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Commentaire de Morpheus

sur Judith Bernard remet Onfray à sa place à propos de Mélenchon


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Morpheus Morpheus 15 avril 2012 14:54

+1

Je suis pourtant lecteur d’Onfray, et il écrit des livres passionnants, où - paradoxalement ? - la radicalité de l’analyse est de mise.

Il semblerait, c’est triste, qu’il s’estime seul capable de "radicalité de la raison" (ou de "radicalité raisonnable") et qu’aussitôt qu’il s’agisse du contexte politique, tout projet radical soit de facto suspect et mit à l’indexe.

Il donne dans la peur (Onfray), et ce faisant, il se fait l’idiot utile du système. La peur est toujours mauvaise conseillère. On peut être critique, on peut être méfiant, on peut se garder de la tyrannie, sans pour autant verser dans les amalgames.

A entendre Onfray, le simple fait que de façon anecdotique, Mélenchon ait pu évoquer Robespierre lui retire toute crédibilité. C’est incroyable de verser dans pareille sophisme, dans pareil jugement péremptoire, et d’autant plus étonnant venant d’un homme par ailleurs extrêmement cultivé.

Mais peut-être est-ce là la révélation du côté obscure de Onfray : sa radicalité l’enferme lui-même dans une logique manichéenne, et dérive lentement vers une forme d’extrémisme mortifère.

Dommage.


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