Affaire DSK : la théorie du complot ne tient pas debout
Jean Quatremer (journaliste à Libération et spécialiste des affaires européennes) ne croit pas du tout à la théorie du complot en ce qui concerne l’affaire DSK. Il explique tout d’abord que les notions de viol ou de harcèlement sexuel sont différentes d’un pays à l’autre, en prenant le cas de Julian Assange (Wikileaks) accusé par la justice suédoise. Selon lui, la notion de tentative de viol aux Etats-Unis ne correspond pas forcément à une agression violente, comme c’est le cas en France.
" Je ne crois absolument pas à la thèse du complot. C’est inimaginable qu’on ait tendu un piège à Dominique Strauss-Kahn. En plus si on lui a tendu un piège, il est tombé dedans ; si il est tombé dedans, déjà en soi c’est une faute... Alors il faut imaginer une affabulation totale. On s’aperçoit aujourd’hui que c’est une femme de ménage qui travaille depuis trois ans dans l’hôtel, qui est d’origine immigrée, Guinéenne semble-t-il. Donc on voit bien que la thèse de la manipulation ne tient pas une seconde la route. Il y a évidemment autre chose... "
Les arguments "anti-complotistes" de Jean Quatremer ne paraissent pas vraiment être d’une solidité implacable. Et les arguments "complotistes" du clan Strauss-Kahn (Moscovici, Cambadélis, entre autres) ne paraissent pas non plus être d’une solidité à toute épreuve... et s’apparentent plutôt à des incantations, ou à des soutiens de subordonnés envers leur "chef". Le procès, si procès il y a, (réponse du tribunal à cette question vendredi, quand le jury donnera son avis) nous donnera peut-être des éclaircissements sur les différentes thèses qui fleurissent à propos du cas DSK. Qui restera à la prison de Rikers Island jusqu’au 20 mai.
Pierre Moscovici, lui, est persuadé que ça ne s’est pas passé comme on nous le dit et n’imagine pas que son ami Dominique Strauss-Kahn puisse faire preuve de violence. " Je ne le vois pas comme un homme violent. Je ne le vois pas forçant... Je suis persuadé que ça ne s’est pas passé comme ça ! Persuadé ! "
Jean-Christophe Cambadélis lui aussi ne peut croire à la culpabilité de DSK. Il penche donc de facto pour la thèse du complot : " J’ai encore en tête le fait qu’on avait promis à Dominique Strauss-Kahn, le feu nucléaire dès qu’il ferait ses premiers pas de candidat... "
" Avec ses proches, nous ne pouvons pas croire à sa culpabilité et il sera bientôt au milieu de nous. "
Tags : Etats-Unis Justice Elections Sexe International Témoignage PS DSK Présidentielle 2012 Dominique Strauss-Kahn
2 réactions à cet article
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Au états unis la situation est tellement extrème que même sourire à une femme dans la rue peut être considéré comme du harcelement sexuel, Labas, un homme suel évite de monter dans un ascenceur si il s’y trouve une femme seule.
Et je peut vous dire que ceci est réel !!!
Aprés que DSK soit un fou de la braguette qu’il la sorte à tour de bras dès qu’une nana se pointe ça je pense que bcp le savait mais préférait fermer leur gueule au cas ou le vent changerait de direction......-
Comme d’habitude, il y a deux théories (je ne dis pas qu’elles sont égales !!!), et il y en a qui ne supportent pas qu’il y ait concrètement deux hypothèses sur la table. On va les appeler les dogmatiques, pour être gentil (avec ces religieux
).Mais je pense qu’il y a peu de chances qu’il s’agisse d’un complot (sauf de la part de Debré
) car :1) le complot n’est pas la ligne de défense apparemment choisie,2) le contrôle de quelqu’un pour assumer des mensonges aussi importants est aléatoire.
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).
) car :Ajouter une réaction
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