La suite :
[...] Et j’en donne très rapidement la liste :
La Banque centrale doit-elle être dépendante ou indépendante ? On n’en discutera pas, la réponse a été donnée.
Doit-elle consacrer ses efforts uniquement à la lutte contre l’inflation, ou doit-elle se préoccuper de croissance et d’emploi ? On n’a plus le droit d’en discuter.
A-t-elle le droit de financer monétairement les déficits ? On n’a plus le droit d’en discuter.
Les soldes budgétaires…
– (le journaliste interrompt) On en discute, de ça… sous des formes détournées ou édulcorées, mais on en discute…
– Ah, mais, le financement monétaire des déficits ? mais je vous demande bien pardon, ça reste un article du traité et la Banque centrale continue de s’y tenir rigoureusement. Ce n’est pas parce qu’il y a un dispositif comme l’OMT (qui d’ailleurs a été annoncé mais qui n’a jamais été activé) que ceci change quoi que ce soit à l’affaire.
Donc, je dis que, de toutes ces questions qui ont été soustraites à la souveraineté, nous devons avoir le droit de rediscuter. »
Commentaire d’Etienne C. :
Est-ce que je rêve ou cet homme-là est bien mûr pour intégrer dans son
analyse l’idée (radicale) d’un processus constituant populaire ?