Abdelhakim Dekhar dénonce un "complot fasciste", les médias et les banques
On en connaît un peu plus sur les motivations d’Abdelhakim Dekhar, actuellement entendu par la police, grâce à deux lettres. Dans la première, découverte dans la voiture du forcené, il édicte ses dernières volontés. La seconde lettre, remise à la police par l’homme qui hébergeait le tireur parisien, dénonce un "complot fasciste" et le rôle des médias payés pour "faire avaler le mensonge à la petite cuillère" (les journalistes sont qualifiés de "journaputes"). C’est le procureur de Paris qui a donné aujourd’hui ces informations. Dekhar stigmatise ensuite tour à tour le capitalisme, la gestion des banlieues qui s’apparente selon lui "à une entreprise de déshumanisation portant sur des populations dont le grand capital ne veut pas".
Ces "raisonnements confus", selon le procureur Molins, "tournent autour d’un complot qui viserait à faire revenir le fascisme à travers l’action des médias, des banques, la gestion des banlieues" et se terminent par "l’évocation du chant des partisans". Le procureur de la République de Paris a aussi insisté sur les "tendances affabulatrices" de Dekhar, soulignées par les experts-psychiatres lors de l’affaire Rey-Maupin. Enfin, il a expliqué que ni l’arme utilisée, ni les vêtements portés par Dekhar, n’ont été retrouvés pour l’instant.
Selon BFM TV, Abdelhakim Dekhar évoque aussi dans son texte "délirant" la Libye, la Syrie, et plus généralement la situation actuelle dans le monde arabe.
Tags : Paris Désinformation Médias Banlieue Banques Complot
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