Disons que ce débat est plus dans la passion que la raison avec des présuppositions. Que disons nous depuis le début ? Son passé on ne le partage pas ni ses idées. Et quand il vient à donner son avis sur le 11 septembre dit il vrai ou faux ? Je prends ceci comme un relais d’idées et non d’opinion. Ensuite ce que l’on peut dire sur lui et les spéculations qui en découlent chacun en prend la responsabilité mais c’est hors sujet. Le Pen n’est pas plus important que le 11 septembre quand il en parle, c’est l’idée d’une fausse guerre qui est menée par des français aux côtés des américains. Nous n’avons rien à faire en Afghanistan. Ben Laden et le terrorisme ne doivent pas être la caution des morts des soldats français. Ce n’est pas une guerre juste, c’est un mensonge de l’administration de Bush. Chaque "grande" guerre est née d’une attaque sous fausse bannière afin de justifier une économie porteuse de grands groupes de l’armement. Sauf que nos soldats vont au combat avec beaucoup de perspectives de pertes du au manque de reconnaissance et de moyens miltaires. Utiliser le mensonge pour envoyer des jeunes militaires au tir aux pigeons est inacceptable et tous ceux qui dénoncent ce mensonge font avancer un petit peu plus le combat pour la vérité. Nicolas Sarkozy assume ses choix en tant que chef des armées tout comme il pensait substituer la souveraineté du peuple irlandais avec le nouveau vote sur la constitution européenne. Le choix de réintégrer l’Otan est aussi idiot que de considérer que le rideau de fer existe encore. Cette armée n’a aucune raison d’être puisqu’elle fut créee par les USA afin de contrer l’Union Soviétique. Cette dernière n’existant plus, c’est le terrorisme qui lui donne la légitimité d’envahir les peuples souverains financés par la CIA et les narco trafficants. Si Ponpidou avait envoyé des troupes françaises au Chili après le 11 septembre 1973 pour combattre le régime socialiste d’Allende qu’aurait dit l’opinion publique française ? Tout comme on récompense l’homme politique de l’année 2008, on attribua le prix nobel de la paix à Kissinger en 1973 après l’assassinat du Président du Chili.