Un des meilleurs spécialistes français des plasmas, Jean-Pierre Petit, montre dans une série de vidéos illustrées, les problèmes actuellement non maîtrisés, liés aux phénomènes de disruption, dans les plasmas des tokamaks de la taille d’ITER. Ces ruptures proviennent de l’immense concentration d’énergie, qui se trouve confinée dans un espace réduit et cherche à s’échapper, à la manière des "tempêtes solaires" ou encore des bulles qui éclatent dans une soupe un peu épaisse que l’on réchauffe...
Si on laisse de côté l’influence des photons, le principe de la jonction semi-conductrice N-P est la base de toute l’électronique "solid state" (par opposition aux tubes à vide) et du fonctionnement de tous les ordinateurs actuels, en particulier. Une jonction réalise une diode (N-P), deux jonctions un transistor (N-P-N ou P-N-P), trois jonctions un thyristor ou un triac, par exemple. Einstein fut le premier à donner une explication du phénomène photo-électrique, ce qui lui valut le prix Nobel.
Cette technique d’optique adaptative est vraiment impressionnante et montre qu’il ne faut pas désespérer de l’humanité, car l’observation de l’Univers est à mon humble avis, loin d’être une activité masturbatoire. C’est même plutôt le contraire. En tous cas bravo BlueMan pour tes traductions et leur transcription en sous-titres de bon français (puisque tu sembles en être l’auteur), ce qui est bien agréable et devient rare en ce domaine sur la toile ...
Dans le cas d’ITER, si j’en crois Jean-Pierre Petit, aucun problème pour l’arrêter, il s’étouffe tout seul très rapidement. Pour ceux que ça intéresse, ces cinq vidéos de JPP, qui est quand même un spécialiste de la question des plasmas, permettent de comprendre les enjeux et illusions de ce projet. C’est long parce que le sujet n’est pas simple et ne peut se réduire à quelques expressions du genre "le Soleil en bouteille".