Je suis très souvent en accord avec tes interventions écrites dans un style sobre, limpide et percutant. Toutefois, ici, je ne partage pas tout à fait ton point de vue qui à mon sens un peu courte en ce qui concerne les faits reprochés au grand manitou quinquagénaire qui préside les destinées de la Radio qui s’adresse à la jeunesse de France.

Certes, aux termes de la loi, la majorité sexuelle est fixée à quinze ans révolus, mais il n’empêche que, d’une manière générale, le mineur demeure jusqu’à l’âge de la majorité attaché à l’autorité parentale qui en exerce les droits et devoirs prescrits par la loi et incombant aux pères et mères, voire à défaut, aux tuteurs spécialement désignés par le juge des tutelles.

La mineur en question s’est retrouvé non seulement dans le lit du patron de la radio précitée qui exerçait sur elle et sa sœur, à peine plus âgée qu’elle, une emprise telle qui s’apparentait sur bien des aspects à celle d’une secte à la tête de laquelle le gourou, érigé en maître de cérémonie tirait de par les pouvoirs qu’il s’était conférés tout ce qui pouvait réduire les jeunes filles en question à une forme d’esclavagisme sexuelle.

La mineur, par ailleurs, vivait au sein de cette scène à connotation orgiaque qui lui était infligée et à laquelle elle avait été conditionnée, durant un temps qui est caractéristique du délit de " détournement de mineur " qui s’est prolongé au delà de sept jours.

J’ai été témoin de visu de voir qu’en France des pères de famille, ne bénéficiant pas du fait de la loi de l’autorité parentale conjointe, être condamnés à des peines de prison ferme assez longue pouvant parfois excéder 18 mois pour le simple motif d’avoir soustrait l’enfant mineur de l’autorité parentale exercée exclusivement par la mère (du fait de la loi), et ce , pendant un temps excédant à peine quelques heures d’une seule journée. 

Jusqu’en 1994, les pères concubins étaient exclus de l’autorité parentale (par la loi), et ils encouraient jusqu’à 5 ans d’emprisonnement dés lors qu’ils concrétisaient l’idée de partager quelques moments dans une relation parentale tout à fait équilibrée avec leur enfant alors que la mère y était opposée ou n’y avait pas consenti, et si cette relation filiale dépassait 7 jours, la peine encourue passait à 7 ans. 

Je peux témoigner que de nombreux pères ont été lourdement condamnés pour avoir désiré et concrétisé leur volonté de manifester leur besoin d’être père. 

Ce type infecte, responsable d’une radio parlant à la jeunesse du pays, a non seulement commis un détournement de mineur dans le but d’obtenir des relations sexuelles aux moyens d’un conditionnement utilisant toutes les ficelles vicieuses du sectarisme élaboré, mais a débauché le mineur en lui imposant l’inceste avec sa propre sœur.

Vu sous cet angle, je ne peux que soutenir les propos tenus par le Docteur Laribi.