Les médias nous manipulent, oui mais ici sur Agoravox TV, on est LIBRES.
Pas du tout influençables, ni même manipulables. D’ailleurs, on voit bien que les médias nous mentent puisque selon les médias il existe des images que personne n’a vu... et qui ne montrent pas tout... mais qui changent toute l’histoire qu’on nous a raconté.
En tant qu’hommes libres, nous exigeons que soit libéré ce malheureux citoyen accusé d’homicide involontaire sur la base de ces preuves irréfutables rapportées pas RTL.
Toutes ces belles informations méritaient bien qu’un étudiant passionné de montage vidéo les rapportent sur Agoravox TV.
Après, il reste ce que vous décrivez : des emplumés qui dansent et font
de la musique, et des bons sauvages supposés gentils écolos qu’on montre
aux touristes...
Dire que le rite du chachak est une danse d’emplumé, ou que le rite de la cuisine du pibsont destinés aux touristes, vous discrédite complètement.Pour me sortir un truc pareil, vous ne pouvez pas y avoir assister.
Ce dont je viens de vous parler, c’est d’une réalité qu’on observe dans des villages reculés où il n’ y a pas de gringos.Tout ce que vous ditessur les lacadons et l’ADN est très intéressant, je demanderai à mes amis qui parlent maya quiché de me dire s’il se sentent une identité aztèque.
Les "authentiques" mayas ? Il y aurait des mayas plus mayas, sur le plan génétique, linguistique.
Il se trouve qu’au Yucatan, au bellize ... ils sont des millions à parler maya, à se revendiquer maya, à entretenir une culture au travers différentes activités comme l’agriculture (rituel de pluie chachak), la chasse, la cuisine ( cuisine traditionnelle avec four souterrain dit "pib"). Ces éléments là ne sont pas des contes. Que faites vous de la médecine traditionnelle, et de la survivance des mens (chamanes locaux) qui ont un connaissance impressionnante de la flore locale et qui continuent de faire vivre cette culture.
Que fait-on ? On leur dit "non, vous avez disparu, vous n’êtes pas les vrais mayas, génétiquement parlant, linguistiquement, vous êtes des ... euh, des indigènes." Je maintiens, par respect pour mes amis mayas qui m’ont reçu, m’ont appris beaucoup en partageant leur culture, qu’ils existent.
S’il m’est permis de faire une supposition en ce qui concerne l’unité d’une culture maya, en parlant avec edna de la torre ( qui est assez perché dans son genre) je dirai que une des étymologies possibles du mot maya peut nous éclairer sur ce problème.
MA = suffixe négatif ; YA = qui fait mal ; Ma YA = celui qui n’a pas mal, parce qu’il est en contact avec le dieu serpent à plumes Kukulkan, que l’on retrouve également chez les aztèques sous le nom de Quetzalcoatl. Ce qui fait l’unité d’une culture maya, ce n’est pas la langue, ou l’architecture, mais le rapport spirituel à la faune et à la flore qui permet sa survie dans un milieu relativement hostile.
C’est une hypothèse mais elle me séduit d’avantage que celle qui consiste à dire que cette culture a disparu.