Exposé sur l’AGCS Raoul Marc Jennar
Raoul-Marc Jennar1 (né en 1946 à Mont-sur-Marchienne) est un essayiste belge, spécialiste de politique internationale notamment en ce qui concerne l'Europe mais aussi le Cambodge. Il est docteur en science politique2, diplômé des universités belge et française
Biographie[modifier]
Après 10 ans dans l’enseignement secondaire, Raoul Marc Jennar a été collaborateur au gouvernement, puis au Parlement belge. Il est également un militant wallon. Il participa activement au Pétitionnement wallon et rallia dès ses débuts le Rassemblement wallon dont il fonda la section de Jodoigne.
Entre 1989 et 1998, il a été conseiller diplomatique du Forum international des ONG au Cambodge, consultant auprès de l’Autorité provisoire des Nations unies au Cambodge (APRONUC) et responsable du programme "Culture de paix au Cambodge" pour l’UNESCO. Il travaille depuis 15 ans au service d’organisations non-gouvernementales : de 1999 à 2005, il travaille comme chercheur pour l’ONG belge Oxfam Solidarité ; il s’intéresse particulièrement au dossier de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Il est aussi l’un des fondateurs et animateurs de « l’Unité de recherche, de formation et d’information sur la globalisation » (URFIG) dont il est l’un des chercheurs. Il a été aussi membre de la Fondation Copernic et a participé à certains de ses groupes de travail pendant la campagne du Non au référendum sur la constitution européenne./p>
Observateur aux conférences ministérielles de l’OMC à Doha (novembre 2001), Cancun (septembre 2003) et Hong Kong (décembre 2005), il est membre de la coordination du réseau altermondialiste « Notre monde n’est pas à vendre. » Orateur à Millau (2000), à la Fête de l’Humanité (2000, 2004 et 2005), au Larzac (2003) et aux Forums Sociaux Européens de Florence (2002), de Paris St-Denis (2003), de Londres (2004) et d’Athènes (2006), il participe activement au mouvement altermondialiste.
De 2005 à 2007, il est consultant pour le groupe GUE/NGL au Parlement européen et est l’auteur de plusieurs livres sur la question européenne, dont Europe, la trahison des élites, dans lequel il démontre la soumission de l’Union européenne aux intérêts des grands groupes industriels et financiers. Ce livre lui a valu le prix 2004 des Amis du Monde Diplomatique4.
Les eurodéputés écologistes Gérard Onesta5 et Alain Lipietz6 l’accusent de multiplier « les approximations malhonnêtes », par exemple lorsque M. Jennar les a accusés d’avoir approuvé la directive Bolkestein dans sa version initiale décriée (principe du pays d’origine…), alors qu’il a relevé le vote positif de députés Verts en faveur de principe qui sont à l’origine de la proposition Bolkestein, comme par exemple le principe de la reconnaissance mutuelle, qui est une technique qui permet de déroger à l’harmonisation (notamment en matière fiscale et sociale) et d’appliquer le principe du pays d’origine.
Il s’engage dans la campagne référendaire du « Non » au Traité Constitutionnel Européen (TCE) en 2005, au cours de laquelle il participera à 132 réunions publiques.
Il s’implique activement en faveur de l’émergence d’une gauche antilibérale unie pour les élections de 2007 au travers de son action au sein des collectifs unitaires antilibéraux. Après l’échec de cette tentative, provoqué par l’annonce de la candidature de Marie-Georges Buffet dès mai 2005, il soutient José Bové à la présidentielle de 2007. Aux législatives de 2007, il soutient des candidats de l’altermondialisme.
Depuis octobre 2007, il est consultant auprès du gouvernement du Cambodge et consultant de l’ONU pour le tribunal chargé de juger les dirigeants Khmers rouges. Dans le cadre du procès du directeur de S-21, il a déposé en tant que témoin-expert le 14 septembre 20097.
Il partage son temps entre le Cambodge et la France8.
Suite à la décision de la LCR de se dissoudre pour fonder le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), il a participé au processus constitutif du NPA et est devenu membre du comité NPA de Prades (Pyrénées orientales), puis du Comité d’Animation National provisoire du NPA. Après le congrès fondateur de ce parti, il est élu membre du conseil politique national et du comité exécutif.
Il est tête de liste du NPA aux européennes de 2009 dans la circonscription Sud-Est, mais n’est pas élu. Déçu et en désaccord avec la ligne politique de construction du NPA, il démissionne le 8 avril 2010 et rend public un texte expliquant sa position9.
Le 9 janvier 2012, dans le cadre des élections présidentielles, il apporte son soutien à Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche .
source wiki
ce petit livre http://www.homme-moderne.org/raison... ; est très bien fait pour comprendre cette arme de destruction massive des services publiques ....
Tags : Economie Politique International
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