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L’ITER est-il l’avenir de l’Énergie Nucléaire ?

Jean-Pierre Petit est ancien directeur de recherche au CNRS, Physicien des plasmas, spécialiste de MHD, et qui a fait passer aux députés européens un document de 13 pages,que nous avons reproduit, et qui explique en quoi ITER est une faillite annoncée selon lui. Il a l’occasion de développer ses arguments face à Tomas Vanicek, scientifique de haut niveau qui travaille dans l’industrie mais qui s’exprime ici en tant que conseiller du Président du RPF, Rassemblement pour la France.

Il s’agit évidemment d’un débat que vous ne verrez jamais dans les grands médias, ITER n’ayant jamais été mis en cause aussi directement. Autre innovation : nous avons inséré un certain nombre d’illustrations, qui permettent de mieux comprendre et visualiser ce dont les intervenants parlent, ce qui peut s’avérer parfois technique mais grâce à leurs dons de vulgarisateur, ce débat passionnant et fondamental pour comprendre les enjeux du nucléaire est accessible à tous.

Source : Enquête&Débat .fr

Tags : Economie Politique Ecologie Energie Nucléaire Science et techno




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4 réactions à cet article    


  • 4 votes
    Lisa Sion Lisa SIon 25 octobre 2011 17:47

    Absolument passionnant !

    " Je ne sais si l’y a des limites au génie humain ? " Moi je crois que les problèmes insolubles n’existent pas " Excellent professeur Garcimore.... ! http://www.schizodoxe.com/2008/04/01/iterminus-tout-le-monde-descend/

    ITER, c’est la pratique façon qu’utilisent nos dirigeants pour produire des factures à rallonges. Celles-çi peuvent être largement multipliées en fonction de la gourmandise de ceux qui les parasitent. Ainsi, il devient difficile de vérifier comment des milliards d’euros sont détournés au profit de despotes ou de corrompus. Dans le cas d’ITER, 20 milliards d’euros sur 20 ans pour fabriquer une grosse cocote minute et la raccorder au réseau EDF...ça fait mille millions d’euros par an, avec trois cent emplois ouvriers, (et x mille chercheurs !) Ce qui coûte le plus cher est les lignes tht pour raccorder toute l’Europe à Cadarache pour pouvoir exploiter les 150.000.000.d’ampères !

    Pour moins que cela, on pourrait doubler chaque poteau électrique, ( Il y en a encore 65000 non enterrés dans le département de la Creuse, et donc plus ou moins sept millions dans le pays. ), d’un semblable, mais éolien. Une hélice en proportion, débrayable, transparante, un relais au réseau et un accumulateur pour ceux qui seraient situés en bord de route. Avec une place pour se garer, le temps d’une pause, d’un repas, d’un appel, ou d’une ballade en campagne, on peut ainsi faire son plein en une demi-heure, pour 1 euro avec une simple carte bancaire... (Une batterie vide montée dans une voiture qui tourne est pleine au bout de sept km.) Mieux encore, fabriquer une voiture électrique à chassis et arceaux tubulaire permettrait d’y enfermer cinquante mètres de piles rechargeables renforçant ainsi sa structure et pour un poids plus que raisonnable. Les piles rechargeables sont plus légères et moins polluantes que les antiques et archaïques piles classiques (qui devraient depuis longtemps être interdites !) . Il ne reste plus qu’à intégrer les moteurs dans les roues ce qui vous permettrait de changer, vous-même, madame, un moteur défectueux en trois minutes. Evidemment, pourquoi faire simple et local quand on peut faire compliqué et hors de vue...si ce n’est encore pour embrouiller le peuple, favoriser les détournement de factures au seul profit des corrompus et développer le système de dépendance par abonnement, extensible à volonté jusqu’à étranglement du contribuable. Il nous reste 15 ans avant le renouvellement de notre parc nucléaire et l’un n’empèche pas l’autre. La technologie existe et ne demande aucune nouvelle étude ni recherche coûteuse. Il y a des centaines d’emplois locaux par département à la clé...Tant que l’idée est née avant la fin du pétrole, c’est qu’il est encore temps...On comprend mieux en tout cas pourquoi nos gouvernement ne veut pas envisager sérieusement d’autres pistes à l’énergie nucléaire, les banques ne le veulent pas tout simplement. Comme pour le pétrole ou pour l’industrie militaire. Pourquoi croyez-vous que l’on continue à produire des horreurs, pourquoi on continue à détruire la planète avec le gaz de schiste dernièrement, pourquoi les guerres sont omniprésentes ? Mais parce que les banques y trouvent leurs bénéfices tout simplement. Donc avant d’envisager l’énergie libre et la protection de la planète il serait temps de contraindre les banques en les nationalisant à nouveau ou du moins en les contrôlant publiquement. L’industrie nucléaire envisage même de construire une centrale sous-marine ! N’oublions pas que ce sont les banques qui détiennent notre dette et qui induisent ainsi la politique européenne et mondiale !


    Peuple du monde lève-toi contre le bankstering !


    • vote
      Redford 26 octobre 2011 13:04

      L’enjeu du débat est dans le titre, pas sur la fusion. Le débat commence à un point, termine à un autre : l’un des deux interlocuteurs a convaincu l’autre de son point de vue sur la question du débat. Ca me semble être le résultat maximum qu’on peut attendre d’un débat : il tranche la question. 


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      Walid Haïdar 27 octobre 2011 03:18

      Tout à fait, à ceci près que le "convaincu" n’a pas encore lu la thèse qui contient l’argument fatal.


      Par contre Nilasse, les deux ont vraiment un point de vue différent sur la façon de faire du développement scientifique et de la prospective technologique.

      Là où ils sont d’accord c’est sur la pertinence de poursuivre la fusion nucléaire, ce qui est bien maigre. Mais alors que l’un considère qu’on peut se permettre de chercher dans à peu près n’importe quel sens, l’autre considère qu’on ferait mieux de ne pas perdre de temps avec ce qui semble le moins faisable.

      Par ailleurs on sent un net contraste quant aux précautions à prendre dans le cadre de la recherche. L’un considère que "les gens sont raisonnables" et prendront des mesures de sécurité adaptées, l’autre pense que non.

      C’est tout de même deux points de vue très différents, et Petit convainc son interlocuteur à la fin sur un argument massue qu’il n’avait pas évoqué lors du débat : les effets dévastateurs des forces de Laplace. C’est à dire que ce qui met l’autre d’accord c’est un truc tellement gros qu’il n’y avait pas pensé...

      A mon sens le contraste entre les deux est l’idéalisme scientiste de l’un en face du pragmatisme matérialiste de l’autre : un monde idéologique les sépare.

    • vote
      Nicolas 17 décembre 2011 14:11

      Si j’ai bien suivi l’échange, les deux protagonistes ont l’air d’accord sur le fait que ITER est aux nouvelles énergies, ce que par exemple le LHC est aux particules, c’est à dire de la recherche fondamentale, dont les applications pratiques restent dans le meilleur des cas hypothétiques et lointaines. Pour le grand public de béotiens dont je fais partie, c’est déjà un postulat intéressant. En plus ça coûte très cher, ce n’est pas anodin question sécurité, la maîtrise technologique navigue à vue et l’éventuelle mise en application industrielle est sujette à caution. Mais... "on ne peut pas s’abstenir d’essayer, parce qu’il s’agit justement d’un outil de recherche".
      .
      Bien bien, pourquoi pas... même si ça ne rassure pas vraiment celui qui comme moi, habite à moins de cent bornes de ce machin.



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