Si l’on réfléchit un peu, les trois jours séparant les deux bombes n’ont même pas laissé au gouvernement japonais le temps d’évaluer les dégâts et donc de réfléchir un peu sur leurs conséquences. Il y avait donc une autre urgence à lancer cette deuxième bombe : Ne surtout pas donner le temps à la capitulation des japonais, car sinon le deuxième lâcher aurait été absolument injustifiable.
Mais quelle était la nécessité de cette deuxième bombe ?
Eh bien tout simplement expérimentale. Ce n’est un secret pour personne que la bombe d’Hiroshima (Little Boy) était à l’uranium et celle de Nagasaki (Fat Man) au plutonium. Seule la deuxième avait été testée au Nouveau-Mexique. C’était une occasion formidable (avec tout le cynisme qu’on peut mettre dans ces mots) pour évaluer en situation sa puissance mortifère, et la comparer à celle d’Hiroshima. C’est évident.
Maintenant qu’on a bien compris l’intérêt de la bombe de Nagasaki, il devient facile, en prolongeant le résonnement, de comprendre celle d’Hiroshima, surtout que celle-ci n’avait jamais été testée auparavant. En plus bien sûr de la double démonstration de force à l’égard du Japon et de l’URSS.
« Le Times, ainsi que d’autres journaux anglo-américains, se sont dernièrement
illustrés dans l’annonciation d’un attentat nucléaire orchestré en
Ukraine. »
Qu’est-ce que la Vierge Marie vient faire dans cette affaire ?
@Gaston Lagaffe « Sortez les flingues si vous voulez changer quoi que ce soit, mais faut
avoir des couilles pour ça, sinon fermez vos gueules définitivement »
On peut savoir ce que tu fais de mieux que les gueulards que tu décris avec mépris ?