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@maQiavel
les mathématiques financière sont des outils scientifique utilisés en l’économie .
Joseph Stiglitz, prix Nobel d’économie considère que « les financiers ont failli par incompétence et cupidité » et sont la cause principale de la crise de 2008.
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Selon Christian Walter, ce qui serait en cause est la représentation brownienne du risque, largement utilisée dans les banques et les marchés financiers, et qui apporterait une illusion de maîtrise du risque financier.
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Toujours selon Christian Walter, la ligne de défense des mathématiciens selon laquelle les modèles sont éthiquement neutres est « non seulement totalement fausse dans ses présupposés fondamentaux, mais de plus extrêmement dangereuse (...). Elle est fausse car elle s’appuie sur une conception inexacte et dépassée du rapport entre modèle et monde concret. Elle est dangereuse car elle conduit à reporter sur les seuls usagers la garantie de fiabilité finale du système. Dire qu’un modèle mathématique en finance serait éthiquement neutre et que seul son mauvais usage serait à l’origine des problèmes rencontrés relève d’un positivisme datant de la fin du XIXe siècle, une épistémologie complètement caduque aujourd’hui »
.bonjours la science la dedans .
@Gollum
sinon je suis capricorne ascendant scorpion et une solide pratique des mancies en particularité la géomancie.
@Ziziledur
suite
C’est un comportement qui peut paraître assez comique si l’on y
réfléchit, et je dis cela sans animosité particulière. Chaque génération
a ses manies ; celle-ci semble être la nôtre, à un degré ou à un
autre. Mais je crois que rares sont les membres de ma génération qui
échappent à ce tempérament narcissique. De nombreux critiques
sociaux se sont accordés là-dessus, et pas seulement à travers des
travaux brillants comme La culture du narcissisme de Christopher
Lasch, SelfSeekers de Restak, Habits of the Heart de Robert N. Bellah,
et Me : The Narcissistic American de Aaron Stern. Dans son enquête
(parue dans Zingua franca :The Review of Academie Lzfe) sur l’état actuel
des études culturelles, notamment dans les universités américaines,
le professeur Frank Lentricchia conclut : « Une chose est sûre, il
est impossible d’exagérer l’héroïque inflation de l’ego des critiques
littéraires et culturels dans le milieu universitaire. >>
Aïe. Ça fait mal. Mais il est vrai qu’il suffit de parcourir quelques
ouvrages sur les études culturelles, les spiritualités alternatives, le
nouveau paradigme, ou la grande transformation qui pourrait avoir
lieu si seulement Je monde suivait les idées révolutionnaires de
l’auteur pour voir apparaître cette « héroïque inflation de l’ego ».
Curieux de comprendre ce qu’était réellement cet enflement de
l’ego, j’ai fait des recherches et écrit un livre sur cette étrange
affection qui ternit ma génération, ce mélange baroque de capacité
cognitive remarquablement élevée, de merveilleuse intelligence
créative et d’une dose inhabituelle de narcissisme émotionnel. Bien
sûr, je le répète, chaque génération a eu sa dose d’imperfection ; je
ne condamne pas particulièrement les baby-boomers. C’est simplement
que les « générations en éveil » ont souvent un intense
côté obscur, tout simplement parce qu’ils sont intenses dans tout ce
qu’ils font, et que pour les baby-boomers cela semble se manifester
par une certaine infatuation, une histoire d’amour avec soi (dans
la lignée du trait d’esprit d’Oscar Levant à Gershwin : « Dis-moi,
George, si c’était à refaire, tomberais-tu à nouveau amoureux de
toi-même ? »)
J’ai intitulé ce livre Boomeritis. J’y propose la chronique d’une
douzaine de domaines et de disciplines dans lesquels une vérité
importante, mais partielle, est gonflée hors de proportions, du fait
d’une surestimation du pouvoir et de l’importance de l’ego.2
J’en soulignerai ici brièvement la conclusion générale qui a,
comme je l’ai dit, une influence majeure sur la vision intégrale et sa
réception dans le monde d’aujourd’hui. L’idée est assez simple : la
Culture du Narcissisme est incompatible avec une culture intégrale
(car les sois isolés et narcissiques s’opposent à la communion).
cette question persistante : le monde est-il prêt pour quoi que ce
soit d’intégral ? Et si non, qu’est-ce qui s’y oppose ?
@Ziziledur
La boomérite
La génération du baby-boom a, comme toutes les générations,
ses forces et ses faiblesses. Ses forces incluent un idéalisme, une
vitalité et une créativité extraordinaires, ainsi qu’une volonté
de nouvelles idées au-delà des valeurs traditionnelles.
Certains observateurs sociaux ont vu chez les baby-boomer une
« génération en éveil >>, perception renforcée par leur extraordinaire
créativité dans tous les domaines, de la musique à l’informatique,
de l’action politique aux modes de vie, de la sensibilité écologique
aux droits civiques. Je pense sincèrement qu’il y a beaucoup de
vérité et de bienfaits dans ces efforts, à leur grand mérite.
Une des faiblesses des baby-boomers, comme la plupart des
critiques s’accordent à le reconnaître, réside en une dose inhabituelle
d’égocentrisme et de narcissisme, à tel point que la plupart
des gens, y compris les baby-boomers eux-mêmes, comprennent
immédiatement ou se reconnaissent sans difficulté lorsqu’on leur
parle de << la génération du moi ».
Il semblerait donc que ma génération soit un mélange extraordinaire
de grandeur et de narcissisme, et cet étrange amalgame a
contaminé presque tout ce que nous faisons. Nous ne paraissons
pas satisfaits de simplement avoir une belle idée, il faut que ce soit
un nouveau paradigme qui annonce l’une des plus grandes transformations
de l’histoire du monde. Nous ne voulons pas<< juste »
recycler les bouteilles et le papier ; nous voulons être des héros
de l’écologie en train de sauver la planète Gaia, et de ressusciter
la Déesse-mère que les générations précédentes ont brutalement
réprimé, mais que nous finirons par émanciper. Nous ne savons
pas simplement prendre soin de notre jardin ; il nous faut transfigurer
la surface de la planète, et participer au plus exceptionnel
éveil planétaire de l’histoire. Il semblerait que nous ayons besoin
de nous voir comme l’avant-garde de quelque chose d’unique dans
l’histoire. L’extraordinaire merveille d’être nous.
C’est un comportement qui peut paraître assez comique si l’on y
réfléchit, et je dis cela sans animosité particulière. Chaque génération
a ses manies ; celle-ci semble être la nôtre, à un degré ou à un
autre. Mais je crois que rares sont les membres de ma génération qui
échappent à ce tempérament narcissique. De nombreux critiques
sociaux se sont accordés là-dessus, et pas seulement à travers des
travaux brillants comme La culture du narcissisme de Christopher
Lasch, SelfSeekers de Restak, Habits of the Heart de Robert N. Bellah,
et Me : The Narcissistic American de Aaron Stern. Dans son enquête
(parue dans Zingua franca :The Review of Academie Lzfe) sur l’état actuel
des études culturelles, notamment dans les universités américaines,
le professeur Frank Lentricchia conclut : « Une chose est sûre, il
est impossible d’exagérer l’héroïque inflation de l’ego des critiques
littéraires et culturels dans le milieu universitaire. >>
Aïe. Ça fait mal. Mais il est vrai qu’il suffit de parcourir quelques
ouvrages sur les études culturelles, les spiritualités alternatives, le
nouveau paradigme, ou la grande transformation qui pourrait avoir
lieu si seulement Je monde suivait les idées révolutionnaires de
l’auteur pour voir apparaître cette « héroïque inflation de l’ego ».
Curieux de comprendre ce qu’était réellement cet enflement de
l’ego, j’ai fait des recherches et écrit un livre sur cette étrange
affection qui ternit ma génération, ce mélange baroque de capacité
cognitive remarquablement élevée, de merveilleuse intelligence
créative et d’une dose inhabituelle de narcissisme émotionnel. Bien
sûr, je le répète, chaque génération a eu sa dose d’imperfection ; je
ne condamne pas particulièrement les baby-boomers. C’est simplement
que les « générations en éveil » ont souvent un intense
côté obscur, tout simplement parce qu’ils sont intenses dans tout ce
qu’ils font, et que pour les baby-boomers cela semble se manifester
par une certaine infatuation, une histoire d’amour avec soi (dans
la lignée du trait d’esprit d’Oscar Levant à Gershwin : « Dis-moi,
George, si c’était à refaire, tomberais-tu à nouveau amoureux de
toi-même ? »)
J’ai intitulé ce livre Boomeritis. J’y propose la chronique d’une
douzaine de domaines et de disciplines dans lesquels une vérité
importante, mais partielle, est gonflée hors de proportions, du fait
d’une surestimation du pouvoir et de l’importance de l’ego.2
J’en soulignerai ici brièvement la conclusion générale qui a,
comme je l’ai dit, une influence majeure sur la vision intégrale et sa
réception dans le monde d’aujourd’hui. L’idée est assez simple : la
Culture du Narcissisme est incompatible avec une culture intégrale
(car les sois isolés et narcissiques s’opposent à la communion).
cette question persistante : le monde est-il prêt pour quoi que ce
soit d’intégral ? Et si non, qu’est-ce qui s’y oppose ?La boomérite
La génération du baby-boom a, comme toutes les générations,
ses forces et ses faiblesses. Ses forces incluent un idéalisme, une
vitalité et une créativité extraordinaires, ainsi qu’une volonté
de nouvelles idées au-delà des valeurs traditionnelles.
Certains observateurs sociaux ont vu chez les baby-boomer une
« génération en éveil >>, perception renforcée par leur extraordinaire
créativité dans tous les domaines, de la musique à l’informatique,
de l’action politique aux modes de vie, de la sensibilité écologique
aux droits civiques. Je pense sincèrement qu’il y a beaucoup de
vérité et de bienfaits dans ces efforts, à leur grand mérite.
Une des faiblesses des baby-boomers, comme la plupart des
critiques s’accordent à le reconnaître, réside en une dose inhabituelle
d’égocentrisme et de narcissisme, à tel point que la plupart
des gens, y compris les baby-boomers eux-mêmes, comprennent
immédiatement ou se reconnaissent sans difficulté lorsqu’on leur
parle de << la génération du moi ».
Il semblerait donc que ma génération soit un mélange extraordinaire
de grandeur et de narcissisme, et cet étrange amalgame a
contaminé presque tout ce que nous faisons. Nous ne paraissons
pas satisfaits de simplement avoir une belle idée, il faut que ce soit
un nouveau paradigme qui annonce l’une des plus grandes transformations
de l’histoire du monde. Nous ne voulons pas<< juste »
recycler les bouteilles et le papier ; nous voulons être des héros
de l’écologie en train de sauver la planète Gaia, et de ressusciter
la Déesse-mère que les générations précédentes ont brutalement
réprimé, mais que nous finirons par émanciper. Nous ne savons
pas simplement prendre soin de notre jardin ; il nous faut transfigurer
la surface de la planète, et participer au plus exceptionnel
éveil planétaire de l’histoire. Il semblerait que nous ayons besoin
de nous voir comme l’avant-garde de quelque chose d’unique dans
l’histoire. L’extraordinaire merveille d’être nous.
@Gollum
"pourquoi ce mutisme de l’un et de l’autre ? "
Je ne connais pas le travail de Raymond Abellio ,et pas de souvenir ni de citation de Ken Wilber dans ses ouvrages (à vérifier aussi).
il y a beaucoup de choses dans les quadrants ,la spirale dynamique de Don Beck ,l’énnéagramme,un grand nombre d’auteur en référence,Jean Gebser,Sri Aurobindo,Teihard de Chradin,Plotin,Shankara,N.Elias,C.G.Jung,et bien d’autres.
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Peut-être K.W ne connais pas ce personnage où l’à t’il classé dans ce qu’il appelle La Boomérite
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