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Commentaire de chtouille

sur Pierre Rabhi : "La crise n'est pas financière mais humaine, spirituelle, et profonde"


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chtouille 30 juin 2013 01:23

Personne n’est inutile dans l’Eglise :
Benoît XVI avait déclaré "nul n’est de trop dans l’Eglise, François a ajouté mercredi dernier :
"[...] Nous sommes les pierres vivantes de l’édifice de Dieu, profondément unies au Christ, qui est la pierre de soutènement, et aussi de soutien entre nous. Qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie que nous sommes le temple, nous sommes l’Église vivante, le temple vivant et quand nous sommes ensemble, l’Esprit-Saint est aussi parmi nous, il nous aide à grandir en tant qu’Église. Nous ne sommes pas isolés, mais nous sommes le peuple de Dieu : c’est cela l’Église !
Et c’est l’Esprit-Saint, avec ses dons, qui dessine la variété. Ça, c’est important : que fait l’Esprit-Saint parmi nous ? Il dessine la variété qui est la richesse dans l’Église et il unit toutes les choses et toutes les personnes, afin de constituer un temple spirituel, dans lequel nous n’offrons pas des sacrifices matériels, mais nous-mêmes, notre vie (cf. 1 P 2, 4-5). L’Église n’est pas un enchevêtrement de choses et d’intérêts, mais elle est le temple de l’Esprit-Saint, le temple dans lequel Dieu agit, le temple dans lequel chacun de nous, par le don de l’Esprit-Saint, est une pierre vivante. Cela nous montre que personne n’est inutile dans l’Église, et s’il arrive que l’on dise à quelqu’un : « Rentre chez toi, tu es inutile », ce n’est pas vrai, parce que personne n’est inutile dans l’Église, nous sommes tous nécessaires pour construire ce temple ! Personne n’est secondaire. Personne n’est le plus important dans l’Église, nous sommes tous égaux aux yeux de Dieu. Vous pourriez dire : « Écoutez, sainteté, vous n’êtes pas notre égal ». Si, je suis comme chacun de vous, nous sommes tous égaux, nous sommes frères ! Personne n’est anonyme : nous formons et nous construisons tous l’Église. Mais cela nous invite aussi à réfléchir sur le fait que, s’il manque la pierre de notre vie chrétienne, il manque quelque chose à la beauté de l’Église. Certains diront : « Moi, je n’ai rien à voir avec l’Église », mais ainsi il manque la pierre d’une vie, dans ce beau temple. Personne ne peut s’en aller, nous devons tous apporter notre vie à l’Église, apporter notre cœur, notre amour, nos pensées, notre travail, tous ensemble.
Je voudrais alors que nous nous demandions : comment vivons-nous le fait que nous sommes l’Église ? Sommes-nous des pierres vivantes ou sommes-nous, pour ainsi dire, des pierres fatiguées, qui s’ennuient, indifférentes ? Vous avez déjà vu comme c’est triste de voir un chrétien fatigué, qui s’ennuie, indifférent ? Un chrétien comme ça, ça ne va pas, le chrétien doit être vivant, joyeux d’être chrétien ; il doit vivre cette beauté de faire partie du peuple de Dieu qu’est l’Église.
Est-ce que nous nous ouvrons à l’action de l’Esprit-Saint pour être partie prenante dans nos communautés, ou est-ce que nous nous replions sur nous-mêmes en disant : « j’ai tellement à faire, ce n’est pas mon rôle » ?"

Parabole du Colibri
Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés et atterrés observaient, impuissants, le désastre. Seul le petit colibri s’active, allant chercher quelques gouttes d’eau dans son bec pour les jeter sur le feu. Au bout d’un moment, le tatou, agacé par ses agissements dérisoires, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Tu crois que c’est avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ? ». « Je le sais, répond le colibri, mais je fais ma part ».


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