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"Crise financière : pourquoi les gouvernements ne font rien" par Jean-Michel Naulot - Octobre 2013

Le livre :

 

Jean-Michel Naulot nous présente son ouvrage "Crise financière - Pourquoi les gouvernements ne font rien".

 

L'ouvrage met en évidence l'effacement des politiques face aux puissances de l'argent et aux lobbies financiers, empêchant ainsi un contrôle efficace des institutions financières.

 

Ce livre est un cri d’alarme, un appel adressé aux citoyens pour qu’ils s’approprient le débat sur la finance et pressent leurs élus de passer enfin à l’action. Des solutions efficaces à la crise financière pourraient aisément être mises en œuvre si les gouvernements n’étaient pas si sensibles aux pressions des puissances de l’argent.

 

Le quasi-immobilisme des dirigeants politiques fait peser sur le monde la menace de nouvelles catastrophes. Car les principaux foyers de crise sont toujours actifs. La bulle spéculative continue de croître, les banques centrales inondent le monde de liquidités et les gouvernements s’endettent chaque jour davantage. L’Amérique vit depuis bientôt un demi-siècle à crédit. Elle a une dette publique et privée vertigineuse. Quant à l’Europe, qui a la chance d’avoir un modèle social fondé sur des valeurs de solidarité, elle est loin d’avoir trouvé une issue à la crise de la zone euro.

 

Il est pourtant une raison d’espérer. Les solutions sont assez simples à comprendre et à mettre en application. Des citoyens mieux informés et actifs pourront peut-être raviver la volonté politique qui fait gravement défaut. Avant qu’il ne soit trop tard ?

 

Banquier pendant 37 ans, membre du collège de l’Autorité des marchés financiers (AMF) de 2003 à 2013, Jean-Michel Naulot y a présidé la commission des émetteurs, puis la commission de marchés. Il s’exprime ici à titre personnel.

 

Source : Édition du Seuil.

 

Petit à petit, la nuisance des banques et de Wall Street se fait jour, et les citoyens sont de mieux informés sur les pratiques de ces vampires de l'économie qui ne servent à rien, et c'est tant mieux.

 

La financiarisation de l'économie et l'économie virtuelle spéculative ne sont qu'un casino pour gens riches qui dessert l'économie réelle.

 

Il est plus que grand temps de revenir à une économie débarrassée des spéculateurs et des marchés.

 

Tags : Politique Finances Mondialisation Banques Crise financière Finance




Réagissez à l'article

9 réactions à cet article    


  • 33 votes
    démosthène 11 octobre 2013 09:58

     
    Il faudrait déjà commencer par dévaluer l’amas capitalistique représentant 660 % du PIB mondial se gobergeant de 10 % de sa masse sur ce même PIB mondial chaque année.
     
    Il n’y a pas de ’ crise ’ financière, il n’y a que des politocs atlantistes ou nationalistes encensés par une meRdiacratie aux ordres de ceux qui leur laisse des miettes largement plus importantes que celles laissées à ceux qui créent les richesses.
     


    • 1 vote
      Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 12 octobre 2013 09:40

      Michel Naulot plaide ne plaide pas pour une politique de l’autruche, il nous dit au contraire que le politique peut et doit reprendre en main les commandes pour imposer des limites aux dérives de la folie financière. Ses propositions sont concrètes et réalistes. Elles vont dans le sens d’un changement de civilisation.


    • vote
      Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 12 octobre 2013 12:04

      Michel Naulot ne plaide pas... (dis-je)


    • 6 votes
      zeitgest zeitgest 11 octobre 2013 12:41

      "L’ouvrage met en évidence l’effacement des politiques face aux puissances de l’argent et aux lobbies financiers, empêchant ainsi un contrôle efficace des institutions financières."
      C’est au mieux une litote, au pire un euphémisme !


      • vote
        Soi même 11 octobre 2013 23:57

        Ce qui ne dérange dans cette vidéo, c’est supposer que nous sonnes omnipotent.
        Mous avons aucun pouvoir réel d’infléchir ce qui se passe actuellement, la seul marche de manœuvre est de faire les choix judicieux aux moments des élections. Et encore nous sonnes pas à l’abri de la déception, de la trahison et de l’incompétence des élus.
        Jusqu’à pressent le pouvoir de changer de société est le rôle des politiques, et comme ils semblent le dire et d’ailleurs c’est le cas , c’est bien une démissions de leurs réponsabilités que nous assistons depuis plusieurs décennies sur le sujet.
        Donc nous retrouvons face à ce problème, dans cette situation, devant un double mur qui nous estes impénétrables, infranchissables, celui de la politique et celui de l’économie financière.
         Nous sommes mal grès notre désaccord spectateurs de se désastre.
        Et à part manifesté, envoyé des suppliques à ce qui nous représentes, nous avons aucuns réel pouvoir pour arrête cette situation, il nous estes juste donné de subir cette situation.

        Je ne voie pas à part qu’il a intérêt de vendre son livre où est la solution, du fait même qui ne semble pas évoquer quel est la véritable idéologie politique qui domine le monde et ne laissera aucuns pouces de terrains à conquérir mis à les contrés. !

         


        • vote
          DenisR DenisR 12 octobre 2013 04:26

          Cette inertie est une bien triste réalité. Plusieurs la nient et certains prêchent toujours pour un interventionnisme toujours plus discret de la par des États. Éliminer toute entrave à la bonne conduite des opérations financières, voilà leur objectif.


          Le court texte joint est une réflexion sur le sujet. Par une analogie avec la situation de la réglementation dans le domaine de la construction civile, une conclusion s’impose : les états doivent intervenir.

          Bonne lecture.


          • 2 votes
            Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 12 octobre 2013 09:46

            Les Etats doivent et peuvent intervenir. Ils le font dans le domaine de la construction civile, dans le domaine du médicament, de l’alimentation, de la construction mais aussi de la... circulation automobile. 


            Si les banques étaient aussi contrôlées que l’automobiliste moyen (Etats-Unis, Europe et ailleurs), ça changerait beaucoup de choses. 

            Or, c’est possible. 

          • 1 vote
            Stof Stof 12 octobre 2013 07:18

            Les citoyens ??
            Mais est-ce que ça existe encore un citoyen éclairé ET actif politiquement ?
            Pour tous les autres, on a réussit à leur détourner l’attention avec des faits divers, du rom ou du musulman, des petites phrases tout aussi assassines que creuses de leurs réprésentants politique.
            Donc, si ceux qui se gavent en haut ne sont pas capables d’arrêter de scier la branche sur laquelle ils sont assis, eh bien tant pis. Le citoyen foutra des fachos au pouvoir, partira en guerre civile, se trouvera des boucs émissaires. Parceque ça, il sait faire.



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