Ils sont charmants vos rêves Isga. J’ imagine que les camps de la FEMA vous font bander à mort, si j’ ose dire.
Il est amusant de constater tout votre mépris à l’ égard des droits de l’ homme, vous qui vous coiffez d’ un bonnet phrygien, symbole de la révolution française. Certes cette dernière n’ a pas hésité à génocider les Vandéens, malgré sa fameuse Déclaration Universelle des Droits de l’ Homme. Mais voyez-vous ce populicide, cette partie honteuse de l’ histoire de la République, ne figure pas dans les manuels scolaires. Car contrairement à ce que vous dites les héritiers spirituels de cette révolution n’ assument pas l’ ensemble de leur héritage. Au contraire, ils aimeraient bien trafiquer l’ histoire à leur convenance, la réécrire dans leur sens de manière à pouvoir s’ accorder toutes les vertus et par voie de conséquence tous les droits.
Votre démarche quant à elle est assez singulière en ce sens où vous revendiquez le sale boulot, mais au sacrifice de ces fameux droits de l’ homme, qui étaient pourtant la finalité révolutionnaire, le prétexte de l’ omelette. La finalité de votre Révolution devient alors le crime d’ Etat lui même et prétextez comme le firent jadis les apparatchiks soviétiques un fumeux avenir radieux après la "nécessaire" boucherie. Comme si les crimes pouvaient s’ effacer par enchantement, comme si un Etat ou une société fondée sur la répression la plus absolue pouvait aboutir à un quelconque Etat de droit. On ne voit d’ ailleurs pas comment vous pouvez revendiquez la démocratie directe tout en défendant l’ idée d’ une police politique dont le but serait de traquer (dans des caves !) tous ceux qui ne partageraient pas vos idées. Il y a là comme une petite contradiction de principe. Remarquez, à partir du moment où vous portez un bonnet phrygien au nom d’ une Révolution française voulant abolir les Droits de l’ Homme par le goulag, vous pouvez permettre une certaine désinvolture idéologique.

Vous avez pris goût à la saloperie, un point c’ est tout. Le mot Révolution, signifie pour vous liberté de massacrer et d’ opprimer à volonté.

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