Quel mépris, ces hommes politiques sont inhumains, j’ai la nausée. Et quelle lâcheté de prendre comme ennemi les plus faibles, les plus exposés, sans même leur donner la parole (impartialité digne de TF1). 
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Je sais que sur AgoravoxTv,
Et dans toutes les "couches" de la société,
Mes paroles dissonent,
Mais oui, je l’affirme haut et fort,
J’admire personnellement ces hommes,
Ces gens qu’on appelle les "roms".
Pour vivre à côté de campements depuis quelques années,
J’ai pu observer l’évolution de ces petits villages spontanés
Leur vie, leur mort, leur triste sort
Leur passage bientôt condamné.
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Contrairement à l’image des "envahisseurs" ou des "parasites" véhiculée par les médias, ils se mettent dans les endroits les plus délaissés, souvent à côté des décharges, des croisement d’autoroutes, là où personne ne vivrait.

Etant donné leur pauvreté, ils ne produisent que très peu de déchets : ils recyclent les notres ! Le problème, c’est le stockage des déchets qu’ils traitent qui, faute d’organisation préétabli, déborde souvent et cause des nuisances qui peuvent leur être fatales.
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Ils construisent eux-même leur abri, qui devient cabane, puis bicoque, leur poêle à bois, leurs toilettes, aménagent au fur et à mesure avec les meubles qu’ils récupèrent (et ce ne sont pas les seuls, je n’ai quasiment jamais acheté de meuble depuis que je vis ici tant les rues en sont pleines lors du passage des encombrants !). Ils connaissent souvent les techniques agricoles traditionnelles, savent faucher, labourer, récolter, moissonner, pêcher, se nourrir et se soigner avec des plantes sauvages, élever des animaux, etc, etc...
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En les voyant se développer et petit à petit, s’organiser en améliorant les constructions et l’entretien de leur campement, j’ai l’impression de voir renaître spontanément de petits villages gaulois. Et de me demander qui seraient aujourd’hui les romains qui les considèrent comme des barbares ?
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Malheureusement peu de campements deviennent de vrais villages (ils finissent soit brûlés soit démolis), et il est difficile de savoir à quel village ou quartier aboutirait cette auto-organisation qui émerge dans les failles du système. On peut penser qu’en s’engouffrant dans les failles, ils vont remettre le système en question. Les tenants du système vont vouloir le défendre en niant cette excroissance qui remet en cause leur pouvoir. Pour ma part, je pense que la vie de demain se crée dans ces brèches. Le système (malheureusement) ne s’effondrera pas, mais peut-être laissera-t-il émerger de nouvelles formes de vivre ensemble ? Je l’espère.
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Alors, personne pour créer avec moi un village spontané de gaulois pour leur montrer comment on serait civilisés ?