Marine Le Pen sur la Grèce et sur la sortie de l’euro
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Marine Le Pen y dénonce un plan de rigueur injuste, qui pèse sur les classes populaires et moyennes, alors que les vraies économies à faire seraient du côté de l’, de l’insécurité, de la fraude sociale, des sommes payées à l’Union européenne.
Elle dénonce le prix exorbitant des différents plans d’aide : 15 milliards supplémentaires pour la Grèce ; 60 milliards en totalisant les deux plans grecs, le plan portugais et le plan irlandais
Le plan d’austérité, nous dit-elle, ne s’arrêter pas avec le plan Fillion. C’est après 2012 qu’il révêlera toute sa dimension.
Elle compare la France à l’Italie : ce dernier pays a du mettre en place un plan d’austérité de 54 milliards ; il est donc bien naïf d’imaginer que la France pourra se contenter d’un plan de 10 milliards.
Après la Grèce, il y aura l’Espagne qui demandera de l’aide ; d’après Zapatero, elle est au bord du gouffre.
L’euro va s’effondrer. Marine Le Pen propose de ne pas s’opposer à sa disparition. Elle rappelle qu’elle a proposé un plan concerté, programmé pour sortir de l’euro.
Il faut, dit-elle, changer de modèle, sortir du mondialisme, mettre en place un patriotisme économique.
L’argent des français doit rester en France parce qu’ils le gagnent de plus en plus durement.
Toujours le même jour, elle était sur BFM Business :
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Interrogée sur la question de savoir si la Grèce, doit être mise sous tutelle, Marine Le Pen s’indigne : c’est là abandonner le modèle démocratique pour le modèle oligarchique, c’est ça la mise sous tutelle.
De plus, jusqu’où va-t-ton aller dans la dépense ? On nous a déjà demander 60 milliards (en comptant tous les plans d’aide).
Il y a quelques mois, on s’enthousiasmait des effets attendus d’un grand emprunt de 35 milliards, et on jette 60 milliards à la Seine.
Marine Le Pen cite plusieurs grands économistes qui jugent l’euro non viable, dont Nouriel Roubini, qui a indiqué que plusieurs pays seraient sortis de la zone euro dans les 5 ans.
Il faut, dit-elle, anticiper la sortie de l’euro de manière concertée avec nos partenaires européens, qui vont vite se rendre compte eux-aussi que l’euro n’est pas viable.
Elle veut retrouver le pouvoir d’agit sur notre monnaie.
Elle préconise une dévaluation compétitive, comme le pratiquent toutes les nations du monde, à commencer par les Etats-Unis et la Chine.
Les taux d’intérêt vont-ils exploser ? Non, car la Banque de France serait rétablie dans sa prérogative principale, qui est de prêter au Trésor sans intérêt ou à faible taux. On reviendrait sur la loi de 1973.
Un Etat stratège mettrait en place un plan de réindustrialisation de la France.
Marine Le Pen souligne que nous ne pouvons plus supporter le coût de l’immigration. Elle propose de supprimer l’AME (soins médicaux gratuits aux immigrés clandestins), ce qui représente 700 millions par an.
Elle propose aussi de supprimer la niche Copé, 5 milliards d’euros par an (qui bénéficie aux grands groupes).
Ces propositions sont à rapprocher de sa récente lettre à Christine Lagarde, directrice générale du FMI, dans laquelle elle distinguait la bonne dépense publique de la mauvaise :
"Le financement des retraites, de nos soins, de l’école, de la sécurité, de la justice, des services publics, l’aide aux plus démunis font indéniablement partie des dépenses publiques utiles au pays, nécessaires à la cohésion sociale et à la croissance : je ne les remettrai pas en cause."
En revanche, Marine Le Pen indique de nombreux exemples de mauvaise dépensse publique auquels elle entend s’attaquer : fraude sociales, dérives de la décentralisation, dépenses induites par l’immigration massive, exemptions fiscales et sociales des grandes entreprises, plans de renflouement successifs de pays européens.
Tags : Marine Le Pen Euro Grèce
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