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L’hypnose

L'intellect a plusieurs degrés.

 

L’intellect a plusieurs degrés. Le plus haut, conscient, froid, rationnel, logique, séquentiel ; Le plus bas, inconscient, chaud, affectif, analogique, parallèle.

 

Le degré le plus haut, par la vigileance qu’il nécessite, implique nécessairement la mémoire à court terme. Le degré le plus bas, par les complexes durables qu’il montre suite à des chocs traumatiques, implique nécessairement la mémoire à long terme.

 

Le sommeil a certainement un rapport avec la gestion de la mémoire, comme Freud l’a perçu, peut-être l’intégration dans la mémoire à long terme du contenu de la mémoire à court-terme, donc un rapport entre le degré rationnel et le degré affectif de notre intellect. C’est une supposition. Mais cela tend à montrer qu’il y a certains ponts entre les divers niveaux de notre intellect, que l’interaction entre ces degres existe. L’humour en est une illustration (second degré). Une autre est les problèmes psychosomatiques.

 

L’hypnose illustre aussi ce phénomène. Il fonctionne pour l’anesthésie. C’est un état second, profond, mais intermédiaire entre la vigilence et le sommeil.

 

Les scéances publiques ici présentées, animées par Kévin Finel à l’ARCHE, dont je ne fais pas partie, partent de l’idée que l’état hypnotique, état intermédiaire entre l’état conscient et l’état inconscient, permet une sorte de dialogue entre la conscience et l’inconscient.

 

Ce qui est important de noter est que c’est par la métaphore que l’inconscient est censé "comprendre", donc se modifier. La nature de l’étage rationnel, conscient, précis et séquentiel, étant différente de la nature de l’étage affectif, sous-conscient, diffus et parallèle, il est logique que leurs modalités de compréhension soient différentes.

 

 

 

Tags : Psychologie




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21 réactions à cet article    



    • vote
      Baston Labaffe Gaston Lagaffe 17 mai 2015 10:46

      @ZardoZ
      Je désirais par ces vidéos, engendrer un débat sur la sexualité psychique mais par un angle un peu nouveau, en partant des faits : une suggestion, donc une croyance, peut avoir des effets physiques et psychologiques clitoridiens, sans parler de la relation dominant/dominées qu’il y a en filigrane dans la relation entre l’hypnotiseur et l’hypnotisée. La sexualité hypnotique est donc aussi une question de santé publique.


    • vote
      maQiavel maQiavel 17 mai 2015 13:14

      -Pas mal, mais rien ne vaut une b.... bien dure

      Eh ouais , zobzob toujours fidèle à son blaz ... smiley


    • 1 vote
      Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 17 mai 2015 13:33

      @ZardoZ

      "Pas mal, mais rien ne vaut une b.... bien dure"  


      C’est peut-être votre cas si vous êtes un homo peu imaginatif, mais une femme apprécie souvent des caresses ou des jeux plus subtils. 


    • vote
      Baston Labaffe Gaston Lagaffe 17 mai 2015 14:50

      @Qaspard Delanuit
      Qu’attendre de tendre et de romantique d’un moustachu qui se promène en bikini rouge avec deux colts à la ceinture en milieu extra terrestre hostile ?

      https://www.youtube.com/watch?v=kbGVIdA3dx0


    • 1 vote
      ffi 16 mai 2015 23:23

      Je désirais, par cette vidéo, engendrer un débat sur la spiritualité, mais par un angle un peu nouveau, en partant des faits : une illusion, donc une croyance, peut avoir des effets physiologiques. La spiritualité est donc aussi une question de santé publique.
       


      • 1 vote
        ffi 17 mai 2015 00:39

        @zatara
        Avant même d’introduire des cours à ce sujet dans les écoles, il faudrait déjà qu’il y ait quelques réflexions de qualité sur le sujet chez nos "élites", ce qui n’est pas le cas : tout débat à cet endroit engendre une sorte de guerre de religion verbale, où fleurissent les stéréotypes. C’est pourquoi j’ai voulu poser ce débat à partir de cet exemple de l’hypnose (dont la pratique récurrente peut être vue objectivement comme un culte), car elle illustre bien l’effet de l’illusion sur la physiologie, donc merveilleusement bien ce qu’est la spiritualité en pratique.

         

        Prendre les choses sous l’angle de la spiritualité, permet de changer les termes du débat. Cela permet d’embrasser d’un coup religion, psychologie, psychanalyse, psychiatrie, propagande politique, publicité, neuro-marketing, bref tout ce qui influence de manière détournée, car hors d’un discours logique, les finalités des personnes.

         

        Le rationalisme à la racine de nos principes politiques tend à récuser, en principe, tout recours à des discours non-logiques, d’où l’exclusion des religions du domaine politique. Pourtant, on voit bien que les transformations et autres soins de la partie affective de notre âme ne sont possibles qu’en-dehors des discours rationnels. De plus, l’on voit bien que cette partie affective de notre âme est devenu la cible d’un nombre de plus en plus grand d’acteurs, qu’ils soient politiques (propagande), économiques (publicité), et religieux (prosélytisme).


      • 1 vote
        ffi 17 mai 2015 00:47

        Bref, vu les évolutions actuelles, la laïcité ne me semble pas adaptée. Il faut un dispositif qui puisse veiller sur les stratégies d’influence subliminale sur l’esprit, ce qui ne concerne pas que les religions, mais aussi le monde politique et le monde économique. Éventuellement avoir des critères pour pénaliser certains types d’influences et autoriser d’autres.


      • vote
        Gollum Gollum 17 mai 2015 11:02

        @ffi

        Éventuellement avoir des critères pour pénaliser certains types d’influences et autoriser d’autres.

        Et quels critères ? Sinon pour pénaliser les influences le mieux est une hygiène mentale personnelle rigoureuse..

        Car légiférer peut facilement dégénérer vers des abus.

        M’enfin je ne serai pas contre la suppression de toute publicité dans les divers médias, d’autant plus que je la pense relativement inefficace.. Cela pollue l’espace psychique plus qu’autre chose...


      • vote
        Baston Labaffe Gaston Lagaffe 17 mai 2015 11:05

        @Gollum
        Suprimer la pub ? Je pense qu’il serait plus simple pour échapper à toutes ces pollutions psychiques de se coudre les paupières et crever les tympans afin d’échapper à cette hypnose néfaste et dictatorale qui nous fait acheter n’importe quoi surtout ce dont nous n’avons pas besoin.


      • 1 vote
        Gollum Gollum 17 mai 2015 11:46

        @Gaston Lagaffe

        qui nous fait acheter n’importe quoi 

        Mais on ne m’a jamais rien fait acheter que je ne veuille pas moi.. smiley

        M’enfin j’imagine que d’autres, par contre, sont plus influençables.. Mais c’est leur problème.. ça se travaille et ça se gère. Sauf cas pathologiques évidemment : addictions, etc..

        Mais globalement je ne suis pas convaincu de l’efficacité de la pub… pour acheter tel ou tel produit, j’entends.. 

        Par contre certains estimeront plus fashion d’acheter du Nike ou je ne sais quoi.. En flattant le snobisme et les instincts les plus bas de l’homme on crée un climat psychique pollué qui n’est pas forcément efficace pour telle ou telle marque (de toute façon ça varie..) mais qui est assez efficace par contre pour créer un égrégore psychique global très matérialiste..

        Les valeurs véhiculées sont clairement celles de la matière. Posséder (peu importe la marque au fond) devient clairement la valeur phare et ultime.

        On a donc deux aspects. L’aspect marque individuelle et la pub pour cette marque et l’efficacité censée en résulter..

        Ferrari par exemple ne fait pas de pub et pourtant vend très bien ses voitures.

        Alors que d’autres font du matraquage publicitaire sans forcément arriver à convaincre… Je pense ici aux pubs bancaires. Qu’est-ce qui arrivera à me convaincre dans un spot publicitaire d’aller chez BNP plutôt que Crédit Agricole ou LCL ? Strictement rien… Pourtant des sommes énormes sont dépensées..


        Mais l’efficacité est certaine par contre comme je l’ai dit pour créer un climat psychique collectif centré sur la notion de l’importance exclusive de l’avoir.


      • 1 vote
        Baston Labaffe Gaston Lagaffe 17 mai 2015 14:46

        @Gollum
        Je pense que le mal est plus profond encore, qui peut imaginer la souffrance de l’utilisateur d’un vieux Nokia donné par ses parents au milieu d’une horde moqueuse de propriétaires d’I-Phone 6 en milieu récréatif de cours d’école hostile ? On n’en parle jamais, c’est un sujet tabou en France, du rejet engendré par les heureux bénéficiaires d’objets neufs sur les héritiers désoeuvrés d’objets usagés. L’hypnose de la pub est un cancer cérébral qui peut aller jusqu’au sacrifice de son rein en milieu chinois complaisant afin d’acquérir l’I-Phone dernier cri des rêves de tous les enfants du monde.


      • 2 votes
        Joe Chip Joe Chip 17 mai 2015 15:10

        @Gaston Lagaffe

        Il n’y a que les losers et les rêveurs dans votre genre qui redoutent d’être jugés à la désuétude de leur téléphone portable ou à la taille de leur véhicule. 

        Je n’ai jamais rien vu de plus beau qu’un wagon de salariés se ruant dans le métro avec le casque sur les oreilles et tripatouillant leurs écrans tactiles comme une bande d’autistes en faisant tout pour éviter le regard de leurs congénères humains.


      • 3 votes
        popov 17 mai 2015 16:00

        @Gaston Lagaffe

        Faut apprendre aux gosses qu’on n’est pas ce qu’on possède ni comment on est foutu, mais ce qu’on est capable de faire.

        Mais cela fait partie des choses qui ne peuvent s’enseigner que par l’exemple.


      • 1 vote
        ffi 17 mai 2015 16:53

        @Gollum
        Car légiférer peut facilement dégénérer vers des abus.

        Théoriquement, c’est pour éviter les abus qu’on légifère. Après, tout dépend de la manière de légiférer...

        Mais, justement, à propos de le publicité, si l’on s’apercevait que celle-ci engendre des personnalités compulsives, avec des difficultés à se maîtriser, ce qui n’est pas désirable, je serais tout-à-fait d’accord pour légiférer sur ce point.

        Pour des critères, je pensais surtout à celles parmi les métaphores, qui incitent à des comportement inciviques, qui induisent des mauvais penchants, qui suscitent des incapacités.


      • vote
        Baston Labaffe Gaston Lagaffe 17 mai 2015 17:30

        @Joe Chip
        Loser ? Vraiment ? Et à quel jeu aie losé selon vous pour mériter un tel déferlement de haine à mon encontre de votre part ?


      • vote
        ffi 17 mai 2015 18:26

        @zatara

        wooo tu tappes large là..

        Donc, il faudrait un filtre cérébral pour tous ce qui est susceptible de nous influencer ? à la Ghost in The Shell, passé en mode autistique ? 

         
        Oui, j’essaye d’élargir un peu. Mais ce n’est pas tant question de faire un filtre, il est surtout question de populariser les antidotes. La laïcité, au sens vide spirituel, laisse un boulevard à certaines influences détournées. Moi non plus, je n’ai plus la télévision depuis 2007. Mais je la vois chez d’autres, et il est illusoire de croire qu’on puisse ne rien ramasser. Donc autant avoir le pouvoir d’extirper.

        Par exemple, as-tu vu comment le gouvernement (l’organe politique du grand-orient) essaye d’avancer vers la légalisation du Cannabis ? Il a fait une opération coup de poing à Saint-Ouen, d’une manière spectaculaire et surtout excessive, s’en prenant aux simples consommateurs. Aussitôt, les débats sur la légalisation ont fleuri... Décryptage : Le gouvernement est méchant, s’il était gentil, il légaliserait, donc légaliser est bien... Sauf bien-sûr pour ceux qui ont 10 fois plus de chance de faire une schizophrénie à cause du produit.

         

        Mais, la laïcité, au sens vide spirituel, a d’ailleurs aussi pour conséquence l’accroissement vertigineux des addictions dans la jeunesse. Bref, la République Française laisse ses citoyens en pleine misère spirituelle, ce qui se traduit en vices addictifs, lesquels vices finit-elle par légaliser...


      • vote
        Joe Chip Joe Chip 17 mai 2015 21:58

        @Gaston Lagaffe

        Vous confondez déferlement d’ironie et déferlement de haine.


      • 1 vote
        popov 17 mai 2015 15:22

        Hier, j’ai rêvé que je dormais. Je me suis réveillé reposé et en pleine forme. C’est grave docteur ?


        • 1 vote
          popov 17 mai 2015 15:38

          @ffi (et ceux que cela peut intéresser)

          Quand on produit deux sons de fréquences proches, on obtient un battement.

          Pour des sons purement sinusoïdaux, cela s’explique tout simplement par la formule de trigo suivante :

          sin(?t) + sin(?’t) = 2 sin((? + ?’)t/2) x cos((? - ?’)t/2)

          où ? et ?’ sont les fréquences angulaires (2 ? x la fréquence) et t le temps.

          On voit que le premier facteur est un son à une fréquence qui est la moyenne arithmétiques des deux sons initiaux. Le deuxième facteur fonctionne comme une amplitude qui module le premier : il oscille à une fréquence qui est la demi différence entre les deux fréquences initiales. Plus les fréquences initiales sont proches, plus la fréquence de cette amplitude est faible. Pour des fréquences assez proches, on entend un son à une fréquence juste au milieu des deux fréquences initiales, modulé en intensité. C’est le phénomène de battement bien connu et qu’on peut utiliser pour accorder une guitare sur un piano. On augmente ou diminue la tension de la corde jusqu’à ce que le battement disparaisse.

          Tout cela est bien connu des musiciens. Ce qui est moins connu, et assez surprenant, c’est ce qu’il se passe si on écoute deux sons à des fréquences proches qui sont envoyés séparément dans deux écouteurs. On devrait entendre deux sons à des fréquences différentes, l’un dans l’oreille gauche, l’autre dans l’oreille droite puisque les deux sons n’ont pas eu l’occasion de se combiner dans l’air ambiant pour produire un battement.

          La surprise, c’est qu’on entend pourtant bien le battement. Les circuits neuronaux du cerveau se chargent de la re-combinaison des sons pour produire le battement. Dans un article du Scientific American de 1973, Gerald Oster prétend que les circuits neuronaux impliqués dans cette re-combinaison ne sont pas les mêmes que ceux impliqués dans l’audition normale. Des études consécutives prétendent que l’activité neuronale qui produit cette re-combinaison a une influence sur les ondes cérébrales : dans le cas où la fréquence de battement est accessible aux ondes cérébrales, la fréquence des ondes cérébrales tendrait à s’accorder sur la fréquence de battement.

          Autrement dit si les fréquences des deux sons qui arrivent séparément dans vos deux écouteurs est telle que leur demi-différence est dans la bande des ondes alpha du cerveau, le cerveau va au bout d’un certain temps entrer en mode alpha.

          Le lecteur pourra trouver facilement toutes les références à ce sujet en tapant "gnaural" sur Google. Gnaural est une application open software qui permet de réaliser facilement des expériences sur les relations entre les fréquences sonores et les ondes cérébrales. J’utilise la version linux, mais le programme existe aussi pour les utilisateur de windows et est gratuit.

          Vous pouvez le télécharger ici.http://gnaural.sourceforge.net/

          A noter que je ne garantis absolument pas que cette application va vous envoyer au septième ciel en un quart de tour. A chacun d’expérimenter et de voir.


          • vote
            ffi 17 mai 2015 17:13

            @popov
            Je crois tout-à-fait que notre intellect fonctionne de manière plutôt ondulatoire.

            En gros, je le verrais comme une balle de plasma.

            L’idée de l’interférence est très intéressante. Peut-être justement que l’affect ne prend que la figure d’interférence entre les objets de notre perception : en terme mathématique, il ferait donc un produit de convolution. Cela expliquerait qu’une perception présente, si elle fut préalablement liée à un mauvais souvenir, puisse redéclancher l’émotion négative.

            Cela me fait penser à l’hologramme aussi. L’hologramme permet de reproduire une image en 3 dimensions d’un objet en enregistrant la figure d’interférence de cet objet soumis à une lumière monochromatique.

            On comprend bien avec ce concept d’interférence le sens de la métaphore : si l’on suppose une chose perçue comme une lumière pure, plusieurs chose perçues interfèrent, et la métaphore, qui est une énonciation bigarrée, revient alors à produire une figure d’interférence entre ces diverses lumières, ce qui va chercher plus profondément dans les affects.



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