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Accueil du site > Actualités > Société > Libéral, tu n’auras pas ton Bac !

Libéral, tu n’auras pas ton Bac !

Ou comment l’EdNat formate les jeunes.

 

Au lycée, les idées libérales ne sont pas les bienvenues : source .




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49 réactions à cet article    


  • 19 votes
    Mr.Knout Mr.Kout 10 septembre 2011 11:13

    LA source ? Contrepoint.Bref que du pragmatique (ironie)

    Pauvre libéraux persécutes.....on prêche l’égoïsme le ventre plein puis on s’étonne d’être mal aimé.
    Ah sacré zozos les libéraux.


    • 2 votes
      Thorms 10 septembre 2011 13:03

      @Mr.Kout
      C’est vrai que la jalousie s’est mieux.


    • 9 votes
      iakin 10 septembre 2011 14:03

      Voilà où en sont les libéraux dans leur argumentation... la jalousie...
      Où comment, selon eux, il faudrait accepter comme étant quelque chose de normal que ceux qui possèdent les capitaux s’approprient une partie de la plus-value créée par le travail des autres.
      Si tu considères que la production des biens de première nécessité et que la circulation de l’argent devrait être pensés sous l’angle de l’intérêt général, qu’il faudrait par exemple mettre de la démocratie dans l’économie, c’est forcément que tu es un pauvre crétin jaloux des riches.


    • 4 votes
      Thorms 10 septembre 2011 15:53

      @iakin
       
      "Voilà où en sont les libéraux dans leur argumentation... la jalousie..."
      Mr.Kout insinue que les libéraux prêchent l’égoïsme, je lui renvoie juste la balle. Je ne nie pas qu’il y a quelques courants libéraux qui prêchent un égoïsme moral. Mais de là à dire que tous les libéraux basent leurs idées sur l’égoïsme est faux. Il revendique juste la primauté de l’individu. Si un individu est égoïste, il a le droit comme il a le droit d’être solidaire. Ce que ne veule pas les libéraux, c’est la solidarité imposé qui par contre elle, mène à l’égoïsme forcé.
       
      "Où comment, selon eux, il faudrait accepter comme étant quelque chose de normal que ceux qui possèdent les capitaux s’approprient une partie de la plus-value créée par le travail des autres."
      Les libéraux non jamais interdit aux ouvriers de monter des coopératives et de se partager la plus-value comme il le souhaite, d’ailleurs si les gens au lieu de dépenser leurs énergies à se révolter du Méchant Capitalisme l’avaient dépensé pour monter des coopératives, association, ..., des pas en avant auraient été fait. Ensuite, tu oublies quelque chose dans ta phrase, il y a un contrat librement consenti entre l’employeur et l’employé. Enfin, si l’ouvrier veut une part du profit de l’entreprise, il y a un truc qui s’appelle les actions
       
      "Si tu considères que la production des biens de première nécessité et que la circulation de l’argent devrait être pensés sous l’angle de l’intérêt général, qu’il faudrait par exemple mettre de la démocratie dans l’économie, c’est forcément que tu es un pauvre crétin jaloux des riches."
      Définie moi le chimérique intérêt général.
       
      Tant que j’y suis, défende le libéralisme ne veut pas forcément dire être riche.


    • 3 votes
      iakin 10 septembre 2011 22:34

      @ Thorms
       
      Tout dépend ce que l’on met dans le terme "libéraux".
      Enfin, si tu en es à croire, réellement, que tous les libéraux sont de gentilles personnes qui laissent les autres faire ce qu’ils veulent comme ils l’entendent... il me semble qu’il y a un problème.
      Ou alors on ne parle pas de la même chose.
       
      "Tu oublies quelque chose dans ta phrase, il y a un contrat librement consenti entre l’employeur et l’employé."
      Bah voyons.
       
      "Enfin, si l’ouvrier veut une part du profit de l’entreprise, il y a un truc qui s’appelle les actions."
      C’est ça, il travaille pour créer de la plus-value, et s’il en veut une part, de cette plus-value, il faut qu’il paye en plus.
      Tu renverses la situation en fait, "si l’ouvrier veut une part du profit, qu’il achète des actions"...
      Je te dirais au contraire : "si les actionnaires veulent une part du profit, qu’ils travaillent dans l’entreprise et participent à la création de plus-value comme les ouvriers".
       
      "Définie moi le chimérique intérêt général."
      Ça me stupéfait encore, ce déni de l’intérêt général. A ma connaissance nous avons tous besoin de se nourrir, de boire, de respirer, de dormir et parfois de se chauffer. Et il me semble qu’en plus de cela nous aurions intérêt à ce que ces besoins puissent être comblés par tout un chacun, mais en démocratie nous avons décidé que ce serait le vote majoritaire qui trancherait.
      Disons "intérêt commun" si le mot "intérêt général" te gène.
       
      "Tant que j’y suis, défende le libéralisme ne veut pas forcément dire être riche."
      Oui c’est vrai, j’ai constaté que beaucoup de jeunes qui n’ont encore jamais travaillé sont libéraux par exemple. C’est le cas aussi de ceux à qui "tout a réussi" et qui sont persuadés de ne devoir cela qu’à eux-mêmes, mais ils sont plus rares quand même.
      Lors de mes rencontres, les cas les plus fréquent sont surtout des personnes qui se sont persuadées qu’elles ont voulu tout ce qu’il leur est arrivé... je ne sais pas bien pourquoi elles font tant d’efforts pour se convaincre de cela... par amour-propre sans doute ?


    • 1 vote
      Thorms 11 septembre 2011 21:28

      "Tout dépend ce que l’on met dans le terme "libéraux".
      Enfin, si tu en es à croire, réellement, que tous les libéraux sont de gentilles personnes qui laissent les autres faire ce qu’ils veulent comme ils l’entendent... il me semble qu’il y a un problème.
      Ou alors on ne parle pas de la même chose."
      Lien.
       
      "Bah voyons."
      Quelqu’un vous a obligé à signer ce contrat ?
       
      "C’est ça, il travaille pour créer de la plus-value, et s’il en veut une part, de cette plus-value, il faut qu’il paye en plus.
      Tu renverses la situation en fait, "si l’ouvrier veut une part du profit, qu’il achète des actions"...
      Je te dirais au contraire : "si les actionnaires veulent une part du profit, qu’ils travaillent dans l’entreprise et participent à la création de plus-value comme les ouvriers"."
      Dans une entreprise, le travailleur (compétence, expérience, temps, ...) est payé pour créer de la plus-value qui appartient aux propriétaires de l’entreprise (outils, matières premières, prise de risque, responsabilité, ...). Si cela vous gène, c’est pourtant le contrat de travail que vous avez signé. Si vous voulez que la plus-value vous revienne, quittez l’entreprise et trouvez vous ou créez vous une structure qui vous convienne mieux. Si le droit français vous l’interdit, les libéraux défendrons votre cause.
       
      "Ça me stupéfait encore, ce déni de l’intérêt général. A ma connaissance nous avons tous besoin de se nourrir, de boire, de respirer, de dormir et parfois de se chauffer. Et il me semble qu’en plus de cela nous aurions intérêt à ce que ces besoins puissent être comblés par tout un chacun, mais en démocratie nous avons décidé que ce serait le vote majoritaire qui trancherait.
      Disons "intérêt commun" si le mot "intérêt général" te gène."
      Si c’est la majorité qui tranche, ce n’est plus l’intérêt général mais l’intérêt de la majorité. Pour moi, l’intérêt général s’est le respect des droits naturels de chacun. Nié ces droits à soi ou aux autres revient à accepter l’esclavage, le vol et le meurtre.
       
      "Oui c’est vrai, j’ai constaté que beaucoup de jeunes qui n’ont encore jamais travaillé sont libéraux par exemple. C’est le cas aussi de ceux à qui "tout a réussi" et qui sont persuadés de ne devoir cela qu’à eux-mêmes, mais ils sont plus rares quand même.
      Lors de mes rencontres, les cas les plus fréquent sont surtout des personnes qui se sont persuadées qu’elles ont voulu tout ce qu’il leur est arrivé... je ne sais pas bien pourquoi elles font tant d’efforts pour se convaincre de cela... par amour-propre sans doute ?"
      C’est bien parce que je n’entre pas dans les catégories que tu décris.


    • vote
      iakin 11 septembre 2011 23:23

      "Quelqu’un vous a obligé à signer ce contrat ?"
      Parce que vous avez toujours eu le choix, vous ? lorsqu’il s’agissait de signer un contrat de travail ?
       
      Il faudra que vous m’expliquiez comment, dès lors que l’on nait dans une famille qui ne possède ni terre, ni rente, ni fortune, ni moyen de production, on puisse être libre de travailler ou non pour un employeur.
      Ce que proposerait un monde libéral à ces gens là, c’est donc, il me semble, la liberté de crever ou de travailler à rentabiliser le capital des autres. Non ?
      C’est une drôle de liberté tout de même.
       
      Et c’est là même (vous me démontrerez le contraire si vous n’êtes pas d’accord) que le libéralisme se situe dans l’idéologie. La véritable justification du capitalisme libéralisé, c’est que c’est un très bon système pour réussir à faire faire (par les plus pauvres en l’occurrence) toutes sortes de travaux que personne ne voudrait faire si on leur demandait leur avis.
      Croyez vous que si certains travaillent comme salariés c’est parce qu’ils l’ont choisi ?
        
      Or, vu sous cet angle là, l’argument pourrait encore se défendre, mais lorsque vous enrobez ce système de prétendues notions de liberté individuelle et de progrès humain, ça ne tient plus debout.
       
      "Dans une entreprise, le travailleur (compétence, expérience, temps, ...) est payé pour créer de la plus-value qui appartient aux propriétaires de l’entreprise (outils, matières premières, prise de risque, responsabilité, ...)"
      L’entreprise ne se résume pas aux outils et aux matières premières (les risques et la responsabilité étant de toute manière partagée par tout le monde). L’actionnaire est propriétaire des moyens de production, mais il n’est pas propriétaire des salariés, or l’entreprise c’est aussi les travailleurs, avec leur savoir faire, leur compétence et leur initiative.
      Que les actionnaires qui ne sont pas d’accord n’ont qu’à se passer de leur employés.
      Et, dès lors, pourquoi est-ce que la plus-value de l’entreprise n’irait qu’au propriétaire des moyens de production ?

      A cause du risque ? Mais qui prend le plus de risque entre celui qui travaille parce qu’il n’a que ce moyen pour se nourrir et celui qui, ayant de quoi se nourrir, placent l’argent qui lui reste selon son désir ?
       
      "Si c’est la majorité qui tranche, ce n’est plus l’intérêt général mais l’intérêt de la majorité"
      Nous n’avons pas trouvé mieux jusqu’à maintenant pour arbitrer de l’intérêt général, mais si vous avez une idée, je suis tout ouïe.
       
      "Pour moi, l’intérêt général s’est le respect des droits naturels de chacun. Nié ces droits à soi ou aux autres revient à accepter l’esclavage, le vol et le meurtre.
      "
      Très bien, j’en prend acte. J’espère que vous respecterez de la même manière ces droits naturels lorsque le pouvoir politique se déplacera en faveur de la démocratie.
      Voyez-vous, on vous laissera libre de quitter le pays ou de rester en travaillant (et/ou en payant) pour les services que vous rend la nation. C’est une liberté qui laisse plus de choix que celle que vous nous proposez, et on ne se prétend même pas libéraux.


    • vote
      Thorms 12 septembre 2011 02:11

      @iakin
       
      "Parce que vous avez toujours eu le choix, vous ? lorsqu’il s’agissait de signer un contrat de travail ?"
      => Oui par contre je n’ai pas toute ma liberté contractuel que m’a pris l’État.
       
      "Il faudra que vous m’expliquiez comment, dès lors que l’on nait dans une famille qui ne possède ni terre, ni rente, ni fortune, ni moyen de production, on puisse être libre de travailler ou non pour un employeur.
      Ce que proposerait un monde libéral à ces gens là, c’est donc, il me semble, la liberté de crever ou de travailler à rentabiliser le capital des autres. Non ?
      C’est une drôle de liberté tout de même."
      => Solution a votre problème : l’épargne. Peut-être, vous n’en profiterez pas dans votre vie car l’État la découragé mais vos enfants oui. Là vous devriez me répondre que avec le salaire que vous recevez, à la fin du mois il ne reste plus grand chose à épargner. Je vous proposerez donc de défendre le salaire complet.
       
      "Et c’est là même (vous me démontrerez le contraire si vous n’êtes pas d’accord) que le libéralisme se situe dans l’idéologie. La véritable justification du capitalisme libéralisé, c’est que c’est un très bon système pour réussir à faire faire (par les plus pauvres en l’occurrence) toutes sortes de travaux que personne ne voudrait faire si on leur demandait leur avis.
      Croyez vous que si certains travaillent comme salariés c’est parce qu’ils l’ont choisi ?"
      => Oui sinon il ferait autre chose. La liberté s’est de faire ce que l’on veut qui ne nuit pas à autrui avec ce que l’on a. Dans mes messages, je ne parle jamais de liberté absolu.
       
      "Or, vu sous cet angle là, l’argument pourrait encore se défendre, mais lorsque vous enrobez ce système de prétendues notions de liberté individuelle et de progrès humain, ça ne tient plus debout."
      => Le capitalisme libéral (aujourd’hui on est pas dans du capitalisme libéral je précise) est un progrès humain, il permet à chacun de rentrer dans des relations gagnant-gagnant par définition. Alors oui certains commencent avec plus que d’autres et alors ? Certains sont bien plus grands, forts, beaux ou intelligents que d’autres pourtant je n’ai jamais vu un socialiste parler de ces inégalités. L’humain est inégal mais égal en droit de par nature, vouloir lutter contre cela rendra certes les riches plus pauvre mais rendra contrairement aux résultats espérés les pauvres plus pauvre sur le long terme.
       
      "L’entreprise ne se résume pas aux outils et aux matières premières (les risques et la responsabilité étant de toute manière partagée par tout le monde)."
      => Pas d’accord, si l’entreprise fait faillite et qu’elle avait des dettes, les employés n’auront pas à les rembourser.
       
      "L’actionnaire est propriétaire des moyens de production, mais il n’est pas propriétaire des salariés"
      => Je n’ai jamais dit le contraire. Et personne ne peut être propriétaire d’une autre personne sinon cela reviendrait à autorisé l’esclavage ce qui est anti-libéral.
       
      "or l’entreprise c’est aussi les travailleurs, avec leur savoir faire, leur compétence et leur initiative. "
      => Cela n’en fait pas les propriétaires de l’entreprise.
       
      "Que les actionnaires qui ne sont pas d’accord n’ont qu’à se passer de leur employés."
      => Tout contrat de travail peut être annulé par l’employeur, si des clauses en faveur de l’employé été prévu dans ce cas, elles devront être exécuté.
       
      "Et, dès lors, pourquoi est-ce que la plus-value de l’entreprise n’irait qu’au propriétaire des moyens de production ?"
      => C’est déjà le cas, la plus-value n’est calculée qu’après avoir payé les salaires et après avoir vendu le produit.
       
      "A cause du risque ? Mais qui prend le plus de risque entre celui qui travaille parce qu’il n’a que ce moyen pour se nourrir et celui qui, ayant de quoi se nourrir, placent l’argent qui lui reste selon son désir ?"
      => Un salarié reçoit un salaire constant plus potentiellement des primes tandis qu’un investisseur reçoit des dividendes qui sont fonctions de la partie de la plus-value que l’entreprise veut redistribuer et de la potentielle plus-value qu’il peut retirer en vendant une action. Plus une action(agir, pas la bourse) est risqué plus elle doit rémunéré (salarié, patron et investisseur compris) sinon on préférera une action moins risqué.
       
      "Nous n’avons pas trouvé mieux jusqu’à maintenant pour arbitrer de l’intérêt général, mais si vous avez une idée, je suis tout ouïe."
      => Ne par arbitrer sur l’intérêt général car personne n’est d’accord et on n’est pas sûr qu’il existe ou au pire l’appeler intérêt de la majorité cela sera plus juste et moins trompeur.
       
      "Très bien, j’en prend acte. J’espère que vous respecterez de la même manière ces droits naturels lorsque le pouvoir politique se déplacera en faveur de la démocratie."
      => Le pouvoir politique démocratique ou non est par nature contre les droits naturels sinon son existence n’aurait pas lieu d’exister.
       
      "Voyez-vous, on vous laissera libre de quitter le pays ou de rester en travaillant (et/ou en payant) pour les services que vous rend la nation."
      => Je ne souhaiterai pas recevoir les services de la nation, je n’aurai donc pas à payer. La seule façon de m’obliger à payer est d’user de la violence. C’est beau la démocratie.
      « La démocratie, c’est deux loups et un agneau votant ce qu’il y aura au dîner. La liberté, c’est un agneau bien armé qui conteste le scrutin. » (Benjamin Franklin)
       
      "C’est une liberté qui laisse plus de choix que celle que vous nous proposez, et on ne se prétend même pas libéraux."
      => Bof.
       
      « Les sources psychologiques de la démocratie sont celles d’êtres humains encore incapables d’imaginer une société sans pouvoir. Le citoyen démocratique n’a pas dépassé la mentalité d’esclave et il n’a chassé son maître royal que pour faire du peuple un maître collectif. Pour nous, libertariens, au contraire, le refus de tout pouvoir est la voie vers l’émancipation. La seule maîtrise que nous désirons est la maîtrise de soi. C’est pourquoi la société démocratique est celle d’esclaves qui cachent leur besoin de maître, la société libertarienne est celle de maîtres qui ne veulent pas d’esclaves. » (Christian Michel)


    • 8 votes
      Bender Bender 10 septembre 2011 12:37

      "bien qu’il y ait la racine du mot liberté dans libéralisme,son sens signifie aujourd’hui oppression,inégalité et exclusion pour une majorité d’etres humains."

      100 % d’accord !


    • 2 votes
      Thorms 10 septembre 2011 13:00

      @nilasse
       
      "faire coexister conceptuellement la démocratie et le libéralisme,constitue en soi un oxymore"
      Démocratie libérale
       
      La chine est classé 135ème pour les libertés économiques donc ton commentaire est non avenue.
       
      "bien qu’il y ait la racine du mot liberté dans libéralisme,son sens signifie aujourd’hui oppression,inégalité et exclusion pour une majorité d’etres humains."
      Le libéralisme défend le droit de résistance à l’oppression, s’oppose aux inégalités découlant du non respect des droits naturels et défend ces mêmes droits pour tous les individus. Si quelqu’un se revendique libéral mais n’applique pas les idées défendues, ce n’est pas le libéralisme qu’il faut changer mais la personne.


    • 3 votes
      Thorms 10 septembre 2011 15:01

      @nilasse
      "vous confondez volontairement le concept de démocratie libéral (c’est a dire libertaire) avec le libéralisme économique,ce qui est,bien sur, totalement absurde."
      D’abord, le libéralisme ne se limite pas à la sphère économique (il est question de philosophie dans la vidéo). Ensuite, une démocratie libérale ne peut être libertaire car les libertaires revendiquent la liberté absolu alors qu’une démocratie libérale se repose sur le peuple (démocratie) et dans la limitation de son pouvoir (libérale). La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres, ça doit vous rappeler quelque chose ?
       
      Pour la suite de votre commentaire, je me demande si vous avez lu la page que j’ai mis en lien. Les seuls moments (2 fois) où le mot "communiste" est utilisé, c’est pour parler du PCC qui a le mot "communiste" dans le nom de son partie. L’objectif de cet indice est de comparer les différents pays en terme de liberté économique, il n’est jamais question dans la page de dire que la Chine est un pays de coco qu’il faut bruler. Le fait que la Corée du Sud ou Taïwan soient mieux classés que la Chine en terme de liberté économique et que la Corée du Nord soit moins bien classé que la Chine, me semble pertinent. Enfin, si vous avez un meilleur classement des pays suivant leurs libertés économiques, je suis preneur.


    • 2 votes
      Erca 10 septembre 2011 15:31

      @nilasse : Je vous oriente vers les travaux d’Yvan Blot, partisan libéral de la démocratie directe qui a étudié de nombreux pays où celle-ci est appliquée, et qui y a observé un progrès des mesures libérales (cf la Suisse, grand pays de tradition démocrate s’il en est). Je ne crois pas que ce soit quelque chose d’universel mais ça a le mérite de remettre en cause les idées reçues.


      @Thorms : "alors qu’une démocratie libérale se repose sur le peuple (démocratie) et dans la limitation de son pouvoir (libérale)"
      => On ne peut pas à la fois prétendre s’appuyer sur le peuple et vouloir limiter son pouvoir.

    • 6 votes
      edwig 10 septembre 2011 15:50

      C’est la novlangue, le libéralisme est en réalité de l’esclavagisme.


    • 2 votes
      Thorms 10 septembre 2011 17:32

      @Erca
       
      "On ne peut pas à la fois prétendre s’appuyer sur le peuple et vouloir limiter son pouvoir."
      Si le peuple vote majoritairement de pendre toutes les personnes avec le pseudo Erca, je pense que vous conviendrez qu’il faut limiter le pouvoir du peuple.
       
      @nilasse
       
      "vous avez une définition du libertarianisme qui n’est pas la mienne. être libertarien n’est pas synonyme d’égoïsme et de nombrilisme,contrairement au libéralisme économique."
      Caricature et ne pas confondre un libertaire et un libertarien.
       
      "les pays les plus libéraux ne sont pas ceux ou le sentiment de liberté au quotidien est le plus prégnant."
      Vous avez un graphique du sentiment de liberté en fonction d’un indice de liberté économique ?
       
      "depuis une trentaine d’années,les rapaces de l’économie libéral se servent d’arguments de type libertariens comme d’un camouflage pour imposer un véritable diktat économique qui n’a eu de cesse de desservir les peuples,de les asservir au seul profit du marché et de détruire l’environnement."
      Par ce que les marchés français et d’autres ont quelque chose à voir avec un marché libre ? En France, la plupart des entreprises du CAC40 sont en connivence avec l’État, nombre de réglementations empêchent (indirectement) à des potentiels PME de se lancer (donc pas de concurrence, chômage, ...), impôt élevé, pas de salaire complet et j’en passe. Vous appelez ça du libéralisme, ah ah.
       
      "en usant de ce genre de vidéo et de tromperie,vous rendez,au final,un service a tout ceux,qui comme moi,n’ont aucune confiance dans le faux discours sur la liberté des libéraux. dans tout cela rien d’étonnant finalement,nous avons aujourd’hui le recul pour voir les dégâts que toute cette sous pensée a générée depuis des décennies."
      D’après moi, vous devriez réellement vous renseigner sur le libéralisme avant tout une question de droit et non d’économie.
      « Les libéraux ne sont pas concernés par le marché, ils sont concernés par les droits, ce qui n’est pas du tout la même chose ». (Pascal Salin)
       
      Même si je ne serai peut être pas capable de vous répondre, pour vous quelles sont les 3 grandes incarnations du libéralisme en France ?
       
      @edwig

      "C’est la novlangue, le libéralisme est en réalité de l’esclavagisme."
      « En France l’esclavage a été aboli une première fois en 1794 sous la pression inlassable de Condorcet, l’Abbé Grégoire, et La Fayette, qui étaient tous des libéraux. Rétabli par Napoléon, il a de nouveau été aboli en 1848 grâce aux efforts non moins inlassables d’autres libéraux, en l’occurrence Tocqueville, Montalembert, et Victor Schoelcher. » (Jacques de Guenin)


    • vote
      Erca 10 septembre 2011 20:14

      @Thorms

      "Si le peuple vote majoritairement de pendre toutes les personnes avec le pseudo Erca, je pense que vous conviendrez qu’il faut limiter le pouvoir du peuple."

      => Pour que cela advienne, il faudrait :

      1) que le peuple n’ait au préalable voté aucun principe constitutionnel l’empêchant de prendre cette mesure (ou qu’il ait décidé de réviser ad hoc un principe constitutionnel faisant obstacle) ;

      2) qu’il soit particulièrement stupide, et donc qu’il n’ait pas pris la décision de rendre l’éducation gratuite et obligatoire, et les médias libres et indépendants.

      Quoi qu’il en soit, comme l’a si bien écrit Rousseau, le contrat social est par définition fondé sur l’intérêt général. De là, le Souverain (corps chargé de voter les lois) incarne la volonté générale et ne peut voter que des lois le concernant lui-même comme uni et indivisible : dès lors qu’il vote des décisions sur des membres particuliers, il sort de son champ de compétence, le contrat social s’évanouit instantanément et les citoyens retrouvent leur liberté naturelle ; seuls des actes de magistrature peuvent désigner légitimement et nommément des membres isolés du corps social.

      Par ailleurs, si l’on fait l’inventaire historique de toutes les mesures stupides et criminelles votées par des représentants, et de toutes celles votées par le peuple lui-même, permettez-moi de penser que les représentants ne sont pas en reste.

    • 1 vote
      Thorms 10 septembre 2011 21:14

      @Erca
       
      Point 1), vous confirmez qu’il faut bien limiter le pouvoir du peuple (constitution ici).
       
      Point 2), qu’est ce que cela fait dans une constitution ? Une constitution sert à définir les limites du pouvoir de l’État.
       
      "Quoi qu’il en soit, comme l’a si bien écrit Rousseau, le contrat social est par définition fondé sur l’intérêt général."
      Définition de l’intérêt général ?
      Un contrat n’est valide que si il est accepté par chacune des parties.
       
      "De là, le Souverain (corps chargé de voter les lois) incarne la volonté générale et ne peut voter que des lois le concernant lui-même comme uni et indivisible : dès lors qu’il vote des décisions sur des membres particuliers, il sort de son champ de compétence, le contrat social s’évanouit instantanément et les citoyens retrouvent leur liberté naturelle ; seuls des actes de magistrature peuvent désigner légitimement et nommément des membres isolés du corps social."
      Définition de la volonté générale ?
      Comment le citoyen peut-il perdre ses libertés naturelles ? Je n’accepterais aucun contrat me les restreignant.
       
      "Par ailleurs, si l’on fait l’inventaire historique de toutes les mesures stupides et criminelles votées par des représentants, et de toutes celles votées par le peuple lui-même, permettez-moi de penser que les représentants ne sont pas en reste."
      Qui a mis ces représentants du peuple au pouvoir ?
       
      Enfin, je cite :
      « Les citoyens possèdent des droits individuels indépendants de toute autorité sociale ou politique, et toute autorité qui viole ces droits devient illégitime. Les droits des citoyens sont la liberté individuelle, la liberté religieuse, la liberté d’opinion, dans laquelle est comprise sa publicité, la jouissance de la propriété, la garantie contre tout arbitraire. [...] Le gouvernement populaire n’est qu’une tyrannie convulsive, le gouvernement [autocratique] qu’un despotisme concentré. La souveraineté du peuple n’est [donc] pas illimitée ; elle est circonscrite dans les bornes que lui tracent la justice et les droits des individus. La volonté de tout un peuple ne peut rendre juste ce qui est injuste. »
       Benjamin Constant (Principes de politique)


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      Erca 10 septembre 2011 23:51

      @Thorms


      1) Absolument pas, une Constitution (autre nom du contrat social) n’est légitime que si elle est votée par le peuple.

      2) Quand ai-je dit que cela devait figurer dans la Constitution ? Là n’est pas le problème.

      "Un contrat n’est valide que si il est accepté par chacune des parties."
      => Tout à fait, et je vous rappelle que vous êtes en droit de vous faire naturaliser si vous le souhaitez. Mais pour que cela puisse se produire, il faut que vous trouviez une autre nation acceptant de passer contrat avec vous et dont la constitution vous satisfasse...

      "Définition de la volonté générale ?"
      => C’est la volonté des citoyens lorsqu’ils prennent pour objet le corps qui les unit et son seul intérêt.

      "Comment le citoyen peut-il perdre ses libertés naturelles ? Je n’accepterais aucun contrat me les restreignant."
      => Avec quelle légitimité et avec quelle force comptez-vous exiger du peuple des "libertés naturelles" qu’il aurait refusé de s’accorder ?
      Pour la seconde partie de votre propos, je vous renvoie à l’une des précédentes réponses : il faut bien que vous passiez contrat avec une nation du globe, mais encore faut-il que vous trouviez une nation qui vous tolère... A moins que vous n’acceptiez d’être apatride et sans aucune protection, ce qui d’une part serait contraire au droit international, et d’autre part ne conviendrait qu’à un libertarien extrême, ce que je ne crois pas que vous soyez.

      "Qui a mis ces représentants du peuple au pouvoir ?"
      => Eux-mêmes, bien évidemment.

    • 1 vote
      Thorms 11 septembre 2011 23:36

      @Erca
       
      "1) Absolument pas, une Constitution (autre nom du contrat social) n’est légitime que si elle est votée par le peuple."
      => Premier cas : supposons qu’il n’y est aucune constitution. Moi, je n’accepterai jamais dans signer une. La constitution ne s’appliquera donc que à ce qui l’ont signé. Les droits naturels étant indépendant de toutes autorités, vous n’avez pas le droit de me tuer, de me voler et de m’asservir.
      Deuxième cas : supposons qu’il y est une constitution. Moi, je n’ai jamais accepté de la signer. La constitution ne s’applique donc pas à moi. Les droits naturels étant indépendant de toutes autorités, vous n’avez pas le droit de me tuer, de me voler et de m’asservir.
       
      "2) Quand ai-je dit que cela devait figurer dans la Constitution ? Là n’est pas le problème."
      => J’ai mal interprété.
       
      "Tout à fait, et je vous rappelle que vous êtes en droit de vous faire naturaliser si vous le souhaitez. Mais pour que cela puisse se produire, il faut que vous trouviez une autre nation acceptant de passer contrat avec vous et dont la constitution vous satisfasse..."
      => Voir la suite.
       
      "C’est la volonté des citoyens lorsqu’ils prennent pour objet le corps qui les unit et son seul intérêt."
      => Bizarrement, je n’ai jamais vu une seule élection où un candidat a eu 100% des voix et je n’ai jamais vu une réforme accepté par 100% des personnes. La volonté générale, ne serait-elle pas chimérique où l’excuse du dictat de la majorité ?
       
      "Avec quelle légitimité et avec quelle force comptez-vous exiger du peuple des "libertés naturelles" qu’il aurait refusé de s’accorder ?"
      => Les droits naturels sont indépendants de toutes autorités. Même si une personne se les refusait (possible ?), il pourrait en tous temps et en tous lieux les revendiquer.
       
      "Pour la seconde partie de votre propos, je vous renvoie à l’une des précédentes réponses : il faut bien que vous passiez contrat avec une nation du globe, mais encore faut-il que vous trouviez une nation qui vous tolère... A moins que vous n’acceptiez d’être apatride et sans aucune protection, ce qui d’une part serait contraire au droit international, et d’autre part ne conviendrait qu’à un libertarien extrême, ce que je ne crois pas que vous soyez."
      => Étant né dans un endroit qui s’appelle France, ayant ma famille et mes amis y vivant plus d’autres raisons, je désire vivre dans ce lieu nommé France. Cela n’autorise pas certaines personnes, appelé fonctionnaire dans ce lieu, que je ne connais même pas, de m’imposer des contrats que je n’ai pas signé. Cependant, je suis bien obligé de les exécuter aujourd’hui car ils disposent du monopole de la violence mais sans pour autant signé ces prétendus contrats. C’est pour cela, que j’essaye à mon niveau, à ma manière, avec mes moyens et avec mes connaissance de ce courant de pensée (si je fais des erreurs, corrigé moi) de défendre le libéralisme seul courant respectant l’individu. Cela est d’autant plus intéressant car la France a été le terreau du libéralisme mais certains meurtrier, voleur et esclavagiste en se le cachant ou non ont réduit voir supprimé chaque liberté acquise, ils ne laissent que les libertés qui leurs sont profitables. Vos parents vous laisse de plus en plus libre dans vos choix au fur et à mesure que vous grandissez et non l’inverse car vous devenez de plus en plus responsable. Il est temps de devenir adulte.
       
      "L’État est « trop grand pour gérer les petites choses et trop petit pour les grandes choses »." (Daniel Bell)
       
      "A long terme, c’est nous qui l’emporterons... La botte cessera un jour de marteler le visage de l’homme, et l’esprit de liberté brûle avec tant de force dans sa poitrine qu’aucun lavage de cerveau, aucun totalitarisme ne peuvent l’étouffer." (Murray Rothbard)


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      Erca 12 septembre 2011 00:22

      "Les droits naturels étant indépendant de toutes autorités, vous n’avez pas le droit de me tuer, de me voler et de m’asservir."

      => C’est dans la nature même du contrat social que de proscrire ces comportements puisque son premier but est de veiller à la sécurité de ses membres. Quel peuple serait assez stupide pour autoriser l’état de guerre et d’insécurité qui règne dans l’état de nature dont le contrat social leur a précisément de s’extirper ?


      "La volonté générale, ne serait-elle pas chimérique où l’excuse du dictat de la majorité ?"

      => Il n’y a pas de dictat de la majorité car le peuple vote des lois par définition générales et impersonnelles, par conséquent susceptibles de toucher n’importe quel citoyen à n’importe quel moment de sa vie. Un citoyen ne peut voter en faveur d’une loi qu’il ne souhaiterait pas se voir appliquer.


      "Étant né dans un endroit qui s’appelle France, ayant ma famille et mes amis y vivant plus d’autres raisons, je désire vivre dans ce lieu nommé France. Cela n’autorise pas certaines personnes, appelé fonctionnaire dans ce lieu, que je ne connais même pas, de m’imposer des contrats que je n’ai pas signé."

      => Pour aller au bout de votre logique, vous devriez refuser la sécurité que ce même Etat vous offre, donc demander à abandonner la nationalité française (ce que le droit international vous refuserait, à moins que vous ne réussissiez à vous faire naturaliser). Vous ne pouvez pas accepter une partie de ce que l’Etat vous propose, et en refuser une autre, c’est incohérent.


    • 1 vote
      Erwanet Erwanet 12 septembre 2011 01:46

      Intéressants échanges.
      Thorms a tout compris.


    • 1 vote
      Thorms 12 septembre 2011 03:24

      @Erca
       
      "C’est dans la nature même du contrat social que de proscrire ces comportements puisque son premier but est de veiller à la sécurité de ses membres."
      => Pourquoi alors l’État utilise ces actions de manière plus que abusive pour limiter gravement les droits naturels (liberté contractuelle limité sans justification valable) ? En France, premier but pas atteint, on a pourtant le champion de la sécurité aux commandes.
       
      "Quel peuple serait assez stupide pour autoriser l’état de guerre et d’insécurité qui règne dans l’état de nature dont le contrat social leur a précisément de s’extirper ?
      "
      => En fait vous supposez que sans "contrat social", il règne forcément guerre et insécurité. Pourquoi la France est-elle alors impliqué dans différentes guerres et pourquoi il y a des zones de non droit ? Il y a une critique de la théorie du contrat social dans cet article.
       
      "Il n’y a pas de dictat de la majorité car le peuple vote des lois par définition générales et impersonnelles, par conséquent susceptibles de toucher n’importe quel citoyen à n’importe quel moment de sa vie."
      => Comment ce fait-il qu’il n’y est jamais eu un seul candidat avec 100% des voix ? C’est bien la preuve qu’un candidat va défendre les intérêts de certains au dépend de ce des autres ? Suffis de voir leurs programmes. Quand une majorité de français a dit non à la constitution européenne, on leur a dit quoi déjà ?
       
      "Un citoyen ne peut voter en faveur d’une loi qu’il ne souhaiterait pas se voir appliquer."
      => C’est logique en même temps, mais la question est peut-on m’appliquer une loi que je n’ai pas voté ?
       
      "
      Pour aller au bout de votre logique, vous devriez refuser la sécurité que ce même Etat vous offre"
      => Elle est où la case à cocher ?
       
      "donc demander à abandonner la nationalité française (ce que le droit international vous refuserait, à moins que vous ne réussissiez à vous faire naturaliser)."
      => En France, on ne peut perdre la nationalité française que si on en a une autre et vu que je ne souhaite pas en acquérir une autre car cela reviendrai à me soumettre. Le droit international est du même acabit que le droit positif d’un État.
       
      "Vous ne pouvez pas accepter une partie de ce que l’Etat vous propose, et en refuser une autre, c’est incohérent."
      => Où est je dis que j’acceptais une partie de l’État ? C’est lui qui m’oblige à payer des choses que je ne veux pas. C’est lui qui m’interdit des choses qui ne nuisent pas autrui.


    • vote
      Erca 12 septembre 2011 15:53

      "En fait vous supposez que sans "contrat social", il règne forcément guerre et insécurité. Pourquoi la France est-elle alors impliqué dans différentes guerres et pourquoi il y a des zones de non droit ?"

      => A l’état de nature, il règne guerre et insécurité entre individus, oui, c’est assez évident, même si c’est assez subtil en vérité. Je vous soumets ces quelques mots de Rousseau dans l’Essai sur l’Origine des Langues  :


      "Ces temps de barbarie étaient le siècle d’or, non parce que les hommes étaient unis, mais parce qu’ils étaient séparés. Chacun, dit-on, s’estimait le maître de tout ; cela peut être : mais nul ne connaissait et ne désirait que ce qui était sous sa main ; ses besoins, loin de le rapprocher de ses semblables, l’en éloignaient. Les hommes, si l’on veut, s’attaquaient dans la rencontre, mais ils se rencontraient rarement. Partout régnait l’état de guerre, et tout la terre était en en paix."


      Le contrat social n’empêche ensuite nullement que des peuples se combattent ; mais au sein de ces peuples, la guerre civile est proscrite par ce même contrat social, et il s’évanouit lorsqu’elle éclate. Pour ce qui est des zones de non-droit, elles sont dues à de mauvais gouvernements qui ne respectent pas les lois votées.


      "Comment ce fait-il qu’il n’y est jamais eu un seul candidat avec 100% des voix ? C’est bien la preuve qu’un candidat va défendre les intérêts de certains au dépend de ce des autres ? Suffis de voir leurs programmes. Quand une majorité de français a dit non à la constitution européenne, on leur a dit quoi déjà ?"

      => Je vous parle du peuple, de démocratie, et vous me parlez d’une oligarchie structurée par des partis profondément nocifs,où l’on élit un maître sans aucune responsabilité pour 65 millions d’âmes, et chapeautée par une institution (l’Union européenne) aux pratiques dictatoriales. Je ne sais donc quoi vous répondre.


      "C’est logique en même temps, mais la question est peut-on m’appliquer une loi que je n’ai pas voté ?"

      => Si vous avez signé le contrat social, c’est-à-dire accepté la nationalité française et refusé de vous faire naturaliser, comment pourrait-il en être autrement ?


      "Elle est où la case à cocher ?"

      => Comment comptez-vous faire respecter vos libertés naturelles sans la protection de l’Etat ? Quel sens ont-elles sans être assurées par celui-ci ?


      "En France, on ne peut perdre la nationalité française que si on en a une autre et vu que je ne souhaite pas en acquérir une autre car cela reviendrai à me soumettre. Le droit international est du même acabit que le droit positif d’un État."

      => Pas qu’en France, c’est censé être partout pareil sur le globe, précisément au nom des droits de l’homme car un homme sans protection étatique est un homme qui ne peut défendre ses libertés naturelles. Je vous renvoie à la question ci-dessus.


    • vote
      Thorms 12 septembre 2011 21:59

      @Erca
       
      "A l’état de nature, il règne guerre et insécurité entre individus, oui, c’est assez évident, même si c’est assez subtil en vérité."
      => L’erreur de Rousseau a été de supposer que l’Homme est un être solitaire à l’état de nature. L’Homme est un être social ce n’est pas pour autant qu’il y a un contrat. Voir division du travail pour une des raisons.
       
      "Le contrat social n’empêche ensuite nullement que des peuples se combattent ; mais au sein de ces peuples, la guerre civile est proscrite par ce même contrat social, et il s’évanouit lorsqu’elle éclate."

      => Vu qu’il y a déjà eu des meurtres en France, ce "contrat social" est donc caduc.
       
      "Pour ce qui est des zones de non-droit, elles sont dues à de mauvais gouvernements qui ne respectent pas les lois votées."
      => Contrat social rompu, ils peuvent donc faire sécession.
       
      "Je vous parle du peuple, de démocratie, et vous me parlez d’une oligarchie structurée par des partis profondément nocifs,où l’on élit un maître sans aucune responsabilité pour 65 millions d’âmes, et chapeautée par une institution (l’Union européenne) aux pratiques dictatoriales. Je ne sais donc quoi vous répondre."
      => Le "contrat social" stipule que cette oligarchie est élu par le peuple par un vote démocratique pourtant.
       
      "Si vous avez signé le contrat social, c’est-à-dire accepté la nationalité française et refusé de vous faire naturaliser, comment pourrait-il en être autrement ?"
      => Je n’ai jamais accepté la nationalité française donc ce "contrat social" ne me concerne pas mais l’État français considère que je l’ai accepté par droit du sang et menace de violence si je ne me soumet pas. Par contre, je suis qualifié de français car vivant dans ce lieu nommé France comme je serais qualifié de parisien si je vivais dans la ville nommée Paris.
       
      "Comment comptez-vous faire respecter vos libertés naturelles sans la protection de l’Etat ?"
      => D’autres me rejoindrons et la menace d’une balle dans la tête devrait calmé pas mal de personne.
       
      "Quel sens ont-elles sans être assurées par celui-ci ?"
      => C’est l’hôpital qui se fou de la charité. C’est le premier qui viole les droits naturels de chacun.
       
      "Pas qu’en France, c’est censé être partout pareil sur le globe, précisément au nom des droits de l’homme car un homme sans protection étatique est un homme qui ne peut défendre ses libertés naturelles. Je vous renvoie à la question ci-dessus."
      => Je vous renvoie à la réponse. Dans les droits naturels, il y a le droit de les défendre.


    • vote
      Erca 12 septembre 2011 22:47

      "L’erreur de Rousseau a été de supposer que l’Homme est un être solitaire à l’état de nature. L’Homme est un être social ce n’est pas pour autant qu’il y a un contrat."

      => Je ne suis pas un spécialiste de Rousseau mais je crois que ce qu’il dit sur l’état de nature est plus subtil que cela : dans l’Essai sur l’Origine des Langues, il évoque bien des clans.


      "Vu qu’il y a déjà eu des meurtres en France, ce "contrat social" est donc caduc."

      => Un meurtre ne suffit pas à produire la guerre civile, de même que tout irrespect d’une loi n’entraîne pas la perte du contrat social, ce serait absurde.


      "Contrat social rompu, ils peuvent donc faire sécession."

      => Même réponse que ci-dessus.


      "Le "contrat social" stipule que cette oligarchie est élu par le peuple par un vote démocratique pourtant."

      => Démocratie et oligarchie sont deux concepts qui s’excluent mutuellement. L’usage que nous faisons de notre souveraineté (c’est-à-dire pour la déléguer et la nier), vaut bien que nous la perdions, pour citer Rousseau.


      "Dans les droits naturels, il y a le droit de les défendre."

      => En n’admettant que l’individu comme instance légitime pour défendre ses droits naturels, vous sombrez dans une aporie, que Rousseau démonte d’ailleurs très bien dans le premier chapitre du Contrat social lorsqu’il évoque le droit du plus fort. Les droits naturels ne peuvent exister sans la garantie d’une puissance légitime extérieure à l’individu. Sans elle, vous vous ferez obéir par la force, non par le droit. 


      "La force est une puissance physique ; je ne vois point quelle moralité peut résulter de ses effets. Céder à la force est un acte de nécessité, non de volonté ; c’est tout au plus un acte de prudence. En quel sens pourra-ce être un devoir ?" (Du Contrat social ; I,III)


      C’est dans ce sens qu’un libéral est nécessairement partisan de l’existence de l’Etat. Si l’individu en est réduit à devoir défendre lui-même ses droits, c’est que ceux-ci peuvent être niés à loisir par ses congénères tant qu’ils lui seront supérieurs par la force (et c’est donc que ces droits n’existent plus), tandis que dans l’Etat de droit, tout attentat aux libertés naturelles est sanctionné automatiquement.


    • vote
      Thorms 13 septembre 2011 01:51

      @Erca
       
      "Je ne suis pas un spécialiste de Rousseau mais je crois que ce qu’il dit sur l’état de nature est plus subtil que cela : dans l’Essai sur l’Origine des Langues, il évoque bien des clans."
      => Dans la théorie de Rousseau, un clan ne correspondrait-il pas à un "contrat social" ? Sa justification du "contrat social" tombe à l’eau vu qu’il existerait à l’état de nature.
       
      "Un meurtre ne suffit pas à produire la guerre civile, de même que tout irrespect d’une loi n’entraîne pas la perte du contrat social, ce serait absurde."
      => Une personne ne respecte pas le contrat-social, contrat caduc. Il n’a pas respecté ces obligations, je n’ai plus à respecter les miennes. C’est la définition d’un contrat.
       
      "Même réponse que ci-dessus."
      => L’autorité censé faire respecté les lois ne le fait pas, je suis désolé mais elles ont le droit de faire sécession.
       
      "Démocratie et oligarchie sont deux concepts qui s’excluent mutuellement."
      => Une démocratie représentative est un peuple qui élit démocratiquement une oligarchie pour les gouverner.
       
      "L’usage que nous faisons de notre souveraineté (c’est-à-dire pour la déléguer et la nier), vaut bien que nous la perdions, pour citer Rousseau."
      => Je ne comprend pas.
       
      "En n’admettant que l’individu comme instance légitime pour défendre ses droits naturels, vous sombrez dans une aporie"
      => J’ai la légitimité de me défendre lorsque l’on m’agresse. Les droits naturels découlent de la raison, les niés, s’est être pour le vol, le meurtre et l’esclavage. Tous Homme à le droit de les défendre par le dialogue ou par la force en dernier recours.
       
      "que Rousseau démonte d’ailleurs très bien dans le premier chapitre du Contrat social lorsqu’il évoque le droit du plus fort. Les droits naturels ne peuvent exister sans la garantie d’une puissance légitime extérieure à l’individu.
      Sans elle, vous vous ferez obéir par la force, non par le droit."
      => L’autorité pour ce faire respecter utilisera la force, on déplace le problème. En plus, vous donnerez exclusivement le droit de défendre les droits naturels à cette autorité. Rien que l’existence de cette autorité supprime un droit naturel alors que son but est de les garantir.
       
      "La force est une puissance physique ; je ne vois point quelle moralité peut résulter de ses effets."
      => Dans le droit naturel, la force n’est seulement légitime que pour les défendre et elle doit être utilisé de manière au maximum proportionnelle.
       
      "Céder à la force est un acte de nécessité, non de volonté ; c’est tout au plus un acte de prudence."
      => Céder à la force est obligatoire si les personnes avec qui on interagis respecte nos droits naturels.
       
      En quel sens pourra-ce être un devoir ?
      => La force n’est pas un devoir mais un droit quand elle est légitime.
       
      "C’est dans ce sens qu’un libéral est nécessairement partisan de l’existence de l’Etat."
      => Si des personnes se respecte mutuellement leurs droits naturels pas besoin d’État. Si il existe des gens ne les respectant pas qui rodent, des gens se spécialiseront dans la sécurité comme certain cultiveront des pommes.
       
      "Si l’individu en est réduit à devoir défendre lui-même ses droits, c’est que ceux-ci peuvent être niés à loisir par ses congénères tant qu’ils lui seront supérieurs par la force (et c’est donc que ces droits n’existent plus), tandis que dans l’Etat de droit, tout attentat aux libertés naturelles est sanctionné automatiquement."
      => L’individu à le droit de demander à une autre personne si elle le souhaite de défendre ses droits. De plus, l’État est un groupe de personne comme un autre que ce passera t’il quand il voudra jouer à la loi du plus fort ? On revient au problème initial.


    • vote
      Erca 14 septembre 2011 01:06

      Comme je n’ai plus trop de temps devant moi, je me contenterai de répondre sur les points autres que la théorie de Rousseau, que je ne connais pas suffisamment à fond pour me permettre de répondre de façon claire et sûre.


      "Une démocratie représentative est un peuple qui élit démocratiquement une oligarchie pour les gouverner."
      => Une démocratie représentative n’est pas une démocratie, il s’agit là d’un oxymore. Là-dessus, je reprendrai une nouvelle fois les mots de Rousseau pour vous en convaincre. Vous y retrouverez le passage que je lui ai emprunté et que vous n’avez pas compris.


      "La Souveraineté ne peut être représentée, par la même raison qu’elle ne peut être aliénée ; elle consiste essentiellement dans la volonté générale, et la volonté ne se représente point : elle est la même, ou elle est autre ; il n’y a point de milieu. Les députés du peuple ne sont donc ni ne peuvent être ses représentants, ils ne sont que ses commissaires ; ils ne peuvent rien conclure définitivement. Toute loi que le Peuple en personne n’a pas ratifiée est nulle ; ce n’est point une loi. Le peuple Anglais pense être libre ; il se trompe fort, il ne l’est que durant l’élection des membres du Parlement ; sitôt qu’ils sont élus, il est esclave, il n’est rien. Dans les courts moyens de sa liberté, l’usage qu’il en fait mérite bien qu’il la perde."

      Du Contrat Social (III ;XV)

      "Les droits naturels découlent de la raison, les niés, s’est être pour le vol, le meurtre et l’esclavage.

      => Mais précisément, si vous n’êtes pas favorable à leur interdiction (qui ne peut se faire que par le biais de l’Etat bien évidemment), vous les niez ! Les droits naturels découlent de la raison mais ils ne sont rien s’ils ne font loi ; d’une façon générale, les droits ne sont rien sans le droit, c’est une lapalissade mais elle vous montre bien l’absurdité dans laquelle vous êtes à clamer des droits naturels sans Etat. Hors de l’Etat, il n’y a plus de droits, il n’y a que la force.


      "L’autorité pour ce faire respecter utilisera la force, on déplace le problème."

      => Certes, mais cette force-là sera légitime car conséquence du droit (de la loi). Sans loi, la force ne sera que la force, vous vous ferez obéir non pas au nom de vos droits mais au nom de votre simple supériorité physique ou technique.


      Par ailleurs, votre commentaire du texte de Rousseau montre que vous ne l’avez pas compris ou trop vite lu. Je vous conseille de mettre un peu vos idées au clair car elles ne le sont manifestement pas.


    • vote
      Thorms 14 septembre 2011 21:49

      @Erca
       
      "Une démocratie représentative n’est pas une démocratie, il s’agit là d’un oxymore. Là-dessus, je reprendrai une nouvelle fois les mots de Rousseau pour vous en convaincre. Vous y retrouverez le passage que je lui ai emprunté et que vous n’avez pas compris."

      => Là dessus je vous rejoins. Je vois juste la démocratie comme un processus de décision. Il est clair que parler de souveraineté populaire dans une démocratie représentative, il y a comme un souci.
       
      "Mais précisément, si vous n’êtes pas favorable à leur interdiction (qui ne peut se faire que par le biais de l’Etat bien évidemment), vous les niez ! Les droits naturels découlent de la raison mais ils ne sont rien s’ils ne font loi ; d’une façon générale, les droits ne sont rien sans le droit, c’est une lapalissade mais elle vous montre bien l’absurdité dans laquelle vous êtes à clamer des droits naturels sans Etat. Hors de l’Etat, il n’y a plus de droits, il n’y a que la force."
      => Là dessus, par contre, on est pas d’accord. D’abord, je n’ai pas besoin d’un État pour m’interdire de voler, tuer et asservir. Ensuite, il y a aussi d’autres personnes qui se l’interdiront. On formera donc une société où le droit naturel est reconnu sans État. L’État n’est donc pas une condition nécessaire.
      Et même avec un État, la loi du plus fort peut régner. Si quelqu’un tue une autre personne et que votre police n’arrive pas à résoudre l’affaire, la loi du plus fort aura régné et non le droit. L’État n’est dont pas une condition suffisante.
       
      "Certes, mais cette force-là sera légitime car conséquence du droit (de la loi). Sans loi, la force ne sera que la force, vous vous ferez obéir non pas au nom de vos droits mais au nom de votre simple supériorité physique ou technique."
      => Si une femme pour se protéger d’un viol met un coup de pied là où il faut, je peux vous assurer que l’utilisation de sa force est légitime avec ou sans État au non de son droit de ce défendre.
       
      Les droits naturels n’ont pas besoin d’une loi pour être effectif et aucune loi ne peut les supprimer.


    • vote
      Erca 14 septembre 2011 23:52

      "Ensuite, il y a aussi d’autres personnes qui se l’interdiront. On formera donc une société où le droit naturel est reconnu sans État."
      => Et comment aurez-vous la garantie que chaque génération de votre société reproduira cette volonté sans que rien de formel ne l’y oblige ?


      "Si quelqu’un tue une autre personne et que votre police n’arrive pas à résoudre l’affaire, la loi du plus fort aura régné et non le droit. L’État n’est dont pas une condition suffisante."
      => La fonction du droit n’est pas d’annihiler l’atteinte aux droits naturels et de garantir l’absence d’attaque physique, elle est d’ériger une police et une justice.

      "Si une femme pour se protéger d’un viol met un coup de pied là où il faut, je peux vous assurer que l’utilisation de sa force est légitime avec ou sans État au non de son droit de ce défendre."
      => Aucune légitimité en-dehors de l’Etat, il n’y a que des forces qui s’opposent les unes aux autres.

      Désolé mais vous n’avez toujours pas résolu l’aporie : sans Droit (et donc sans Etat), comment les droits naturels peuvent-ils exister ?

    • vote
      Thorms 15 septembre 2011 16:59

      "Et comment aurez-vous la garantie que chaque génération de votre société reproduira cette volonté sans que rien de formel ne l’y oblige ?"
      => Éducation, Instruction, Histoire, Philosophie, Culture, ..., Dialogue, ..., Prévention, ..., Dissuasion, ..., Force.
       
      "La fonction du droit n’est pas d’annihiler l’atteinte aux droits naturels et de garantir l’absence d’attaque physique, elle est d’ériger une police et une justice."
      => Pas besoin d’un État pour ça.
       
      "Aucune légitimité en-dehors de l’Etat, il n’y a que des forces qui s’opposent les unes aux autres."
      => Supposons qu’il n’y est pas d’État.
      Si la personne A viole la personne B, trouvez vous l’action de A illégitime ?
      Si la personne B se protège du viol de la personne A, trouvez vous l’action de B légitime ?
       
      "Désolé mais vous n’avez toujours pas résolu l’aporie : sans Droit (et donc sans Etat), comment les droits naturels peuvent-ils exister ?"
      => Le fait que l’on en parle montre qu’il existe pourtant il n’y pas un État sur terre qui les respecte.


    • vote
      Erca 15 septembre 2011 21:44

      "Pas besoin d’un État pour ça."
      => La justice et la police ? C’est la définition même de l’Etat.

      "Si la personne A viole la personne B, trouvez vous l’action de A illégitime ?
      Si la personne B se protège du viol de la personne A, trouvez vous l’action de B légitime ?
      "
      => Dans le cadre d’un Etat de droit, oui aux deux réponses. Hors de l’Etat, la victime ne fait que se défendre et l’usage du concept de légitimité n’a tout simplement pas de sens. Pour qu’il y ait légitimité, il faut qu’il y ait une norme concernant nécessairement les 2 personnes incluses dans l’acte. La norme n’existe que dans le cadre d’un Etat.
       
      "Le fait que l’on en parle montre qu’il existe pourtant il n’y pas un État sur terre qui les respecte."
      => Ça c’est un autre débat.

    • vote
      Thorms 16 septembre 2011 00:20

      "La justice et la police ? C’est la définition même de l’Etat."
      => Un État définie généralement une Justice et une Police mais il peut exister des justices et des polices dans une société sans État.
       
      "Dans le cadre d’un Etat de droit, oui aux deux réponses."
      => Si dans votre État, il y a une loi disant que seul la Police peut utiliser la force, son coup de pied est-il légal ? Est-il légitime ?
       
      Hors de l’Etat, la victime ne fait que se défendre et l’usage du concept de légitimité n’a tout simplement pas de sens.
      => Dans une société sans État respectant le droit naturel, il y a des actions légitimes et illégitimes.
       
      "Pour qu’il y ait légitimité, il faut qu’il y ait une norme concernant nécessairement les 2 personnes incluses dans l’acte. La norme n’existe que dans le cadre d’un Etat."
      => Le droit naturel existe sans aucun cadre étatique et permet de savoir si une action est légitime ou non. Par exemple, la TVA est illégitime. Un État ne dit pas ce qui est légitime ou non, il dit ce qui est légal ou non.


    • vote
      Erca 16 septembre 2011 13:13

      Je ne saurais vous répondre autrement qu’avec ce que je vous ai déjà répondu, je vous invite donc à relire mes nombreuses réponses. Je crois que tout a été dit, nous commençons à tourner sérieusement en rond.


    • vote
      Thorms 16 septembre 2011 19:42

      Je le pense aussi.


    • 4 votes
      iakin 10 septembre 2011 14:10

      "Je vous conseillerais d’être mesuré, prudent, réfléchi"
      A mon avis si tu as loupé ton bac c’est plutôt pour ces raisons là.
       
      Enfin, quite à te prétendre libéral, tu devrais te mettre à te renseigner sur la question, tu t’apercevrais qu’en général les libéraux ne sont pas pour la disparition de l’Etat.


      • 3 votes
        Erca 10 septembre 2011 15:17

        Les libéraux, non. Les libertariens, si. Mais d’après cette enseignante, un lycéen n’a pas le droit de l’être.


      • 7 votes
        Alliterator 10 septembre 2011 16:13

        Non.
        Les libertariens sont composés de minarchistes (Etat minimal... donc Etat) et d’anarcap. Ces derniers sont très minoritaires dans le courant global du libéralisme.


      • vote
        iakin 10 septembre 2011 21:46

        Ce contre quoi semble être cette enseignante c’est plus contre la démesure et la provocation gratuite que contre les "anarcho-capitalistes".
        Faut un peu arrêter de délirer quand même...
         
        D’ailleurs s’il fallait vraiment la prendre au mot, elle serait donc aussi contre les anarchistes et les communistes, puisque ces derniers sont aussi, à terme, pour la disparition de l’Etat.


      • 1 vote
        Erca 11 septembre 2011 00:10
        @iakin

        Puisque tu nous invites à faire l’exégèse des propos de cette enseignante, eh bien allons-y...

        "Il peut quand même arriver que ce que dit l’élève heurte le professeur, soit parce que ce sont des positions insoutenables : par exemple, un élève qui dirait qu’on a absolument pas besoin de l’Etat, et ce serait tellement mieux si chacun n’en faisait qu’à sa tête, enfin des positions absurdes, même pas la peine d’insister..."

        => Prôner la disparition de l’Etat est donc une position absurde et une provocation en soi pour cette dame, quelles que soient la complexité et la longueur de l’argumentation. Elle a auparavant insisté sur l’importance formelle de la dissertation : elle enchaîne ainsi pour dire qu’il y a des positions inacceptables pour le correcteur, quel que soit le degré d’argumentation. Du reste, je doute qu’elle fasse allusion à l’anarchisme ou au communisme lorsqu’elle parle d’un système où "chacun n’en f[erait] qu’à sa tête"... mais peut-être suis-je mauvaise langue !

      • vote
        iakin 11 septembre 2011 13:28

        Je n’invite à rien du tout. Je voulais, maladroitement certes, montrer l’absurdité de chercher à faire des généralités à partir de de sous-entendus qu’il y aurait dans l’interview d’une prof qui parle, semblerait-il, sans s’imaginer qu’elle serait diffusée sur internet, analysée et décryptée par des centaines de kikoolol.
         
        "Prôner la disparition de l’Etat est donc une position absurde et une provocation en soi pour cette dame, quelles que soient la complexité et la longueur de l’argumentation."
        Ce n’est pas ce qu’elle dit... je ne comprend pas pourquoi chercher à déformer ses paroles comme ça.
        Tu le notes toi-même, elle dit : "Il peut quand même arriver que ce que dit l’élève heurte le professeur, soit parce que ce sont des positions insoutenables : par exemple, un élève qui dirait qu’on a absolument pas besoin de l’Etat, et que ce serait tellement mieux si chacun n’en faisait qu’à sa tête."
         
        Il y a toute même une différence entre argumenter pour une politique qui vise la disparition de l’Etat, et dire que l’Etat ne sert à rien et qu’il faudrait mieux que chacun n’en fasse qu’à sa tête.
        Mais bon, on me rétorquera de toute manière que je pinaille, alors que ceux qui y voient une censure du libéralisme, eux, évidemment ne pinaillent pas du tout et sont tout à fait dans le vrai.
        Donc, je reviens sur ce que je disais : même les libéraux ne défendent pas l’idée selon laquelle l’Etat ne sert à rien.
        Dire que cette prof est anti-libérale c’est avoir les mêmes préjugés sur le libéralisme que la plupart des anti-libéraux. Ce qui est tout de même un comble.
         
        En attendant, si quelqu’un se sent de faire la démonstration "qu’on a absolument pas besoin de l’Etat, et ce serait tellement mieux si chacun n’en faisait qu’à sa tête", et bien qu’il se lance.
         
        Enfin, ce genre de principe, prétendument démocratique, que tu sembles défendre, selon lequel toutes les opinions se valent et méritent d’avoir une bonne note au bac est absurde. Si c’était le cas, alors à quoi servirait-il de lire, de s’instruire, et d’apprendre à raisonner ?
         
        L’éducation nationale n’est certainement pas parfaite, et il faudrait y remettre beaucoup de choses en question... personnellement je serais plutôt contre le bac et les systèmes de notation tel qu’ils existent aujourd’hui, mais de toute manière poser ces questions là n’est pas le but de ce billet, il cherche juste à s’appuyer sur des préjugés pour faire croire que l’éducation nationale est un vieux repaire de staliniens qui endoctrinent nos enfants. Elle est fini cette l’époque pourtant, où la majorité des profs étaient politisés et encartés. On peut, à mon avis, soupçonner ceux qui tiennent ce genre de discours ne n’être même pas allé à l’école.


      • vote
        Erca 11 septembre 2011 15:02

        "Je voulais, maladroitement certes, montrer l’absurdité de chercher à faire des généralités à partir de de sous-entendus qu’il y aurait dans l’interview d’une prof qui parle, semblerait-il, sans s’imaginer qu’elle serait diffusée sur internet."


        => Pour ma part, je n’ai pas tiré de généralité sur l’ensemble du corps professoral, ni intenté de procès d’intention à l’égard de cette dame, je me tiens strictement à ce qu’elle a dit, et pour moi c’est très clair.


        "Il y a toute même une différence entre argumenter pour une politique qui vise la disparition de l’Etat, et dire que l’Etat ne sert à rien et qu’il faudrait mieux que chacun n’en fasse qu’à sa tête."


        => Mais parce que là, c’est elle qui caricature une pensée radicale à laquelle elle aurait affaire, à savoir la disparition de l’Etat. Je me répète mais comme tu ne me lis pas correctement, j’y suis un peu obligé : elle dit bien qu’en général, les élèves sont notés sur la valeur formelle de leur argumentation, sauf dans certains cas où la position est insoutenable quelle que soit la complexité du discours.


        "Donc, je reviens sur ce que je disais : même les libéraux ne défendent pas l’idée selon laquelle l’Etat ne sert à rien. Dire que cette prof est anti-libérale c’est avoir les mêmes préjugés sur le libéralisme que la plupart des anti-libéraux. Ce qui est tout de même un comble."


        => Pour ma part, je n’ai pas dit qu’elle était anti-libérale, le titre de l’article est effectivement trompeur. En revanche, ce qui est clair, c’est qu’elle appelle à censurer un certain type de pensée très radical ou original. Mais s’il fallait bannir au bac ce qui est radical ou original a priori, autant dire qu’on s’oppose au développement de l’esprit critique alors que c’est le premier rôle de l’école.


        "Enfin, ce genre de principe, prétendument démocratique, que tu sembles défendre, selon lequel toutes les opinions se valent et méritent d’avoir une bonne note au bac est absurde.Si c’était le cas, alors à quoi servirait-il de lire, de s’instruire, et d’apprendre à raisonner ?"


        => Attention, gros contre-sens. Défendre la liberté d’expression ne revient pas à mettre sur le même plan toutes les opinions. Pour moi, il est bien évident les opinions se hiérarchisent selon leur niveau d’argumentation et la qualité de leurs références ; mais ce doit être le seul et unique critère, et il ne doit pas y en avoir d’autre, au bac comme ailleurs, si ce n’est la loi. Je n’ai jamais, absolument jamais dit, ni même pensé qu’il fallait mettre une bonne note au bac à tout le monde à partir du moment où un avis était posé sur le papier, qui songerait d’ailleurs à une telle connerie ?


        "là n’est pas le but de ce billet, il cherche juste à s’appuyer sur des préjugés pour faire croire que l’éducation nationale est un vieux repaire de staliniens qui endoctrinent nos enfants."


         => Chacun en tire les conclusions qu’il souhaite : de mon côté je me suis contenté de trouver scandaleux les propos d’une prof qui jette hors du débat une position qui n’est pas interdite par la loi et pour laquelle je n’exclus pas a priori de découvrir un développement intelligent et raisonné (bien que ce ne soit pas du tout mon avis, et que ce soit sans doute difficile et risqué pour un élève de terminale).



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