robots sont à la cybernétique.
      .
      Ceci est un classique de ces fausses analogies contemporaine : l’homme n’est pas un objet, il est un sujet : il a dignité, il pense, il ressent. L’analogie est fausse car elle évacue "juste" l’humanité ... Cela fonde donc un "machin", un engrenage, où l’homme n’est traité que comme un objet.
      .
      La sociocratie semble basée sur le "consentement" : c’est une ingénierie du consentement.
      .
      Le seul moyen pour améliorer une organisation, c’est d’y balancer un Socrates qui sache y réveiller l’intelligence humaine.


    • 3 votes
      Assurancetourix Assurancetourix 4 juin 2011 10:58

      "Des principes de cybernétique, théorie des systèmes, sont appliqués à des hommes."

      Totalement erronée comme affirmation !
      Le fondement évoqué aux théories systémiques est à prendre par l’utilisation une approche globale, grâce à une vision holistique... la systémique permet d’aborder des sujets complexes qui étaient réfractaires à l’approche parcellaire des sciences exactes issues du cartésianisme.

      "La pensée technocratique à l’état pur. La tyrannie bureaucratique en germe."
      Préjugés non fondés !

      "La pensée collective n’existe pas..."
      Mais bien sûr que si que la pensée collective existe, comme la conscience et l’inconscience collective d’ailleurs ! (en terme ésotérique cela se nomme un égrégore)

      "Le seul moyen pour améliorer une organisation, c’est d’y balancer un Socrates qui sache y réveiller l’intelligence humaine."
      A raison d’un Socrates tous les 2 à 3 millénaires, on fait quoi ?
      On attend stupidement que le futur "messie" arrive pour nous indiquer comment nous diriger nous-même tout en se faisant asservir à petit feu par la ploutocratie au commande agissant dans l’ombre de la démocratie représentative.

      La critique est toujours facile, la création de solution pragmatique l’est beaucoup moins mais absolument nécessaire à l’heure actuelle, période cruciale de l’évolution humaine sur Terre.

    • 2 votes
      ffi 4 juin 2011 20:38

      Bien-sûr que la pensée collective n’existe pas.
      Celui qui perçoit, ressent, pense et calcule est un être vivant.
      .
      Une collectivité d’Être n’est pas un être vivant, c’est une pluralité d’être. Une collectivité est le lieu d’une pluralité de perceptions, de ressentis, de pensées et de calculs.
      .
      Dans une collectivité, toute une partie des perceptions, des ressentis, des pensées et des calculs, émerge du fait de la collectivité même : rapports de séduction, jalousies, ressentiments, ou comportements imitatifs : c’est la pression sociale.
      .
      C’est la raison pour laquelle les foules sont bien souvent irrationnelles, elle ne réagissent pas comme des personnes sensées. Les marchés, composés d’acteurs individuels supposés rationnels, par exemple, sont fortement irrationnels.
      .
      Réfléchissez : si les foules agissaient de manière similaires à des êtres individuels, pourquoi la sociologie a-t-elle été inventée ? La psychologie devrait suffire, non ?
      .
      Trop de discours abusent de ces concepts d’intelligence collective, de pensée collective,... mais ce sont de pures fictions.


    • 2 votes
      ffi 5 juin 2011 21:25

      égrégore
      .
      ou grégarisme ?
      .
      Vous admettez vous-même que ce genre de concept vient de l’ésotérisme... C’est donc 100% pensée magique. Rien ne montre que ce genre de concept fumeux soit pertinent. Il y a de multiples preuve du contraire.
      .
      Merci en tout cas de cette remarque, je ne comprenais pas d’où venaient ces concepts "pensée collective", "intelligence collective", que j’ai toujours trouvés très irrationnels, mais qui pourtant étaient assénés comme des "vérités indiscutables"... Cela vient donc des penseurs ésotériques.
      .
      Extrait wikipédia :
      En franc-maçonnerie, Jack Chaboud le décrit comme un moment d’exaltation collectif, souvent vécu en fin de tenue lors de la chaîne d’union regroupant les maçons formant cercle, mains enlacées, évoquant le lien qui les unit aux maçons du monde entier, à ceux qui les ont précédés et à ceux qui les suivront.
      .
      Je comprends mieux l’air illuminé du maître es sociocratie...


    • 1 vote
      Assurancetourix Assurancetourix 6 juin 2011 09:20

      La pensée est énergie ! Tout n’est qu’énergie !

      L’énergie n’est pas forcément visible mais elle est pourtant bien réel !

      J’ai d’autres choses à faire que de répondre aux fermés d’esprits de votre acabit.

      Je ne suis pas un maître es sociocratie, par contre vous êtes un véritable maître es ignorant... je fais découvrir des choses intéressantes mais peu connues.
      Mais que proposez-vous du haut de votre dénigrement à part la critique gratuite de l’être borné d’intégrisme rationnel que vous êtes en fait.

      OUVREZ VOTRE ESPRIT A LA RÉALITÉ : De la définition du Système

    • vote
      kemilein kemilein 3 juin 2011 14:32

      ça reste une structure co-hiérarchique.

      c’est intéressant d’un point de vue fonctionnel quand a une structure collégiale non contraignante.
      exemple un comité d’expert de physique qui vont produire une norme, un code de conduite a tenir pour valider des expériences...
      ou
      par exemple des normes de sécurité sanitaire.

      mais selon moi ça ne peut pas s’étendre en dehors de ce cadre, ne peut pas s’extrapoler a une nation.

      de plus ces processus ne seront certainement pas du tout bien vue de la part des directions par des cercles inférieurs qui pourraient en "cercle" se réunir et syndiquer, avoir des revendications par la créations de liens.
      -
      ca reste donc selon moi une structure tres hiérarchique de décision.
      pas plus équitable et sociale que ça.


      • vote
        kemilein kemilein 3 juin 2011 14:40

        je reconnais par contre la tres juste pertinence de sa notion d’équivalence, nom pour le nom, mais pour son constat.
        dominant et dominé, victime et bourreau.
        nos déterminismes sont tels ; que changer de schéma mental est une rééducation comportementaliste complète et totale.
        -
        mais c’est pas bête du tout, avoir cette posture "égale" au sein des familles permettrait aux nouvelles générations d’avoir une éducation différentes, des comportements et schémas différents, des déterminismes différents.


      • 1 vote
        ffi 3 juin 2011 19:23

        Dans cette partie, l’on voit biens les carences philosophiques. Il pose le problème en terme de dominé / dominant.
        .
        Il y a ce qui appartient en propre aux êtres : la propriété, ici, toute décision ne dépend que d’un seul, celui qui possède la propriété, car ses choix sur la propriété n’a d’influence sur personne d’autre que lui.
        .
        Il y a aussi ce qui est commun à plusieurs êtres : c’est l’Inter-Être (c’est l’étymologie de intérêt). L’Inter-Être est comme une corde, ou comme une membrane, dont les extrémités sont tenues par chacune des personnes qu’il concerne. L’Inter-Être est à l’intersection de plusieurs Êtres, il n’appartient donc à personne en particulier et toute décision à son endroit doit être prise de manière collégiale et concertée.
        .
        Supposons qu’une personne soit mise en charge de l’Inte-Être collectif, qu’elle en soit rendue responsable. Cette personne a deux manières discernables de gouverner cette Inter-Être :
        - La manière tyrannique : Le tyran se sert de l’Inter-Être pour son avantage personnel.
        - La manière légitime : L’autorité sert le bien commun pour l’avantage de tous.
        .
        Dans le premier cas, le tyran n’écoute personne, il fait tout à sa guise, sans tenir compte des opinions des riverains de l’Inter-Être. Il se sert d’autrui pour sa propre fin.
        .
        Dans le second cas, l’autorité écoute, donne la parole, met en relation. Elle se voue à servir l’Inter-Être commun et se tient strictement à ce mandat : elle n’a de rôle que vis-à-vis de ce bien commun, dont la pérennité est placée sous sa responsabilité. Elle sert les fins d’autrui en tentant d’harmoniser les diverses fins des riverains de l’Inter-être, de manière à éviter les conflits.
        .
        Tout Inter-Être nécessite un responsable : la famille en est un. Cela n’a rien à voir avec un problème de domination : ce responsable n’a d’autorité que pour ce qui concerne son mandat : Faire respecter l’intérêt commun. La pratique de cette responsabilité doit être non tyrannique pour être légitime.
        .
        La justesse du gouvernement d’un intérêt collectif repose entièrement sur la philosophie de la responsabilité que tient pour vrai le responsable : elle doit être non tyrannique pour être légitime. Il est inutile d’inventer un nième machin socialisant si les concepts de base concernant la pratique des responsabilité sont ignorés.
        .
        Les machins socialisant déresponsabilisent les individus en promettant l’absence de tyrannie par la magie de son fonctionnement intrinsèque. Mais, quelque soit la machine, si les conceptions portées par ses membres sont tyranniques, la machine produira une tyrannie, certes formatée par la machine elle-même. De plus, si les conceptions portées par les membre sont non tyranniques, la tyrannie viendra quand-même, puisque aucun système social mécanique n’a la capacité d’écouter ceux à qui elle s’applique.


      • vote
        Assurancetourix Assurancetourix 4 juin 2011 11:24

        "Dans cette partie, l’on voit biens les carences philosophiques. Il pose le problème en terme de dominé / dominant."

        Le problème n’est pas posé mais soulevé !
        Il n’est pas nouveau d’ailleurs et pas uniquement propre à la sociocratie... nous le subissons tous les jours... c’est dans la nature humaine en quelque sorte.

        "Tout Inter-Être nécessite un responsable :"
        Mais pourquoi l’Inter-Être serait-il obligatoirement sous la responsabilité d’un individu unique et pas d’une collectivité d’individu ?
        Qui contrôle si l’intérêt collectif est réellement respecté par l’autorité unique ? Qui nomme cette autorité unique ? Selon quelles critères ? N’est-ce pas là le même principe que celui de la démocratie représentative actuelle ? Le Président d’une nation, n’est-il pas, en théorie, l’Inter-Être des citoyens de son pays dont il représente les intérêts ? .... ? Beaucoup de questions sans réponses qui induisent de nombreux problèmes en perspective.

        "... elle doit être non tyrannique pour être légitime."
        Regardons les faits actuels autour de nous pour nous persuader que ceci n’est plus qu’un "voeu pieux" inopérant aujourd’hui.

        "aucun système social mécanique n’a la capacité d’écouter ceux à qui elle s’applique."
        Mais d’où sortez-vous cela ? L’avez-vous expérimenté ? Non et vous ne le ferais pas car vous êtes contre, par nature et préjugés interposées !

        La critique est toujours facile, la création de solution pragmatique qui fonctionne l’est beaucoup moins mais absolument nécessaire à l’heure actuelle, période cruciale de l’évolution humaine sur Terre.

      • vote
        ffi 4 juin 2011 21:01

        Souvent l’Inter-Être est géré par entente mutuelle, sans responsable précis. Cela marche très bien tant que tous les avis concordent. Les problèmes viennent quand il y a des discordes, que certains n’arrivent plus à se mettre d’accord. Il faut alors un arbitre impartial.
        .
        Imaginez que vous fassiez un match de football avec des amis. En général, il y a quelques contestations, mais les gens s’accordent toujours du fait de l’absence d’enjeu et de l’amitié réciproque. Imaginez maintenant une finale d’un championnat international : dans un tel cas, l’arbitre est indispensable, du fait de l’enjeu, et de l’absence d’amitié entre les joueurs. Cet arbitre ne peut être le capitaine d’une des deux équipe. Il doit être impartial (n’appartenir à aucune des parties en désaccord).
        .
        Toute personne doit contrôler que celui qui exerce l’autorité sur un Inter-Être (ou : bien commun), l’exerce de manière légitime. Mais encore faut-il savoir opérer la distinction entre comportement tyrannique et comportement non tyrannique... C’est à mon avis la première chose à expliquer quand l’on crée une organisation collective. De cette manière, chacun est en capacité de déterminer si le responsable agit de manière légitime.
        .
        Quant à mon assertion "aucun système social mécanique n’a la capacité d’écouter ceux à qui elle s’applique", cela vient de la même réflexion que celle au sujet du concept de "pensée collective". Seul un être vivant à la capacité de percevoir et donc d’écouter. Une collectivité ou un système social ne l’ont pas de manière intrinsèque, mais uniquement par l’intermédiaire des êtres qui en sont membres.
        .
        Le président de la République est en charge de l’Inter-Être. Dans les faits, il est partisan (c’est le capitaine de la meilleur équipe). Puisqu’il a un programme à appliquer, porté par une majorité de votes, il agit donc toujours pour des intérêts particuliers (de ceux qui ont voté pour lui). Le président de la République se sert donc de l’Inter-Être pour servir des intérêts particuliers. Il est donc un tyran.
        .
        Heureusement, ce tyran est rendu impuissant grâce à la division des pouvoirs.
        La République est fondée sur le principe de la tyrannie impuissante.


      • vote
        ged252 4 juin 2011 14:54

        Encore une usine a gaz pour hypnotiser le peuple.

        La gauche est fachiste, les gauchistes aspirent à un pouvoir dont les décrets seraient indiscutables, et veulent réduire à l’obéissance forcée,à ce même pouvoir, tous ceux qui s’y refuseraient. Voilà leur aspiration profonde.

        Dans les années 1930 la gauche socialiste était fachiste. Aujourd’hui rien n’a changé, les gauchistes veulent imposer un pouvoir indiscutable et considèrent comme ennemis tous ceux qui s’y opposent et ne sont pas de leur avis.

        Tous les médias sont de gauche et exercent des pressions morales sur l’opinion publique jusqu’à ce qu’elle cède et accepte leurs volontés. Ils rebaptisent cette société de coercition du nom de "démocratie" pour des raisons de convenances sociales, d’acceptabilité par la majorité, mais cette société, en raison du pouvoir démesuré des médias n’est plus une démocratie depuis longtemps. Dans une vraie démocratie les médias sont libres, on ne met pas les gens en prison pour leurs opinions politiques, comme ça se passe aujourd’hui, les citoyens sont informés sur la réalité de façon correcte, impartiale et objective, afin qu’ils aient toutes les informations nécessaire à l’établissement de leur opinion, au contraire, aujourd"hui les journalistes passent leur temps à mentir et à désinformer. Ce sont les cotoyens qui sont obligés d’informer les journalistes sur la réalité quotidienne, ce qui est quand même un comble, parce que les journalistes ne voient rien, ne savent rien et ne comprennent rien, chanque émission TV en apporte la preuve ...... 


        • 2 votes
          Assurancetourix Assurancetourix 4 juin 2011 15:03

          "Encore une usine a gaz pour hypnotiser le peuple. blablablablablablablablablabla"

          Mais quelle usine à gaz, il n’y a rien de plus simple à mettre en oeuvre, à commencer par le fonctionnement de sa propre famille !
          Vous êtes vraiment "québlo" dans vos discours convenus...

        • 1 vote
          TZ TZ 5 juin 2011 15:35

          @ged252 : vous devriez vous couper tout ce qui se trouve à votre gauche, cela vous permettra sûrement d’éliminer toute trace de fachisme en vous.
          .
          Il y en a certains qui, entre sionisme et gauchisme à toutes les sauces, feraient bien d’aller consulter ou d’aller voir des films comiques...


        • vote
          joelim joelim 11 juin 2011 18:30

          Très intéressant. Seul le terme sociocratie est inadapté car "cratie" signifie "le pouvoir, l’autorité, le gouvernement". Or il s’agit plutôt d’une "acratie" (= Absence d’autorité, de domination, de pouvoir attribué à une hiérarchie).


          Le terme "sociodynamique" serait plus adapté et provoquerait aussi moins de réactions négatives.


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