La composition du plateau TV est une oeuvre médiatique charriant tout ce qu’il y a de plus nauséabond dans le paysage de France. Le chef d’orchestre, FOG, est l’un des plus dévoués chiens de garde de l’ordre établi et de la chienlit bancaire.

Onfray, cette parole faussement tragique et filée comme une pelote de laine ne se laisse pas attendrir par la vérité à laquelle il tourne le dos pour nous saisir de ses doux penchants prophétiques très tendance qui font écho au porteur de lumières Jacques le fataliste (Attali). Il succombe à ses ravissements irraisonnés qui n’en sont pas moins contradictoires. Lui, le fidèle athée pseudo-laïciste qui témoigne de son désamour des religions, ne cesse néanmoins de déclamer son amour du sionisme et d’Israël. "L’Europe est née judéo-chrétienne ’", dit-il, comme si ce mensonge sans cesse répété et repris en chœur par tout le mainstream et le gotha médiatico-politique pouvait effacer la vérité de l’histoire de France en lui accolant une autre dimension religieuse qu’elle n’a jamais portée dans son cœur ou dans ses tripes. Ses allusions consternantes à la judéité de l’histoire de France ne reflètent que les aspirations de l’entité sioniste qui s’échine à tous prix pour arracher tant dans l’opinion publique que dans les institutions à caractère mémoriel l’amour irréductible d’Israël. 

François Fillon récemment adoubé par le puissant groupe Bilderberg est devenu comme par miracle son modèle et son nouveau credo. Le nouveau champion d’Onfray pourrait être le prochain François 1er s’il parvient à l’aide des médias à rassembler autour de son nom une majorité de veaux. 

Onfray est certes un intellectuel, mais un intellectuel assisté par l’état providence et par les grands patrons auprès desquels il rempli les salles lors de ses participations ménagères. 

Onfray est typiquement un chien de garde que Paul Nizan aimait à renvoyer à sa niche.