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Commentaire de Lucadeparis

sur DSK, Hollande, etc - Le nouveau film de Pierre Carles


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Lucadeparis Lucadeparis 29 avril 2012 13:28

A la fin du documentaire (de 68’15" à 69’08"), Jean-Michel Apathie argumente contre l’influence (« le pouvoir », dit-il) attribuée aux médias que si c’était vrai, Jean-Marie Le Pen ne serait pas parvenu au second tour de l’élection présidentielle de 2002 et que le peuple n’aurait pas voté à 55% contre le traité européen en 2005.
Son argument ne prouve rien, car avec une presse différente, Jean-Marie Le Pen aurait pu faire plus que 17% au premier tour, et surtout (sans le matraquage anti-Le Pen durant deux semaines) plus que 18% au second, par exemple 30 ou 55%  ; et le peuple en 2005, autrement mieux informé (comme par l’internaute Étienne Chouard, professeur d’économie) n’aurait pas voté non à 55%, mais à par exemple 95 ou 93,2% (comme les Islandais contre le remboursement de la dette inique).
En passant, Apathie reconnaît donc la pensée médiatique dominante contre Jean-Marie Le Pen et pour le traité européen.
Plus généralement, il y a une désinformation sur l’importance de l’imitation dans les processus sociaux (car fondamentalement tout ce qui est social est imitatif).

Voulant nier le modelage effectué par les médias, il dit que « les journalistes sont des petites choses » ; petitesse qu’on peut lui attribuer pour une autre raison qu’il le pense, et pas à tous les journalistes : les journalistes ont de l’influence, et les petits sont plutôt ces chiens de garde qui ne le reconnaissent pas et nient leur laisse en or ; et ceux qui enquêtent sur l’influence et la manipulation médiatique, tels François Ruffin et Pierre Carles, sont de grands journalistes, courageux et admirables.


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