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Commentaire de le naif

sur "La quenelle de 3 militaires à la Main d'Or" : un message où Dieudonné commence à prendre de sérieux risques - 20 Septembre 2013


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le naif 25 septembre 2013 17:58

Une information qui n’avait pas fait beaucoup de bruit, mais qui dénote une défiance du pouvoir, vis à vis de l’armée :


Les armes individuelles ont été temporairement "démilitarisées". Une mesure exceptionnelle et vexatoire.


Selon nos informations, des mesures exceptionnelles de sécurité ont été prises par l’autorité militaire, à l’occasion de la visite mercredi du chef de l’Etat au 12ème régiment de cuirassiers d’Olivet (Loiret), pour la cérémonie des voeux aux armées. "Les Famas,7.62, 12.7 seront montés sans percuteur ; les PA seront montés sans platine" ordonnait une note interne. Cela signifie que les armes des militaires présents sur le site ont été quasiment "démilitarisées" durant le temps de la visite.
Qui a pris cette décision - qui a froissé de nombreux militaires, estimant que le chef des armées mettaient en doute leur loyauté ? La sécurité de la Présidence ou l’armée de terre ?
Le Groupement de sécurité du président de la République (GSPR) a, selon une source bien informée, formulé la "demande habituelle de ne pas avoir de muntions dans les chargeurs"... ce qui est le simple bon sens. Selon cette même source, l’idée de faire "sans les culasses et les percuteurs" serait une "initiative des armées". Il semble qu’il s’agisse d’une initiative locale, au niveau du régiment, dont le chef de corps connait pourtant bien les procédures de l’Elysée, où il a été aide de camp. "C’est ceinture et bretelles" ironise un proche du dossier !

Quoi qu’il en soit, quelqu’un semble avoir fait de l’excès de zèle - car on n’ose croire qu’il s’agisse d’une exigence du niveau politique. Et les militaires ont trouvé cet épisode aussi vexatoire que déplaisant...

Il faut remonter aux débuts du premier septennant de François Mitterrand pour trouver une telle précédure de défiance. Et évidemment durant la guerre d’Algérie, à l’époque du général de Gaulle. C’était alors un tout autre contexte, quand, effectivement, des militaires songeaient à liquider le chef de l’Etat...

Actualisé  : Lors d’une rencontre vendredi avec l’Association des journalistes de défense, le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian a confirmé nos informations. Il a expliqué avoir été averti de cette mesure "trois heures après la cérémonie" et y voit "un excès de zèle".

Jeudi 10 Janvier 2013
Jean-Dominique Merchet
Source : Marianne

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