damien

Vous devriez quand même revoir vos logiciels quand, vous médias, dites qu’il ne faudrait plus parler de cet homme. Tapez dieudonné dans google actu et regardez combien de résultats il renvoie aujourd’hui.

Étonnant non ? Une vraie chasse à l’homme.

Je n’ai ni amitié ni antipathie pour Dieudonné. Est il ou non antisémite ?

Je n’ai pas les capacités intellectuelles pour le savoir. Fort heureusement, Monsieur Cohen est arrivé sur son blanc destrier pour me dire quoi penser. Ouf, j’ai évité la divagation de mon esprit, et par la même arrivé à réfléchir par moi même. Heureusement, la police de la pensée médiatique m’a évité cet hasardeux faux pas. Qui sait, j’aurai pu être condamné pour crime de la pensée cf Georges Orwell. Donc merci monsieur.

Mais voila que mon esprit repart à erre dans les méandres nébuleux de mon cerveau (malade sans doute). Et la quenelle ?

Il y a longtemps que je connais ce geste mais pourquoi en parle t on autant aujourd’hui ? Ce geste m’a l’air fort sympathique au demeurant pourtant et fort inoffensif. 

Oulah, Carrément ? Ouf là aussi je l’ai échappé belle. On m’explique que c’est un salut nazi inversé. N’étant pas spécialiste en symbologie, je me surprend alors à penser (oui je sais : ENCORE ! mais j’étais loin du télécran) Lorsque je retourne un crucifix, représente-t-il toujours Jésus sur la croix ?

Ah on m’apprend que ça n’a rien à voir.

Là, ça nous ramène spontanément aux heures les plus sombres de notre histoire Nazis, collabos, Kommandantur et Auschwitz avec tous ces morts. 

Ah ouais, j’avais pas du tout fait le rapprochement moi. Ouf on m’explique alors que faire ce geste de ralliement c’est le MAL absolu.

Je trouve la ficelle un peu grosse, mais n’ayant toujours pas le droit de penser librement, je m’incline.

Mais, une dernière interrogation me taraude pourtant. la montée de l’antisémitisme aujourd’hui, ne serait elle pas due a la promptitude des assocs a monter au créneau au moindre écart des gens ? L’excès des qualificatifs (nauséabond, nauséeux et j’en pas) Ne rajoutent pas un peu au mélodrame ?

L’excès en tout est un défaut parait il.

Mais en jouant la carte de la sur réaction limite épidermique à tout bout de champs, ne donnent elles pas le sentiment que certains sont intouchables et qu’on ne peut rien en dire ?

J’ai lu récemment : Avant, un antisémite était quelqu’un qui n’aimait pas les juifs. Aujourd’hui, c’est quelqu’un que les juifs n’aiment pas.

Surpris devant cette phrase, j’en ai parlé dans mon entourage, et beaucoup y voient du vrai. 

Ce sentiment qu’à chaque fois, on se retrouve dos au mur, tantôt traité de raciste, d’antisémitisme et tout ces joyeux mots en "iste" (sauf facho allez savoir d’ou vient celui là)

Rien qu’a se rappeler l’affaire de Monsieur Georges Freche qui avaut dit de Monsieur Fabius qu’il "avait une tronche pas catholique". Plutot que d’étre outré par l’insulte, on en a fait un rapprochement immediat avec les origines de Fabius.

C’est ce genre de procedé qui me répugne.

Je suis loin d’être raciste ou antisémite mais je déplore ce rôle très contre productif des procès et attaques à outrances de même que ces réactions théâtrales, et je suis convaincu, au fond, que ce "mode opératoire" est la seule chose qui fasse encore vivre racisme et antisémitisme aujourd’hui.