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La Justice et Sarkozy, ce joueur de pipeau multirécidiviste


La colère des magistrats gagne Paris envoyé par BFMTV

 

Gilbert Thiel revient lui-aussi sur le traitement de la Justice par Sarkozy et sur ses propos qui ont suivi l’affaire Laëtitia.

 

5 minutes avec Gilbert Thiel (7h50 – 8 février 2011). Le juge anti-terroriste, est l’invité de Pascale Clark dans le 7/9 de France Inter : 


Gilbert Thiel envoyé par franceinter

 

La France est en 37ème position des pays européens en ce qui concerne le budget de la Justice. Sans commentaires... 

 

Un article de L’Expansion confirme ces chiffres peu honorables pour la France : Le budget de la justice française est l’un des plus faibles d’Europe

 

De fait, cette analyse semble être validée par une enquête de la Commission européenne pour l’efficacité de la justice, parue en octobre 2010. La France ne consacre en effet que 0,19% de son PIB à la justice, ce qui la place au 37ème rang européen en la matière. Nos voisins investissent environ le double : 0,38% pour l’Allemagne, 0,36% pour l’Espagne, 0,43% pour le Royaume-Uni et 0,52% pour la Pologne. Dans ces conditions, il n’est pas surprenant qu’il faille 564 jours, en moyenne, pour qu’une procédure de divorce contentieux aille à son terme. C’est une des durées les plus importantes en Europe. (Source : L’expansion )

 

A lire également : Magistrats en colère : le coup de gueule de Gilbert Thiel, par Henry Moreigne

 

 

Tags : France Droit Politique Société Paris Scandale Justice Institutions Témoignage Prison Nicolas Sarkozy Karachigate




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7 réactions à cet article    


  • 4 votes
    traboule 9 février 2011 16:28

    Au lieu de mettre l argent dans ces oganismes publics oiu pseudo politiques d assistant qui ne servent a rien il serait en effet bien plus utile a la justice . Et ce n est pas qu une question de moyen, la magistrature est un bastion ultraconservateur qui refuse toute remise en cause de ses méthodes, ils combattent depuis le début la "rupture" et rechignent a appliquer les nouvelles directives Que ces élites se méfient elles n ont pas le peuple avec elles, elles pendaient le roi autrefois mais elles pourraient bien finir sur le buché a leur tour !


    • 7 votes
      camus4 9 février 2011 16:39

      sauf que ce n’est pas la justice qui fait les lois.

      ya un problème au parlement aussi ...

      oui les juges sont corporatistes, mais la justice de ce pays est aussi dans un état lamentable.


    • 12 votes
      rouxel 9 février 2011 16:46
      ah oui le fameux respect de la douleur des victimes si cher au petit con quand il est certain de ne pas être mouillé par leurs larmes.
      le peuple est autorisé à se rendre justice ? 
      J’ espère pour le président qu’ il sait mieux jouer à cache cache que Sadam. Qu’ il se rassure nous ne sommes pas encore aussi barbare que les états-unien, quant à l’ utilisation de l’ argent public, il doit confondre justice et garde rapprochée de l’ oligarchie. 



      • 8 votes
        Yvance77 Yvance77 9 février 2011 18:53

        Belle performance que celle de Pipole 1er. Même les gars de son camp veulent lui mettre une trempe. Manque plus que la police à se foutre à dos et là ce sera le Nobel de la connerie.


        • 10 votes
          joelim joelim 9 février 2011 19:37

          Vous remarquez que pour le Mediator, Sarkozy n’en a pas fait toute une histoire. Pourtant là il y a une vraie responsabilité, un vrai scandale et de nombreux morts évitables.


          Ça n’a sûrement rien à voir avec le fait que Servier est super bien côté chez Sarkozy, puisqu’il lui a décerné un colifichet appelé "Grand Croix" de la Légion d’Honneur...

          (wikipedia) Nicolas Sarkozy dit de Jacques Servier, en l’élevant au rang de Grand Croix de la Légion d’honneur en 2009 : « En tant qu’entrepreneur, vous avez été souvent sévère à l’endroit de l’administration française. Vous critiquez l’empilement des mesures, des normes, des structures et vous avez raison. »

          On peut constater que la formidable erreur d’appréciation qu’il a montré envers Servier est compatible avec la scandaleuse mise en accusation de la justice française, tout le sel étant qu’il est le responsable puisqu’il lui a retiré les moyens de fonctionner normalement...

          Franchement on eut pu attendre mieux de ce français issu de la diversité (bah oui, il est fils d’immigré). 

          • 1 vote
            extralucide 10 février 2011 21:57

            Bravo Mr Trevidic. Courageux !


            • vote
              therasse 11 février 2011 08:50

              Je serai bref :


              Y en a marre de voir un président de la république se repaître du sang des victimes à des fins strictement pragmatiques, électorales.

              Meilhon n’ avait tué personne. Il avait purgé sa peine. Aucun magistrat ne pouvait se douter qu’il allait subitement devenir le meurtrier qu’il est aujourd’hui.

              En outre, cette attitude musclée à l’égard du pouvoir judiciaire, qui constitutionnellement, démocratiquement, doit rester indépendant de l’exécutif, en vertu du principe sacro-saint de la séparation des pouvoirs, me semble inquiétante si on prend en compte les nombreuses "affaires" susceptibles de générer des comparutions de politiciens devant les mêmes magistrats. 

              J’ajoute que les peines privatives de liberté devraient comporter deux objectifs : 
              -une mise à l’écart d’individus dangereux pendant une durée proportionnelle à la dangerosité du délit ou du crime commis. 
               -un suivi psychologique en vue d’optimiser les perspectives de réinsertion. 

              La seule manière de réduire le nombre de récidives sera de ne pas négliger ce suivi ; au contraire, pour de nombreux délinquants, ce sera peut-être la première occasion pour la société de les (re)cadrer, efficace en particulier quand il s’agit de délinquants primaires (1ère peine).

               Enfin, rappelons-nous comment Sarkozy avait mis les médias au pas, en début de quinquennat en exigeant le renvoi d’un journaliste qui avait publié la photo du couple Attias-Cécilia. Espérons que les magistrats ne deviendront pas aussi serviles que le sont devenus les journalistes. 


               



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