La Grèce n’a aucune chance de pouvoir rembourser ses dettes, surtout que le plan de 750 milliards d’euros censé aider la Grèce et nos amis Grecs était en fait uniquement destiné à sauver les banques Allemandes et Françaises qui y sont exposées et qui ont des déficits abyssaux.

Il suffit de regarder les taux d’intérêt que la Grèce, l’Espagne ou même le Portugal doivent payer sur leurs emprunts, c’est tout à fait absurde : quand l’Allemagne lance un emprunt à 4 ans, elle doit payer un taux de seulement 1.26%. Par comparaison, en novembre 2009 le Portugal devait payer 2.759%, le mercredi 28 juillet 2010 : 3.621%. Sur un emprunt à 13 ans en janvier 2010 : 4.416% et le 28 juillet 2010 : 5.377% !

Le jeudi 18 mars 2010 l’Espagne a lancé un emprunt à 30 ans, elle a dû payer 4.768%. Le jeudi 17 juin 2010, elle a de nouveau lancé un emprunt à 30 ans, elle a dû payer 5.937%.
Pour les emprunts à 10 ans, mars 2010 : 3.8%, 17 juin 2010 : 4.911%.
Emprunts à 5 ans : mars 2010 : 2.62%, juillet 2010 : 3.657%.
Emprunts à 3 ans : avril 2010 : 2.04%, juin 2010 : 3.39%.

Conclusion : plus les jours passent, plus l’Espagne, la Grèce et le Portugal se surendettent. Leurs situations sont intenables et ils foncent tous vers le défaut de paiement. C’est indéniable, que ce soit dans quelques mois, dans 1 an ou 2 ans, c’est inévitable.
Et quand la Grèce ou un pays voisin annoncera son incapacité à rembourser ses dettes, les dominos tomberont tous un par un par réaction en chaîne.
Surtout, il faut bien comprendre que tout cela n’est pas arrivé par hasard et que cette crise a été voulue, orchestrée et dirigée d’une main de fer par une poignée de financiers, bureaucrates et politiques (entre autres)