C’est une erreur d’imaginer les journalistes dans des séminaires où de méchants maîtres du monde donnent des ordres directs et les obligent de mentir à la population. Les choses se passent de manière beaucoup plus simple. Ces personnes vivent dans des groupes sociaux dans lesquels il va de soi que l’euro est une bonne chose. C’est par paresse de pensée qu’il n’imagine pas autre chose : il est plus confortable de déclarer hérétique ce qui ne pense pas comme soi que de se remettre en cause.
L’idée de la sortie de l’euro reste une idée hétérodoxe dans le champ journalistique. Mais cette unanimisme se fissure un peu. Le fait que Sapir squatte BFM TV par exemple laisse à penser que l’idée fait son chemin malgré tout. C’est que les faits sont têtus : l’euro est un non-sens économique.