Un astéroïde grand comme un immeuble passe près de la Terre

Le 15 fevrier 2013, l'astéroide 2012 DA14, de 40 m de diamètre, passera à proximité de notre planete. Decouvert en fevrier 2012, ce géocroiseur nous frolera à 27 mille kilomètres. Il passera donc à l'intérieur de l'orbite géostationnaire.

Pas de panique, ce caillou qui provoquerait, s’il s’écrase sur Terre, des dégâts semblables à celui qui a frappé la région de la Toungouska il y a un peu plus d’un siècle, ne risque pas de nous heurter cette fois-ci.

Il serait toutefois interéssant d’y tester nos dispositifs de défense, car d’autres rochers, plus dangereux peuvent venir nous menacer dans l’avenir, comme Apophis, dix fois plus grand, qui nous a "frôlé" il y a quelques jours et qui repassera en 2029 et 2036. On pourrait même songer à l’apprivoiser et le mettre sur l’orbite autour de la Lune, voir de la Terre, ou le placer carrément au point de Lagrange où la gravité de la Terre et de la Lune s’annulent. Une fois capturé, ce rocher serait un endroit idéal pour y construire une station spatiale. Avec ses 120 mille tonnes de masse il pourrait constituer une économie substantielle, je rappelle que le prix d’un kilogramme de matière porté à l’orbite est d’environs 5000€.

Tags : Astronomie Etonnant Science et techno

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4 réactions à cet article

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Hijack 12 janvier 2013 16:51

Oui, rassurez-vous ... le 13/02/13 ... contrairement au 11/09/01 ... cette fois, la ou les défenses ... fonctionneront parfaitement !!!
.

Sauf si bien entendu, il prend l’envie à des islamoalquaïdistes ... de chevaucher ce gros caillou ... comme ils ont chevauché les 4 tapis volants déguisés en Boeing ... le 911 !

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  Dudule 12 janvier 2013 20:43
  
  Oula ! Bonjour la dépense d’énergie pour stabiliser un mastodonte pareil sur un des points de Lagrange ! Déjà que pour une simple capsule spatiale, ça serait pas gagné !
  
  En plus, s’il s’agit du point L1 qui correspond effectivement au point d’équigravité Terre-Lune, c’est un point d’équilibre instable : il ne s’y maintiendra pas et tombera très vite (quelques jours probablement) et invariablement ou sur la Lune, ou sur la Terre (avec une chance sur 2 si on le met pile poil sur le point L1 avec une vitesse nulle. Mais la marge d’erreur inévitable le ferait tomber sur la Terre, plus massive, avec une probabilité beaucoup plus grande).
  
  Les points d’équilibre stables sont les points L4 et L5... Pas gagné, et même encore pire, du point de vu de la faisabilité...
  
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    Deneb 12 janvier 2013 22:22
    
    C’est sûr que la technologie actuelle ne permet pas de maintenir ce caillou au point de Lagrange, mais il na faut jamais dire fontaine ... En attendant, l’emmener sur l’orbite lunaire serait déjà une belle prouesse technologique. Surtout qu’il faille bien se faire la main pour d’autres cailloux. On n’est pas obligé de le pousser avec des bombes atomiques, peut-être qu’un pot de peinture blanche ou noire ferait parfaitement l’affaire pour le contrôler ; le transformer en voile solaire est tout à fait à notre portée. Je sais, je suis en plein science-fiction, mais we’re such stuff as dreams are made on, comme dirait le pote William.
    
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    Dudule 13 janvier 2013 00:21
    
    Un astéroïde tourne sur lui même. Toujours. C’est l’un des seuls moyens d’estimer leur masse (la troisième loi de Keppler permet de mesurer très précisément la masse du corps qui a des satellites, mais pas celle des satellites... là il faut spéculer).
    
    Donc, le coup de la peinture, j’y crois pas trop...
    
    Les astéroïdes vivent leur vie. Ils se baladent un peu partout dans le plan de l’écliptique. La Terre est très bien située : la Lune et Jupiter sont de sacrés "balais" gravitationnels qui font que les probabilités d’impact sur la Terre sont assez faible.
    
    Nous n’avons pas encore les moyens technologique pour dévier ou exploiter des astéroïdes. Et on ne les aura pas tant que l’on payera des sommes astronomiques (c’est le cas de le dire) des petits trous du cul à qui papa et moman ont payé un diplôme bidon dans une "business school", et qu’on mettra en travail précaire payé des clopinettes les chercheurs, les universitaires, les ingénieurs qui ont décrochés de vrais diplômes.
    
    C’est comme ça.
    
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