Derrière cet amoncellement de platitudes les paroles du chef d’entreprise sont tout-à-fait emblématiques de ce que l’on nous fait passer pour démocratie : tout le monde peut ne pas être d’accord, a le droit de se rebeller, mais en dernier ressort c’est moi qui décide.
N’est-ce pas ce qu’on nous impose lorsqu’un débat sans vote entérine une aventure guerrière et coloniale en Afrique ?
N’est-ce pas ce qui nous a été imposé lors du référendum sur le TCE avec accord de la plupart des responsables socialistes ?
N’est-ce pas aussi ce qui nous est imposé idéologiquement lorsqu’on traite péjorativement de "populistes" les revendications populaires et sociales ?
Enfin tout n’est-il pas mis oeuvre pour exclure tout véritable débat sur les questions de politique intérieure ou extérieure qui déterminent les choix politiques actuels ?
Non seulement il faut avaler quotidiennement des couleuvres particulièrement énormes, mais on encourt le risque d’être qualifiés de déséquilibrés si on a le malheur de ne pas souscrire au récit qui nous est imposé de façon unilatérale.