Marceau,

Il est tout à fait exact que les non-musulmans devaient payer un impôt en terre d’Islam. Au moyen-age et jusqu’au début du siècle dans l’empire ottoman. C’était un moyen très efficace de conversion. D’autant que les petites gens n’étaient pas sectaires et ne faisait pas trop de différences entre Dieu, Allah ou Yaveh (ce qui est théologiquement exact : c’est le même dieu, de fait). Donc une conversion par l’impôt. Dhimmi vient du français dime, qui était aussi un impôt religieux (du dixième) payé à l’Église Catholique. Pas de conversion à l’Islam par le fer et le sang. Les conquêtes des Arabes furent politiques. L’Espagne resta en majorité chrétienne même après avoir été entièrement conquise (et la Reconquista des catholiques espagnols ne fût pas marquée par la tolérance religieuse... les Juifs espagnols se convertirent ou émigrèrent au Maghreb pour éviter le bucher).

Les chrétiens et les juifs ont toujours étaient parfaitement tolérés en pays à majorité islamique. Les pogromes furent rares, pour ne pas dire exceptionnels.

Par contre, les Juifs, de Dublin à Vladivostok, en ont pris plein la gueule depuis la conversion de Constantin.

L’ironie (désespérante) de l’Histoire, c’est que la paranoïa des Ashkénazes, conséquence compréhensible des persécutions chrétiennes particulièrement atroces, se tourne aujourd’hui contre des gens qui ne leur on rien fait !

Et on vient nous parler de civilisation judéo-chrétiennes... Cette bonne blague ! Il n’y a jamais eu d’échanges importants entre Juifs et Chrétiens jusqu’à, grosso merdo, la Renaissance, pendant laquelle quelques érudits chrétiens apprirent l’hébreu et la tolérance.

Par contre, on peut clairement parler de civilisation judéo-islamique dans une bonne partie du monde musulman. Jusqu’à ce que les Ashkénazes viennent y f... la m...