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Accueil du site > Actualités > Société > Le nucléaire est mort. Vive Jeremy Rifkin !

Le nucléaire est mort. Vive Jeremy Rifkin !

Jeremy Rifkin explique que l’industrie nucléaire était morte après Three Mile Island et Tchernobyl (elle survivait relativement bien dans un pays : La France...). Sa renaissance est arrivée grâce au changement climatique. Le lobby nucléaire en ayant profité pour rebondir en prétendant être la solution, avec une technologie propre, non émettrice de CO2... Mais pour Jeremy Rifkin cette renaissance est éphémère et la mort de l’industrie nucléaire civile est bel et bien programmée.

 

« Il y a 443 centrales nucléaires dans le monde aujourd’hui. Elles sont vieilles et ne représentent que 6% de l’énergie que nous produisons. Pour avoir ne serait-ce qu’un impact minime sur le changement climatique, selon le groupe d’experts de l’ONU, 20% de notre énergie aurait dû être nucléaire. Ce qui est irrationnel pour la renaissance de ce secteur. Cela voudrait dire que nous devrions remplacer 443 anciennes centrales, en construire un millier d’autres et avoir environ 1500 centrales en service les 25 prochaines années. Ce qui coûterait des milliards de dollars. Est-ce que quelqu’un peut vraiment penser que ceci arrivera ? 

 

Deuxièmement, on ne sait toujours pas quoi faire des déchets nucléaires. 60 ans que l’on se sert de cette technologie et pendant 60 ans l’industrie nucléaire a déclaré qu’elle trouverait un moyen de stocker les déchets nucléaires. On ne sait toujours pas quoi en faire... Dans mon pays, on dépense 8 milliards de taxes. 18 ans pour construire une voûte dans une montagne appelée la montagne de Yucca, pour stocker ces déchets nocifs et ce serait sans danger au bout de 10 000 ans. Mais, voilà le problème : on a terminé la construction de la voûte et avant même d’y déposer des déchets nucléaires, on a eu des problèmes de construction au niveau des fondations. Car la planète est en perpétuel mouvement à cause des plaques tectoniques. On ne peut les stocker nulle part. Quand Fukushima a explosé -et je sais que la France n’a pas beaucoup parlé de Fukushima- ça dérange, les journaux n’en ont même pas parlé. Le véritable problème était en fait les barres nucléaires qui ont causé les fuites radioactives. Elles sont exposées, pas les coeurs des réacteurs. Dans la France entière et dans le monde entier, il y a des barres de combustibles nucléaires dans les sites nucléaires qui sont totalement exposées. Le moindre petit accident peut provoquer un nouveau Fukushima.

 

Troisièmement, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a déclaré que nous manquerons d’uranium entre 2025 et 2035, juste pour les 400 centrales que nous possédons. Et le prix de l’uranium va encore augmenter, il ne baissera plus jamais.

 

Et quatrièmement, La France a une nouvelle génération de centrales nucléaires qui peuvent recycler l’uranium en plutonium. Voulons-nous du plutonium sur toute la planète, ainsi que des centaines et des centaines de centrales nucléaires, à l’heure du terrorisme ? C’est de la folie. Pour finir, et je veux que toute la France l’entende. 40% de toute l’eau douce consommée en France est utilisée par le secteur nucléaire pour refroidir les réacteurs nucléaires. J’espère que tout le monde entendra cela. Et quand cette eau est rejetée, elle est chaude et elle déshydrate les écosystèmes nécessaires à un secteur agricole vivant et durable. Il y a aussi des centrales nucléaires à base d’eau salée, malheureusement elles sont sur les côtes, où l’on retrouve les plaques tectoniques, les tsunamis et où les populations urbaines sont en grand nombre. Il n’y a pas suffisamment d’eau pour faire tout cela. L’industrie nucléaire est intéressante car elle est le reflet d’une pensée du 20ème siècle centralisée. Je vais faire une analogie, et dire pourquoi c’est si vieux et dépassé et n’aura plus aucun rôle, même en France. Ce n’est pas comme si demain il n’y avait plus d’énergie nucléaire. Mais vous n’allez plus construire de centrales nucléaires. Et voilà pourquoi : l’industrie musicale n’a pas compris le partage de fichiers musicaux. Des millions d’ados ont commencé à créer des logiciels de façon latérale afin de partager la musique. Les maisons de disque ont rigolé, puis se sont inquiétées, puis ont fait des démarches judiciaires pour régler ce problème, et en 5 ans tout s’est effondré. Les journaux n’ont pas compris la blogosphère. des millions de personnes créaient leurs propres informations et les partageaient de façon latérale. Et maintenant les journaux se retirent des affaires ou créent des blogs... L’Encyclopaedia Britannica se moquait de Wikipedia, des millions de personnes qui partageaient leur savoir, avec la même précision que l’Encyclopaedia Britannica. Maintenant, l’Encyclopaedia Britannica est quasiment en train de faire faillite. Bill Gates n’avait pas compris Linux. Des milliers de personnes qui s’aident pour produire du code (des logiciels), des millions de personnes qui s’entraident. Linux est un acteur mondial.

 

Ce que je veux dire, c’est que c’est la même chose avec l’énergie. Quand des millions et des millions d’immeubles collectent leur propre énergie, la stocke (hydrogène) et la partage sur tous les continents. Le pouvoir latéral de millions et de millions de petits acteurs qui partagent cette énergie latéralement, cela écrase tout ce que vous pouviez faire avec le nucléaire. Tout comme des millions de personne qui ont une bonne connaissance de la technologie, qui se connectent sur des ordinateurs personnels, l’énergie distribuée dépasse tout ce qu’un ordinateur centralisé peut faire. Maintenant, ce que les jeunes devraient imaginer en France, c’est l’année 2050. Quatre générations qui grandissent avec internet, capables de créer leurs propres informations et de les partager dans des lieux ouverts et communs. Vous pensez vraiment qu’ils vont être entourés par des centrales nucléaires démodées, peu sûres, du 20ème siècle, centralisées, hiérarchisées. C’est une blague ! Vous souriez, moi aussi. Les politiciens doivent se rendre compte de ce que la nouvelle génération est en train de faire. »

 

Las, les laquais du lobby nucléaire (propagandistes et autres porte-paroles dévoyés) ont la larme à l’oeil. L’amour de l’atome à ses limites : recyclez-vous dans le lobby de La Tomme (de Savoie) ! 

 

Jeremy Rifkin (né à Denver dans le Colorado le 26 janvier 1945) est un essayiste américain, spécialiste de prospective économique et scientifique. Il est également fondateur et président de la Fondation pour les tendances économiques (Foundation on Economic Trends ou FOET) basée à Washington.

Tags : Environnement Livres - Littérature Société Energie Nucléaire Catastrophe Prospective et futur International Témoignage Logiciels libres Bill Gates Japon Lobby Fukushima




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16 réactions à cet article    


  • 2 votes
    Grasyop 1er juin 2011 17:42

    Au lieu de raconter n’importe quoi(*) sur le nucléaire, lisez plutôt ça :
     
    http://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/2011/05/31/gaz-effet-serre-pente-glissante
     
    ou encore ici :
     
    « On peut ne pas aimer le nucléaire, mais on n’a pas trouvé mieux pour générer de l’électricité sans rejet de dioxyde de carbone », souligne Fatih Birol.
     
    * : bien utilisé, on a de l’uranium et du thorium pour des millénaires, et les réacteurs à venir ne produisent pas de plutonium, ils peuvent en consommer !


    • 14 votes
      Traroth 1er juin 2011 18:16

      Il est faux de dire qu’on a de l’uranium pour des millénaires. C’est tout simplement un bobard. Au rythme auquel on le consomme actuellement, il sera épuisé d’ici une vingtaine d’années. Si on triple réellement le nombre de centrales, ça ira d’autant plus vite !

      Le nucléaire est incapable de résoudre nos problèmes énergétiques et il est très dangereux, à la fois à cause du risque d’accident (comme on le voit au Japon) et à cause des déchets qui hypothèquent l’avenir. C’est une technologie qui n’a absolument aucun argument rationnel en sa faveur ! Si, l’état de fait : on ne peut pas en sortir en claquant des doigts. Mais il faut prendre la décision de le faire et aller dans cette direction. Investir dans les énergies vertes, investir dans les technologies de démantèlement (Brennilis, la première centrale française, n’est toujours pas totalement démantelée, alors que le chantier a commencé en 1985 !) pour pouvoir un jour s’en débarrasser, et pousser les autres pays à faire de même !


    • 4 votes
      rastapopulo rastapopulo 1er juin 2011 19:08

      C’est une technologie qui n’a absolument aucun argument rationnel en sa faveur !

      Sans débat contradictoire, la perfection se suffit à elle-même.

      Investir dans les énergies vertes

      Donc dans les technologies consommatrices au minimum de charbon aussi bien en amont (baignoire de quartz pour le silicium, acier,...) que en aval (besoin de doubler le réseaux pour compenser). Ce n’est donc pas renouvelable. J’ai le droit de le dire ? 

      investir dans les technologies de démantèlement

      Personne n’est ici spécialiste mais tout coûte chère la première fois.


    • 5 votes
      Grasyop 1er juin 2011 19:26

      Traroth,

      « Il est faux de dire qu’on a de l’uranium pour des millénaires. C’est tout simplement un bobard. Au rythme auquel on le consomme actuellement, il sera épuisé d’ici une vingtaine d’années. »

      Je vous avais déjà répondu ici, sur les réserves d’uranium. Je m’étais simplement trompé sur le facteur 140, apparemment on atteindrait seulement un facteur compris entre 50 et 100, ce qui ne change pas radicalement la donne.
       
      Je recopie donc ci-dessous ma réponse, que je complète par deux sources. Dans la première, vous pourrez lire que même avec la consommation actuelle, les générateurs actuels, et les réserves actuellement connues, on en a déjà pour 60 ans et non 20.

       
      - Si les réserves actuellement découvertes d’uranium tiendraient un demi siècle à un siècle dans les conditions de consommation actuelles, il ne s’agit que des réserves déjà découvertes, or pour découvrir il faut chercher, et le besoin ne s’en faisant pas sentir, on n’a pas prospecté l’uranium comme le pétrole.
       
      - Ce calcul est basé sur le mode de fonctionnement de la plupart des centrales actuelles, qui n’utilisent que l’uranium fissile, à savoir U235. Les réacteurs à neutrons rapides permettent également d’utiliser l’uranium fertile, U238, qui représente 99,3 % de l’uranium naturel. Rien que ça, ça multiplie les réserves par <s>140</s> entre 50 et 100. Ils consomment également le thorium, encore plus abondant.
       
      - Ça ne tient pas compte non plus de l’uranium qu’on pourrait extraire des potasses, de l’eau de mer, etc.
       
      Bref, il y en a pour des milliers d’années, et d’ici là, on a largement le temps de maîtriser la fusion.
       
      Sources :
       
      http://www.sfen.org/fr/question/uranium.htm
      http://www.alternatives.areva.com/fr/article/alternatives/48
       
      Vous êtes bien sûr libre de penser que tout ça c’est des bobards de l’industrie nucléaire, mais j’aimerais quand même savoir ce qui vous fait affirmer ça.


    • 3 votes
      Grasyop 1er juin 2011 19:38

      Pardon, même moi je sous-estime les quantités. J’aurais dû écrire :
       
      « avec la consommation actuelle, les générateurs actuels, et les réserves actuellement connues, et à moins de 130 dollars le kilo, on en a déjà pour 60 ans et non 20. »
       
      Car, comme le dit Dujardin sur la page précitée :

      « si l’on devait un jour extraire l’uranium des phosphates, ce qui paraît faisable à un coût proche du prix actuel du marché « spot » de l’uranium, 675 années de réserve s’annonceraient »
      (toujours avec la consommation et les réacteurs actuels, alors que les prochains feront 50 à 100 fois mieux).


    • 2 votes
      Grasyop 1er juin 2011 19:54

      Suite de ma réponse à Traroth (tout sauf la question des ressources) :
       
      « Le nucléaire est incapable de résoudre nos problèmes énergétiques »
       
      Il n’est pas suffisant (à court terme du moins), mais il est indispensable.
      Fatih Barol, Jean-Marc Jancovici, et beaucoup d’autres spécialistes du problème climatique vous diront que, déjà avec le nucléaire, le défi climatique va être dur à relever, mais que sans, on a simplement aucune chance.
       
      « et il est très dangereux, à la fois à cause du risque d’accident (comme on le voit au Japon) »
       
      Fukushima, combien de morts ? Un ? S’il y en a cinq, à long terme, ça sera déjà beaucoup.
      Le changement climatique, c’est dors et déjà des centaines de milliers de morts par an, et ce sera des centaines de millions par an à l’avenir.
       
      « et à cause des déchets qui hypothèquent l’avenir »
       
      Par rapport au CO2, c’est un risque infime. Même par rapport métaux lourds rejetés par diverses industries.
      On dit : tel corps radioactif à une demi-vie d’un million d’années. Mais on oublie que le mercure, le plomb, le cadmium, hautement toxique, ont simplement une vie infinie !
       
      « C’est une technologie qui n’a absolument aucun argument rationnel en sa faveur ! »
       
      Si vous le dites... Il me semble pourtant en apporter ci-dessus...
      Et pendant qu’on parle, le temps passe et le carbone atmosphérique augmente...


    • 3 votes
      gazatouslesetages 1er juin 2011 20:03

      C’est une technologie qui n’a absolument aucun argument rationnel en sa faveur !

      Sans débat contradictoire, la perfection se suffit à elle-même.

      Investir dans les énergies vertes

      Donc dans les technologies consommatrices au minimum de charbon aussi bien en amont (baignoire de quartz pour le silicium, acier,...) que en aval (besoin de doubler le réseaux pour compenser). Ce n’est donc pas renouvelable. J’ai le droit de le dire ? 

      investir dans les technologies de démantèlement

      Personne n’est ici spécialiste mais tout coûte chère la première fois.


      complètement d’accord, les sources d’électricité soi-disant vertes n’ont de renouvelables que le nom, personne ne parle de la pollution engendrée (acides) pour fabriquer les cellules, ni de leur recyclage (durée de vie 15 ans seulement) tout aussi polluant.. 

       

      On a beau ne pas aimer particulièrement le nucléaire, ni la croissance effrénée de la consommation d’énergie (ce qui est mon cas), ça reste la source d’électricité qui produit suffisamment de puissance avec le minimum de GES, et c’est le système qui a la durée de vie la plus longue. en outre, la france a les tarifs les moins couteux dans le monde occidental, (surtout comparés à l’allemagne). 

       

      Les écolos croient vraiment que c’est parce qu’edf fait des cadeaux aux contribuables français ?

       

      qu’on émette des critiques sur le fait que ce n’est pas la solution idéale, qu’on essaie de trouver de nouvelles sources d’électricité (je pense par exemple au solaire thermodynamique) , ça se tient..qu’on annonce que le nucléaire est la pire des solutions revient à du dogmatisme proche de l’astrologie.

       

      enfin bon, grâce à ce rifkin, les cours de total, esso, gdf ont de beaux jours devant eux.


    • 1 vote
      skapad 1er juin 2011 20:29

      dans les livres de sciences fiction en fusion, friction, iter éternel noël au soleil, et et les martiens, du kitch

      c’est très bon article et de bon sens, ce qui te manque le picanthropatomicus* !

      * animal, homidé du xxé , ayant survécu, quelques spécimens subsistent sur le webcuitoyenserveur, pas dangereux, juste bon pour l’observation = picanthropeidioticus !


    • vote
      Grasyop 1er juin 2011 19:37

      Pardon, même moi je sous-estime les quantités. J’aurais dû écrire :
       
      « avec la consommation actuelle, les générateurs actuels, et les réserves actuellement connues, et à moins de 130 dollars le kilo, on en a déjà pour 60 ans et non 20. »
       
      Car, comme le dit Dujardin sur la page précitée :

      « si l’on devait un jour extraire l’uranium des phosphates, ce qui paraît faisable à un coût proche du prix actuel du marché « spot » de l’uranium, 675 années de réserve s’annonceraient »
      (toujours avec la consommation et les réacteurs actuels, alors que les prochains feront 50 à 100 fois mieux).


      • 3 votes
        TZ TZ 1er juin 2011 22:11

        Le débat sur l’énergie dont celles "renouvelables" est un faux débat. Une chose est sûre : nous consommons trop, peu importe la source.
        .
        Une seule solution, donc : trouver une consommation soutenable par notre planète. Et cela peut évidemment aller jusqu’au contrôle des naissances. Si nous consommons 3 planètes à 7 milliards d’humains (et dans des proportions radicalement différentes), qu’en sera-t-il à 8, 9 ou 10 milliards ?


        • 3 votes
          Croa Croa 1er juin 2011 22:58

          Economiser n’est pas la solution unique mais c’est, et de très loin, la principale. Comme nous ne nous passerons pas totalement d’électricité les énergies renouvelable sont nécessaires et suffisantes.


        • vote
          kemilein kemilein 2 juin 2011 12:10

          l’économie d’énergie n’a pas de sens en soi.

          pour des appareils perfectible, tres certainement
          mais un train, un brise-glace, une navette spatiale, doit consommer ce que ca doit consommer.


        • 2 votes
          Grasyop 2 juin 2011 08:45

          Croa, si les énergies renouvelables et sans carbone étaient suffisantes, ce serait parfait, mais ce n’est pas le cas !
           
          C’est bien pour ça que le chef de l’AIE, Fatih Birol, écrit : « On peut ne pas aimer le nucléaire, mais on n’a pas trouvé mieux pour générer de l’électricité sans rejet de dioxyde de carbone ».
           
          Pourrions nous vivre comme maintenant avec juste des renouvelables ? (J.-M.Jancovici)


          • 2 votes
            Grasyop 2 juin 2011 08:53

            Et il y a bien sûr des économies d’énergie à faire, des gaspillages à réduire, mais ces économies ont des limites : on aura toujours besoin d’énergie pour vivre, et même avec le nucléaire on a déjà besoin de faire des économies drastiques pour redescendre au niveau d’émission de carbone des Indiens, le seul permettant d’éviter une catastrophe climatique.


            • 3 votes
              FritzTheCat FritzTheCat 2 juin 2011 10:02

              Ce brave monsieur Rifkin nous prétend qu’une production transversale d’énergie pourrait subvenir à l’ensemble des nos besoins à l’équivalent de l’approche transverse des techno de l’information... ce discours pue la fumisterie plein pot pour ne pas dire qu’il pue la désinformation plein pot.

              Papi Rifkin prend ton déambulateur et rentre à l’hospice parmi tes congénères.


              • 2 votes
                BernardM 6 juin 2011 19:36

                DECRYPTAGE IMPORTANT sur énergies primaire et finale en matière de nucléaire
                Il y a juste une petite erreur sur le niveau de contribution du nucléaire à la satisfaction des besoins mondiaux en énergie, ce n’est pas 6% mais seulement 2,3%. Ce qui est encore pire en termes de capacité de l’énergie nucléaire à contribuer à la lutte contre le changement climatique.
                L’erreur est classique : le nucléaire n’est identifié que dans les sources d’énergie primaire (renouvelables ou non), c’est à dire celles qui servent à produire une énergie finale utilisable, commercialisable. Attention, plus le rendement d’une filière de transformation d’énergie primaire non renouvelable en énergie finale est faible, plus sa part est sur-représentée dans le bilan d’énergie primaire !
                Pour avoir une idée de la réelle contribution, il faut regarder le bilan en énergie finale, mais le nucléaire n’y est pas identifié. Voici donc un décryptage :
                L’électricité représente 17,2% de l’énergie finale au niveau mondial et la fission nucléaire ne produit que 13,5% de l’électricité mondiale. Ce qui donne une contribution de l’énergie nucléaire à la satisfaction des besoins énergétiques mondiaux de 17,2%x13,5% = 2,3%.



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