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Accueil du site > Actualités > Politique > Chevènement accuse Jean Monnet

Chevènement accuse Jean Monnet

Jean-Pierre Chevènement, sénateur et président d’honneur du Mouvement Républicain et Citoyen, était l’invité de Patrick Cohen dans le 7/9 de France Inter le 6 janvier. Le probable futur candidat à la présidentielle de 2012 analyse les raisons du déclin de la France.

"L’auteur du dénuement de la France est Jean Monnet, la reconstruction de la France sur les marchés au lieu de peuples, réduire le politique à une instance d’acquiescement. La concurrence libre de l’Europe est la fin des politiques industrielles."

Tags : Europe




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22 réactions à cet article    


  • 12 votes
    hieronymus73 7 janvier 2011 13:52

    Pas mal de choses intéressantes sont dites dans cette émission.
    Perso, moi, j’ai commencé à vraiment m’intéresser à la politique et à sortir de l’état d’hypnose dans lequel nous maintient les médias sous la tutelle des grands financiers et des sionistes, ou plutôt des sionistes et des grands financiers, pour être dans un ordre croissant par rapport aux médias en France, quand j’ai lu La Stratégie du Choc, de Naomy Klein.
    Ce qu’il faut comprendre, c’est que les politiques sont asservis de gré ou de force à ceux qui financent leurs campagnes, et au microcosme qui compose le monde maçonnique et secret dans lequel ils évoluent. Ces deux entités sont en fusion, d’ailleurs.
    Chevénement peu se permettre de sortir quelques vérités parce qu’il n’a que peu de pouvoir. Il ce le permet aussi parce que ce sont des choses qui sont visibles sur la toile. Mais sur la toile, pour celui qui veut vraiment chercher la vérité et avoir une vu d’ensemble, il y a vraiment de l’information, il y a des pistes à suivre. On ne se retrouve pas dans un cul de sac inexorablement. La démocratie est un cul de sac.


    • 8 votes
      l'argentin l’argentin 7 janvier 2011 16:19

      Si Chevènement est si patriote qu’il le dit il devrait ralier Mélenchon car il dit exactement la même chose que lui sur l’ Europe. Maintenant je les trouve un peu faiblard dans leur attaque de l’Europe mais bon je peux comprendre que choisir la ligne d’ Asselineau ça peut vite vous faire passer pour un fou vis à vis de l’opinion. J’espère qu’ils font exprès d’en garder sous la pédale car sinon ils se foutent bien de notre gueule !!!


      • vote
        epapel epapel 7 janvier 2011 16:44

        Ca fait trente ans qu’il est mort Jean Monnet, alors à quoi ça sert de se lamenter sur le passé ?


        • 9 votes
          2102kcnarf 7 janvier 2011 17:40

          Et ca fait 30 ans qu’on nous le présente comme le père de l’Europe....moi un père comme ca , j’aurais souhaité qu’il ne me laisse pas d’héritage, ca aurait évité à nos générations de payer la note, qui s’annonce salée en 2011 !


        • 2 votes
          Darwa 7 janvier 2011 20:10

          Et Adam Smith, Milton FRiedman qont mort aussi pourquoi parler de capitalisme, libéralisme, ou monétarisme ? Argument d’un débilité profonde


        • 1 vote
          epapel epapel 7 janvier 2011 21:15

          Désolé, mais ça ne change rien à la situation actuelle.

          Je persiste, ressasser le passé sans proposer rien de concret ou en étant incapable d’agir ça ne sert à rien : c’est le cas de Chevènement.


        • 2 votes
          fwed fwed 7 janvier 2011 17:52

          En quoi est ce la faute des morts si les vivants savent ce qu’il faut faire mais ne le font pas ?


          • 1 vote
            epapel epapel 7 janvier 2011 21:21

            Exactement.

            De plus Jean Monnet n’est pas responsable de ce qui s’est passé après lui et il n’était pas devin, les reproches sur ses actions à la lumière du présent sont donc un anachronisme.

            Enfin de Gaulle a tenté une autre voie mais ses successeurs l’ont immédiatement abandonnée et tous ont persisté par la suite. Mieux, les partis dominants sont toujours sur la même ligne.


          • 3 votes
            Olivier Perriet Olivier Perriet 7 janvier 2011 22:45

            En quoi est-ce la responsabilité de Monnet si les vivants se trompent ?
            Il me semble que l’Union européenne est bien l’héritage de Monnet, donc revenir aux pensées du père fondateur est plus que pertinent.
            Après, libre à vous d’avoir la naïveté ou l’optimisme de penser que les défauts actuellement constatés (régime non démocratique, indépendance de la banque centrale, etc...) résultent d’une mauvaise politique conjoncturelle et/ou se résorberont avec le temps.
            L’analyse de Chevènement c’est que ces "défauts" sont structurels et ont été voulus par le père fondateur. C’est "La Faute de M Monnet".


          • 2 votes
            epapel epapel 8 janvier 2011 16:40

            Désolé, mais le Traite de Maastrich, l’Euro, le Traité de Lisbonne, les élargissements successifs ce n’est pas J Monnet.

            Chacun porte la responsabilité de ses actes et ne peut pas en faire porter la chapeau à ses prédécesseurs.

            Je note que JP Chevènement n’a pas démissionné en 1999 quand l’Euro a été crée
            é et bien qu’il ait dit non au TCE il s’est rallié au PS ouiiste en 2006 pour soutenir la candidature de S Royal.


          • 10 votes
            MAZIG 7 janvier 2011 18:01

            Chevenement est l’un des derniers hommes d’état , dans tous les sens du terme.Compétence , intégrité et mise en application de ses principes , tels le fait d’avoir renoncé à des porte-feuilles ministériels , en dépit des tous les avantages que celà représente.Quand on voit actuellement les courtisans et les carpettes qui sont prêts à tout pour avoir un poste , au détriment de toute notion de déontologie ou d’éthique.


            • vote
              epapel epapel 7 janvier 2011 21:25

              Mais pas assez fort pour s’imposer sur la scène politique

              Aucune de ses idées n’a été retenue et mise en application.


            • vote
              epapel epapel 7 janvier 2011 21:30

              C’est ce qui fait la différence avec un véritable homme d’État. Chevènement est un homme d’État virtuel. Et je peux même vous dire que la plupart des militaires le considèrent comme un déserteur.


            • 2 votes
              Olivier Perriet Olivier Perriet 7 janvier 2011 22:46

              Un ministre n’est pas un militaire il me semble


            • 1 vote
              epapel epapel 8 janvier 2011 16:28

              On n’abandonne pas son poste au milieu des opérations et quand on sait depuis longtemps que la guerre est inévitable, logiquement il aurait du le faire dès que Mitterrand a parlé de logique de guerre.


            • 4 votes
              gazatouslesetages 7 janvier 2011 23:33

              pour ceux que ça intéresse, une enquête intéressante (dont Chevènement s’est peut-être inspiré) sur la construction européenne voulue par les américains et l’homme qui donna la déclaration à R Schuman, jean Monnet :

              http://u-p-r.fr/wp-content/uploads/2010/05/upr-dossier-la-face-cachee-de-robert-schuman-9-mai-2010.pdf

              dommage que chevènement ne fut pas aussi inspiré quand il a renoncé à se présenter en 2007, par un accord avec S. Royal pour quelques sièges de députés..


              • 2 votes
                2102kcnarf 7 janvier 2011 23:47

                Hélas son analyse porte sur les 40 dernières années et débouche sur une vieille proposition, la reprise en main de la BCE par les politiques... ce n’est tout simplement plus possible, car trop tard. Ces solutions furent pertinentes mais jamais mises en oeuvre.
                Plus surement l’avion va atterrir en vol plané car en panne de kérozène, et pour le faire redécoller il faudra autre chose que la monnaie unique, mais un ensemble de décisions qui vont avalisé la mort clinique de L’Euro comme monnaie pour tous les pays européens ....enfin mis à part ceux qui n’ont pas voulu y entrer.
                Chevénement c’est normal à une guerre de retard ...
                http://www.marianne2.fr/L-euro-peut-il-survivre-a-la-crise-3-3_a201117.html


                • 2 votes
                  gazatouslesetages 8 janvier 2011 00:03

                  faut pas dire que c’est trop tard, il y a eu dans l’histoire de nombreux exemples de monnaies "uniques" imposées à des peuples différents.
                  résultat, sur une analyse de plusieurs siècles, dans plusieurs zones géographiques, l’histoire nous montre que ça ne fonctionnait JAMAIS.
                   

                  l’euro aura été un exemple parmi tant d’autres, un détail, et quand il aura disparu (enfin son nom restera pour nommer le néo-deutsch mark ), les politiques reprendront le pouvoir sur la monnaie.. suffit d’attendre un peu.


                • 3 votes
                  2102kcnarf 8 janvier 2011 00:31

                  je suis de ceux qui pensent comme Jacques Sapir : "On peut donc prédire, sans gros risques de se tromper, que de crise en crise, nous connaîtrons la crise terminale de l’euro dans l’hiver 2011-2012. La conjonction des temps économiques et politiques, avec les élections présidentielles du printemps 2012 en France, sera redoutable…"

                  Dans un récente émission, où il ne fut même pas contredit par le ministre actuel des affaires européennes il indiqua que la france devrait trouver plusieurs centaines de milliards pour sauver l’Espagne et qu’ensuite viendrait son tour, et que la demande de refinancement de la france serait encore plus énorme. 1200 milliards devraient aussi être trouvés cette année pour renflouer de nouveau le système bancaire européen...le journaliste a fait répéter les sommes en cause, et aucun des intervenants des débats n’a moufté. L’ambiance était funèbre autour de la table ...
                  J’ajoute qu’au mois de décembre dernier la france a emprunté 184 milliards seulement pour ne pas se trouver en défaut de paiement, par exemple poue régler les salaires de la fonction publique.

                  Nous sommes bel et bien à la veille du crach de la zone euro .


                • 1 vote
                  logan2 8 janvier 2011 09:56

                  J’adore le "notamment pour régler les salaires de la fonction publique". Pourquoi mettre ce point de dépense en avant alors que toutes choses étant égales par ailleurs, toutes les dépenses sont au même niveau dans le budget de l’état. Pourquoi ne pas dire "notamment pour régler la facture de l’avion du chef de l’état" ? ou "notamment pour régler les intérêts demandés par les créanciers" ?
                  En mettant en avant les salaires de la fonction publique il semble que l’idée consiste à sous entendre que ce serait dans cette dépense qu’il faudrait faire des coupes sombres en priorité en cas de manque de financements.
                  Il me semble au contraire que cela devrait être l’une des dernières dépenses à laquelle il faudrait toucher. Les salaires c’est quand même ce qui permet aux gens de vivre et à l’économie de tourner.


                • 1 vote
                  julien58 julien58 8 janvier 2011 13:31

                  Bon, quand est-ce qu’il rejoint Mélenchon ?


                  Ça ne rime à rien de la jouer perso !

                  • 1 vote
                    Machiavel 9 janvier 2011 21:00

                     le Requiem " des libéraux sauvageons " du Che Belfortain .



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