Par définition, un média n’est pas une source d’information fiable, puisqu’il existe un intermédiaire potentiellement corruptible entre le fait, et celui à qui le fait est rapporté. 

Une analyse ne doit pas être fondée uniquement sur la croyance en l’incorruptibilité d’un intermédiaire (Meyssan en l’occurrence), mais sur la diversités de sources fiables se recoupant. Or, c’est devenu un exercice incroyablement difficile aujourd’hui en raison de la surinformation et de la disparition progressive de l’éthique du journalisme, que ce soit dans les grands médias ou dans la presse "libre", qui est toujours de parti pris.

En résumé : nous en sommes arrivés à un stade ou on ne peut plus croire personne, et ou il faut accepter l’idée que nous avons les yeux bandés sur ce qui se passe vraiment dans d’autres pays, en particulier quand ils sont éloignés. 

Meyssan et les autres journalistes "indépendants" ou "libres" ne font que jouer leur rôle dans cette mascarade dont le but est de nous maintenir désunis parce que mal informés.

Si l’info était fiable et que nous avions tous la même, nous serions probablement tous d’accord sur ce qu’il faut faire ou ne pas faire dans les grandes lignes. Mais évidemment, ça n’arrangerait pas l’oligarchie.