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Yves-Marie Laulan : “Les femmes ont fait passer leur carrière avant la procréation”

Yves-Marie Laulan, démographe, géographe, géopoliticien, et essayiste français. Il évoque les questions liées à la démographie française à la suite d’un colloque qu’il a organisé le 28 mai sur la démographie et les femmes.

 

 

Compte-rendu du colloque 28 mai 2010 de l’ Institut de Géopolitique des Populations : Les femmes devant le déclin démographique.

 

En guise de prologue.


Le déclin démographique , en France comme en Europe, met de plus en plus en présence deux types de populations, celle d’origine, et celle venue d’ailleurs. Ce qui est en cause est la survie, à terme, de nos sociétés et de leur identité. L’enjeu n’est pas mince.


Les précédents historiques, depuis la Rome du Bas Empire jusqu’à l’aristocratie française du 18°ne manquent pas. L’histoire nous apprend que les sociétés ou les classes sociales qui ne se renouvellent pas risquent fort de disparaître peu à peu.


Or, la femme est biologiquement maîtresse de la reproduction. Elle a donc un rôle fondamental dans le renouvellement de la société. Mais ce rôle n’est que très imparfaitement assuré en Europe, en Russie, et même aux USA depuis une trentaine d’années. Pourquoi ? Est-il possible d’identifier une responsabilité spécifique de la femme en matière de déclin démographique ?


Le paradoxe de la femme d’aujourd’hui est que plus la femme moderne dispose de temps, de loisir et de confort , moins elle semble disposée à mettre des enfants au monde. Or, sans les femmes, pas d’enfants….


Il est curieux de constater que les femmes, qui peuvent donner la vie, ou refuser de le faire, ne semblent guère se soucier de savoir pourquoi il en est ainsi.


En effet, dans la longue histoire des sciences humaines, il apparaît que seuls quelques hommes, au demeurant fort peu nombreux, -responsables politiques ou démographes de profession-, se soient préoccupés des problèmes démographiques et de l‘importance de la natalité pour le destin collectif d’une nation ou d’une société.


Pourquoi, les femmes, fort actives et brillantes dans bien d’autres domaines de la pensée ou de la recherche, se sont-elles largement désintéressées de cette problématique ? Pourquoi, depuis Simone de Beauvoir jusqu’à Elizabeth Badinter, en passant par Simone Veil, ont-elles systématiquement appréhendé ce problème crucial uniquement sous l’angle du destin individuel de la femme en ignorant sereinement l’aspect démographique et sociétal ?

 

Certes, autrefois , les femmes étaient largement soumises à l’homme , père , mari ou fils. Elles sont aujourd’hui d’hui libres de leur corps, de leur revenus et largement libérée de la pression sociale ou religieuse .


Qu’ont-elles fait de cette liberté ?


Or le déclin démographique en Europe (et en Occident) entraînera inéluctablement le déclin économique et géopolitique de nos sociétés. Dans quelle mesure les femmes en sont-elles conscientes et responsables ? Peut-on cerner l’attitude des femmes d’aujourd’hui devant le déclin démographique et leurs réactions ?
Mais d’abord, il y a-t-il vraiment déclin démographique en France, en Europe et en Amérique ? Quand on interroge sur ce sujet d’éminentes personnalités féminines et non des moindres , les surprises ne manquent pas.


Comment, dit-on communément, peut-on parler de déclin démographie alors qu’on peut lire dans toute la presse française que la France est « championne d’Europe de la natalité » ?
C’est là que l’on comprend que pour instiller patiemment de fausses idées dans l’esprit de l’opinion publique, point n’est besoin d’instaurer un régime de type autoritaire comme l’Europe en a connu dans le passé. Il suffit de parcourir la presse français qui reproduit aveuglément les chiffres tirés, sans réflexion ni décryptage, des publications de l’INED ou de l’INSEEE, lesquelles sont devenues sans conteste, en matière de démographie, d’authentiques officines de désinformation statistique.


Mais examinons ces chiffres d’un peu plus près.


Le déclin démographique aux Etats-Unis ? En 1960, l’Américaine avait, en moyenne 3,6 enfants. En 1980, ce chiffre avait été ramené à 2 enfants par femme. Aujourd’hui, il est tombé à 1,8 et encore avec le concours des populations d’origine noire et hispanique. A telle enseigne, que de nos jours, les Américains d’origine européenne représentent moins de la moitié de la population des Etats-Unis. D’où l’élection de Barack Obama comme en témoigne l’analyse des résultats électoraux des dernières élections présidentielles aux Etats-Unis . Mais ceci est une autre histoire.
En Europe, les chiffres sont les suivants : Allemagne : 1,4 enfant par femme ; Italie :1,3 ; Espagne : 1,3 ; Portugal :1,5 . Il y a bien déclin démographique en Europe.


Dés lors, avec 1,89 enfant par femme, la France est bien « championne d’Europe de la natalité ». Ce qui est vrai sur le plan statistique. Mais, pour obtenir une vision plus réaliste de ce tableau attrayant, il convient de préciser que ces chiffres flatteurs ne sont obtenus qu’en prenant en compte : a) de la natalité des Départements et Territoires d’Outre Mer, Guyane, Réunion, Martinique et Guadeloupe, (bientôt Mayotte !) ; b) et aussi et surtout celle des populations d’origine immigrée, naturalisées ou non. Ce que l’INSEE et l’INED se gardent bien de souligner.


Ce qui donne alors le tableau suivant. Sur 831 000 naissances enregistrées en 2006, les naissances d’Outre Mer représentaient 34 000 ; les naissances provenant de ménages immigrés atteignaient un chiffre de 135 000 (17 % du total), soit au total 169 000. Ce qui ramène les naissances venant de la population d’origine ou autochtone à un chiffre relativement modeste de 663 000 . Cela est quand même moins spectaculaire que le titre de « champion d’Europe de la natalité » dont se rengorge la presse.


La conséquence de cette situation est claire : Michelle Tribalat, directeur de recherches à l’INED, à la réputation de démographe rigoureuse et honnête, publiait en 2007 dans la revue Commentaire (car les colonnes de la revue de l’INED lui avaient été fermées), qu’en 2005, il y a 5 ans, les jeunes de moins de 20 ans d’origine étrangère représentait en Ile-de-France 31% de la population jeune d’Ile-de-France, 18 % pour la France toute entière. Or il est généralement admis qu’ un enfant né une année donnée devient un adulte 18 ou 20 ans plus tard. Ce qui veut dire que dans quelques années 1 Français sur 5, ou davantage, sera d’origine étrangère. Cela n’ira pas sans conséquences majeures sur bien des plans.

 

Il est, certes, permis de considérer que ces naissances d’origine étrangère représentent un élément positif pour précisément limiter le déclin démographique de notre pays (rappelons qu’une population se reproduit à l’identique avec un chiffre de 2,1 enfant par femme). Ce qui est vrai. Mais il n’échappera également à personne qu’une mutation de société d’une telle ampleur pose aussi un immense défi d’intégration , qui est, pour l’instant, loin d’être relevé , et un risque non moins considérable de désintégration sociale si ce défi ne l’est pas promptement et dans des conditions satisfaisantes .

Ceci étant, ces jeunes, ces bébés d’origine étrangère ne sont pas tombés du ciel. S’ils sont là, c’est bien parce que les Françaises d’origine n’ont pas eu assez d’enfants. Il y a donc bien eu déclin démographique en Occident, en Europe et en France aussi. Pourquoi en a-t-il été ainsi ? Il faut aller au-delà des simples statistiques pour tenter de le savoir.

 

****
Les femmes sont-elles coupables ou responsables du déclin démographique ? Un petit peu des deux sans doute. Mais ne sont-elles pas avant tout victimes, victimes de l’air du temps ?
Car on constatera un contraste frappant entre les femmes de plus de 35 ans, restées largement fidèles aux conceptions traditionnelles en matière de maternité et de natalité et la génération dite moderne, des moins de 35 ans, imbues des idées et pénétrées des valeurs véhiculées par les médias. Les premières restent largement attachées à la maternité alors que les secondes s’intéressent surtout à la sexualité qui en est, de nos jours, le condiment obligé. C’est la version moderne de Lysistrata , mise à la sauce démocratique et libertaire.


Dès lors, la société ne va-t-elle par périr par les femmes qui, en trop grand nombre, et à l’instigation de certains « leaders » d’opinion, refusent de donner la vie ?


A cet égard, on assiste à ce que l’on pourrait définir comme un détournement de concept. En d’autres termes, la liberté accordée aux femmes d’avoir des enfants est de nos jours essentiellement interprétée comme la liberté de ne pas en avoir. La femme devenue maitresse de son corps grâce à la contraception (et à l’avortement, hélas) en est devenu l’esclave. D’où le déclin démographique d’aujourd’hui. C’est la dialectique du maître et de l’esclave.
Les femmes ont acquis la liberté, et ses aménités, sans pour autant en accepter le prix, à savoir les responsabilités sociales qui l’accompagnent obligatoirement.


A quoi cela tient-il donc ? A des facteurs matériels, la contraception comme on l’a vu. Mais les facteurs spirituels -ou plus exactement leur absence- ont joué un rôle essentiel
Il faut y voir, sans doute et avant tout, la disparition du sens de la transcendance, à savoir, le souci de vivre au-delà du moment présent et des individus que nous sommes. Or l’enfant, au sein de la famille, est précisément la seule passerelle que l’homme peut jeter entre le passé et un futur par définition inconnu , le seul véhicule inventé à ce jour pour dépasser l’instant présent et se survivre à soi-même . Ajoutons au passage que s’expliquent ainsi les attaques forcenées contre l’Eglise catholique qui dérange, qui interpelle, qui remet fâcheusement en question les certitudes confortables et sécurisantes apportées par les médias complaisants.

 

Ajoutons d’ailleurs qu’à l’irresponsabilité, plus récente, de la femme, fait écho l’irresponsabilité, plus fréquente encore, de l’homme, devenu trop souvent le partenaire réticent et peu fiable dans le couple , « celui- qui-refuse-l’enfant- ». Car l’enfant, surtout s’il est multiple, est gênant dans le couple, par sa seule présence, par son bruit, son coût, ses besoins et ses exigences toujours croissantes avec l’âge. Comment concilier l’enfant et les vacances au Club Med et le voyage aux Iles Galapagos ? Ce n’est pas chose aisée dans une société hédoniste perpétuellement à la recherche de plus de commodité et de confort.


Mais ce n’est pas tout. La sacralisation du corps de la femme , omniprésent dans l’image, s’impose comme source de plaisir narcissique pour soi-même et de plaisir partagé pour l’homme, partenaire d’un instant, corps qu’il faut donc bien se garder de déformer par une grossesse intempestive.


A cela s’ajoute le travail, choisi ou subi, et la poursuite de la carrière, soucis qui priment parfois le désir de la maternité.
Pour comble, soulignons l’imposture intellectuelle qui s’empare avec le plus grand sérieux des concepts les mieux établis pour les déformer jusqu’à la caricature la plus risible. Il en va ainsi de la juste poursuite des droits de la femme poussée jusqu’à absurde par la négation de la différentiation biologique. La révolte de la femme contre son propre corps et ses servitudes biologiques débouche ainsi sur la notion d’un être mi-homme mi-femme, ou plus précisément, ni homme ni femme, dont l’âme, et la spiritualité, lui ont été ôté. D’où le processus latent de déshumanisation de l’humanité qui menace l’espèce humaine tout entière.


Dans ce contexte mortifère, comment sauver la famille nombreuse, pourtant seul pôle positif, seule bouée de sauvage dans une société qui fait naufrage dans l’indifférence ou l’autosatisfaction ? Le problème majeur de la famille nombreuse dans l’opinion publique est que son image a été fâcheusement brouillée, voire défigurée par un amalgame trop facile avec les excès de certaines familles d’origine étrangère, notamment polygames. C’est ainsi que certains abus en matière de fraude à l’aide publique ont été complaisamment montées en épingle dans les médias . Il ne sera guère aisé d’y porter remède dans le contexte juridique actuel.


Tout ce qui précède débouche sur une simple et naïve interrogation : comment en est-on arrivé là ? Comment la nation qui avait émergée de la terrible épreuve de la guerre, meurtrie, mais vivace, dans les années 40, a-t-elle pu devenir cette société frileuse, égoïste, vouée à l’hédonisme dont on ne peut qu’appréhender la ruine ? Le mystère demeure entier. Comme si notre société avait secrété discrètement au fil des ans des toxines mortifères qui ont fini peu à peu par empoisonner le corps social tout entier, jusqu’à risquer de l’anéantir.


A partir de là, où va-t-on ? Eh bien, vraisemblablement nulle part. Autant regarder les choses en face. Il faut entendre par là la quasi certitude de la disparition progressive de notre société telle que nous la connaissons aujourd’hui et telle qu’elle a été patiemment façonnée au cours des sicles passés.


En effet, les phénomènes démographiques ont ceci de fâcheux qu’ils revêtent toujours un caractère inévitable, irrépressible et irréversible. C’est le Léviathan des temps modernes. Autant vouloir dresser un barrage contre le Pacifique . Sauf miracle. Mais les miracles sont rares, voire inexistants en matière démographique.


Nos sociétés ont donc condamnées à disparaître à plus ou moins long terme et à laisser la place à d’autres populations plus fécondes et surtout, plus soucieuses de vivre et de survivre.


Un tel aboutissement répond aux vœux implicites d’une partie de nos élites tant il est avéré que notre époque est traversée par de puissants courants suicidaires dont l’on trouve des manifestations multiples dans les domaines les plus divers .


Quoi qu’il en soit, on ne saurait mieux conclure qu’en citant le dernier ouvrage du regretté Pierre Chaunu, le grand démographe récemment disparu : « La femme et Dieu » où il évoque la femme en des termes bouleversants : « la femme, prêtresse et prophétesse, en raison de son rapport intime avec la vie et aussi avec la mort ».Et de s’interroger avec angoisse : « Voyez-vous quel est aujourd’hui le rôle de la femme dans le dialogue avec Dieu ? Le voyez-vous en ces temps où elle vient de prendre le pouvoir, puisqu’avec la contraception, elle détient seule le secret du code qui permet de transmettre la vie ? ». Pour terminer enfin sur une note grave : « Le monde est condamné si la femme répudie son désir d’enfant ».


Notre monde n’en est peut-être plus très loin. Mais si l’espoir est humain, l’espérance, elle, est divine.

 

Yves-Marie Laulan

Interview par Jean Robin de Enquête&Débat

Tags : Politique Société Enfance Prospective et futur Culture Femmes EXCLUSIVITE AGORAVOX Démographie




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10 réactions à cet article    


  • 6 votes
    eQzez edzez 11 juillet 2011 10:05

    y a aussi le fait que les femmes sont moins matures, à 32ans c’est encore des gamines , elles pensent encore à se bourrer la gueule et se faire tripoter par des inconnus.


    J’envie le temps , où les ecolieres apprenaient à coudre, faire la cuisine ... et connaissaient le code de la Famille.

    • 4 votes
      Erca 11 juillet 2011 13:38

      1. Jean Robin tente actuellement d’inviter Emmanuel Todd pour un débat avec Alexandre Del Valle.

      2. Enquête & Débat a déjà donné la parole à des antisionistes / pro-palestiniens (Ahmed Moualek, Olivia Zémor, Jacob Cohen, pour ne citer que ceux qui me viennent à l’esprit), sans compter tous ceux qui refusent les invitations.

      3. Chacun est libre de proposer des articles sur Enquête & Débat, ils sont systématiquement acceptés à partir du moment où ils sont correctement argumentés, indépendamment du parti pris. Jean Robin est le premier à concéder que son site est façonné par ses prises de position, ce qui est tout à fait naturel. Elles peuvent plaire ou ne pas plaire mais c’est le lot de tout un chacun. Aux lecteurs d’apporter le pluralisme nécessaire.

    • 3 votes
      flognarde flognarde 11 juillet 2011 10:56

      J’aime bien en fin de matinée écouter des pépés de droite complètement gâteux , grommelant, ratiocinant, et cherchant très maladroitement à ridiculiser toute opinion qui ne rejoindrait pas la sienne . 


      • 9 votes
        Meeme 11 juillet 2011 14:04

        Depuis EVe, rien n’a changé ! Les femmes seront toujours coupables, quoi qu’elles fassent !


        Quand elles sont romantiques et maternelles, elles sont traitées comme des naïves, des personnes à charge, dépendantes affectivement et méprisées ! 

        Sérieuses et responsables, on leurs reprochent de manquer de légèreté et d’érotisme. Sexy et indépendantes, on leur reproche de manquer de sérieux et d’être égocentrique.

        Vous voulez quoi, les mecs, à la fin ???  Vous voulez qu’on refasse des enfants ? Donnez-nous l’envie d’en refaire ! Battez-vous pour changer ce monde de fou ! Battez vous pour que notre progéniture devienne autre chose que des escalves pour rembourser des dettes publiques, à financer les retraites des ainés qui crèvent dans des homes et avec des pensions minables, battez-vous pour qu’ils ne subissent plus les folies de nos élites ! Battez-vous ! Comportez-vous en hommes ! En héros ! Donnez-nous l’envie de croire en un avenir radieu pour nos enfants ! Libérez-nous de l’obligation de travailler pour pouvoir payer les courses une fois le loyer et les charges payées ! Battez-vous pour que notre pays retrouve sa fiéreté, qu’on ne reproche plus à l’homme d’être un cancer pour la Terre, d’être un descendant de collabo ou de colonialiste, ou encore responsable de la famine dans les pays spolliés par nos élites. 

        J’ai pas eu d’enfant parce que je n’ai pas eu le coeur d’en mettre un au monde ici et maintenant dans une société où la principale cause de mortalité des jeunes est LE SUICIDE et le cancer. 

        Mais pour les vieux cons, il sera toujours plus facile de trouver un coupable. 










        • 3 votes
          eQzez edzez 11 juillet 2011 14:12

          Faut se dire , que peut etre l’enfant que tu engendrera , sera celui qui sauvera les autres , qui aura peut etre le caractere , le carrisme d’un Napeleon , ou bien d’un Einstein ...


        • 3 votes
          ffi 11 juillet 2011 17:33

          Notez que depuis Marie, une femme vertueuse a sauvé l’humanité.

          Le féminisme est une entreprise de démoralisation des femmes. Votre message le montre amplement.


        • 4 votes
          cassia cassia 11 juillet 2011 18:55

          Oui ben Alors autant jouer au loto !


        • vote
          frugal 12 juillet 2011 00:20

          magnifique spécimen... merci de nous l’avoir fait connaitre... c’est vrai que sans lui la galerie des fossiles du rpr aurait été bien incomplète.

          plus généralement merci monsieur robin de nous présenter toute cette joyeuse farandole de gens qui doivent être considérés comme des caricatures même au sein de leur propre famille politique...

          c’est 1.8 enfant ou un peu plus de 2 par femme, finalement. d’où ils sort ses chiffres ?


          • 1 vote
            aikikenshi 12 juillet 2011 03:49

            Belle vision parisienne de la femme française . Rassembler un panel de femmes , toutes sorties des grandes écoles et dire qu’elles sont représentatives de quoi que ce soit . 

            Evidemment que ce genre de réussite est réalisable dans la majorité des cas en mettant de coté une vie de famille .

            Mon amie à 5 enfants et pas mal de ses amies en ont plus de trois . Toutes sont française "de coeur" comme il le dit . Et ça ne les empêche en rien d’être des femmes du 21eme siècle , avec leurs qualités et leurs défauts . 

            Si je me radicalise politiquement , c’est en partie parce que je vois les difficultés qu’elle rencontre , et qu’une elisabeth badinter vienne lui faire des leçons de moral féministe , elle sera bien reçu . Car contrairement à ces dernières elle n’emmerde personne avec ses choix de vie (elle a autre chose à faire de bien plus important )

            Elle n’est ni soumise , ni plus prisonnière qu’une autre , et comme toute personne ayant fait de vrais choix , elle rencontre vrais joies et vrais difficultés . 

            Elle mérite du respect , ni plus ni moins que n’importe quelle autre personne qui a réellement accompli quelque chose dans sa vie et je ne demande pas grand chose de plus . 


            • 2 votes
              Le Bordelleur Le Bordelleur 14 juillet 2011 19:50

              Très bonne vidéo !



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