Dans ce débat, François Asselineau énonce des faits politiques et dès sa première réaction au propos de ce Monsieur Melnik, celui-ci refuse de rentrer dans le débat politique, point par point, pour exposer une idéologie en laquelle il croit fermement sans sembler être préoccupé aucunement pas les dommages collatéraux qu’elle occasionne sur la population.
Ce Monsieur Melnik, d’origine russe, m’a fait penser à un de mes voisins de pallier d’origine cubaine qui est à la retraite. J’ai eu en décembre dernier une conversation avec lui qui a manqué tourner au vinaigre tellement cet homme défendait ardemment l’idéologie libérale américaine du fait qu’il avait subi la dictature communiste dans son pays d’origine. J’ai ressenti chez ce Melnik la même ferveur causée sans doute par les mêmes traumatismes. Mon voisin me disait qu’il s’était rendu en Pologne récemment et qu’il se sentait très proche de ce peuple parce que celui-ci avait subi, lui aussi, le joug du communisme. Le communisme, le libéralisme, ce sont les deux revers d’une même médaille et c’est curieux comme les êtres humains qui ont subit les effets désastreux de l’une de ces idéologies peuvent se faire les ardents défenseurs de l’autre aussi aveuglement sans considération pour ce qu’elle occasionne chez leurs semblables. Est-ce les mêmes oeillères qu’ils ont devant les yeux ?